Relation circonstanciée de la campagne de Russie, en 1812

Voorkant
C. L. F. Panckoucke, 1815 - 454 pagina's
 

Geselecteerde pagina's

Overige edities - Alles bekijken

Veelvoorkomende woorden en zinsdelen

Populaire passages

Pagina 17 - L'empereur des Français , en attaquant subitement notre armée à Kowno , a le premier déclaré la guerre. « Ainsi, voyant que rien ne peut le rendre accessible au désir de conserver la paix , il ne nous reste plus , en invoquant le Tout-Puissant , témoin et défenseur de la vérité, qu'à opposer nos forces aux forces de l'ennemi.
Pagina 121 - Soldats, dit-il , voilà la bataille que vous avez «tant désirée. Désormais la victoire dépend de » vous ; elle nous est nécessaire , elle nous don» nera l'abondance , de bons quartiers d'hiver , et » un prompt retour dans la patrie! Conduisez-vous » comme à Austerlitz, à Friedland , à...
Pagina 193 - ... de cadavres, les soulevaient avec peine pour chercher à revoir la lumière. » Comment dépeindre le mouvement tumultueux qui s'éleva lorsque le pillage fut toléré dans toute l'étendue de cette ville immense ? Les soldats , les vivandiers , les forçats et les prostituées , courant les rues, pénétraient dans les palais déserts, et en arrachaient tout ce qui pouvait flatter leur cupidité. Les uns se couvraient d'étoffes...
Pagina 17 - ... invoquant à notre secours le Tout-Puissant, témoin et défenseur de la vérité, qu'à opposer nos forces aux forces de l'ennemi. Il ne m'est pas nécessaire de rappeler aux commandants, aux chefs de corps et aux soldats leur devoir et leur bravoure. Le sang des valeureux Slavons coule dans leurs veines. Guerriers, vous défendez la religion, la patrie et la liberté! Je suis avec vous; Dieu est contre l'agresseur!
Pagina 261 - D'un côté, ils faisaient remarquer les restes de la cabane où Kutusow avait campé; plus loin, sur la gauche, la fameuse redoute; elle dominait toute la plaine, et, semblable à une pyramide , s'élevait au milieu d'un désert. En songeant à ce qu'elle avait été et à ce qu'elle était alors , je crus voir le Vésuve en repos. Mais , ayant aperçu au sommet un militaire, dans le lointain, sa figure...
Pagina 281 - Au milieu de cette sombre horreur le soldat, accablé par la neige et le ven't qui venaient sur lui en forme de tourbillon, ne distinguait plus la grande route des fossés , et souvent s'enfonçait dans ces derniers, qui lui servaient de tombeau. Les autres, pressés d'arriver, se traînant à peine, mal chaussés, mal vêtus, n'ayant rien à manger, rien à boire, gémissaient en grelottant, et ne donnaient aucun secours ni marque de pitié à 'ceux qui, tombés en défaillance, expiraient autour...
Pagina 12 - Ses destins doivent s'accomplir. Nous croirait-elle donc dégénérés? Ne serionsnous donc plus les soldats d'Austerlitz? Elle nous place entre le déshonneur et la guerre : le choix ne saurait être douteux. Marchons donc en avant! Passons le Niémen, portons la guerre sur son territoire! La seconde guerre de Pologne...
Pagina 194 - Le reste, allant en foule dans les caves, enfonçait les portes, et, après s'être enivré des vins les plus précieux, emportait d'un pas chancelant son immense butin. » Cet affreux saccage ne se borna point aux seules maisons abandonnées; les malheurs de la ville et l'avidité de la populace les firent toutes confondre, et facilitèrent aux pillards des dévastations aussi grandes que celles de l'incendie.
Pagina 388 - L'hiver était si rude , que les soldats , pour éviter d'être gelés , brûlaient des maisons entières ; tout autour étaient les corps à moitié consumés de ceux qui, pour avoir voulu se chauffer de trop près, et n'ayant pas eu la force de fuir, devinrent la proie des flammes. On voyait aussi des infortunés, noircis par la fumée et par le sang des chevaux qu'ils avaient dévorés...
Pagina 359 - Orcha, jusqu'au 26, jour où elle atteignit la Bérésina, sa marche .fut extrêmement rapide, et le nombre des traîneurs et des égarés s'accrut démesurément. Durant toutes ces opérations... nous marchâmes presque sans interruption, traversant plusieurs villages... les jours étaient si courts, que quoique nous fissions peu de chemin, on faisait route une partie de la nuit, et ce fut la cause pour laquelle tant de malheureux s'égarèrent ou se perdirent; arrivant fort tard au milieu des bivacs...

Bibliografische gegevens