Histoire de l'esclavage dans l'antiquité, Volume 1

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L'imprimerie royale, 1847
 

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Populaire passages

Pagina 376 - La nature même le veut, puisqu'elle fait les corps des hommes libres différents de ceux des esclaves, donnant à ceux-ci la vigueur nécessaire dans les gros ouvrages de la société, rendant au contraire ceux-là incapables de courber leur droite stature à ces rudes labeurs, et les destinant seulement aux fonctions de la vie civile, qui se partage pour eux entre les occupations de la guerre et celles de la paix. Souvent il arrive, j'en conviens, que les uns n'ont d'hommes libres que le corps,...
Pagina 2 - Dans la y partie , nous décrivons les influences qui , dès les pre» miers siècles du Christianisme et de l'Empire, en attaquent le droit » et l'usage, et commencent à le transformer ou à le réduire. » Si haut que l'on remonte vers l'origine des peuples, on retrouve quelque forme de servitude parmi les élémens de leurs constitutions. Ce n'est pas que cette loi si dure ait été placée par Dieu lui-même dans les conditions de la vie humaine. La dépendance...
Pagina 371 - AriStote, pouvait, sur un ordre reçu ou même deviné, travailler de luimême, comme les Statues de Dédale ou les trépieds de Vulcain, qui se rendaient seuls, dit le poète, aux réunions des dieux, si les navettes tissaient toutes seules, si l'archet jouait tout seul de la cithare, les entrepreneurs se passeraient d'ouvriers et les maîtres d'esclaves.
Pagina 373 - Quand on est inférieur à ses semblables autant que le corps l'est à l'âme, la brute à l'homme (et c'est la condition de tous ceux chez qui l'emploi des forces corporelles est le seul et le meilleur parti à tirer de leur être), on est esclave par nature.
Pagina 363 - J'en conviens. Mais, puisque j'ai commencé, écoute le reste. Vous êtes tous frères, leur dirai-je; mais le dieu qui vous a formés a fait entrer de l'or dans la composition de ceux d'entre vous qui sont propres à gouverner les autres ; aussi sont-ils les plus précieux.
Pagina 376 - ... pourvu qu'on ne lui laisse pas la vie." Aristote allait plus loin, s'il est possible, dans sa théorie de l'esclavage. " II ya peu de différence dans les services que l'homme tire de l'esclave et de l'animal. La nature même le veut, puisqu'elle fait les corps des hommes libres différents de ceux des esclaves ; donnant aux uns la force qui convient à leur destination, et aux autres une stature droite et élevée.
Pagina 37 - Qu'ils aient pour vêtements les habits des morts; pour plats, des pots brisés; pour parure, du fer : qu'ils aillent sans cesse d'une place à une autre. 53.
Pagina 447 - C'est aussi à ces deux classes que les biensfonds doivent appartenir ; car nécessairement l'aisance doit être acquise aux citoyens , et ceux-là le sont essentiellement. Quant à l'artisan , il n'a pas de droits politiques, non plus que toute autre classe étrangère aux nobles occupations de la vertu; c'est une conséquence évidente de nos principes.
Pagina 375 - Au reste, l'utilité des animaux privés et celle des esclaves sont à peu près les mêmes : les uns comme les autres nous aident, par le secours de leurs' forces corporelles , à satisfaire les besoins de l'existence.
Pagina 377 - Puis l'illustre philosophe conclut ainsi :—" II est donc évident que les uns sont naturellement libres, et les autres naturellement esclaves, et que, pour ces derniers, l'esclavage est aussi utile qu'il est juste.

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