Mémorial de Sainte-Hélène: ou, Journal où se trouve consigné, jour par jour, ce qu'a dit et fait Napoléon durant dix-huit mois, Volume 4

Couverture
 

Autres éditions - Tout afficher

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 298 - Le prince de la Paix doit avoir dans les emplois publics des partisans ; il ya, d'ailleurs, un attachement d'habitude au vieux roi, qui pouvait produire des résultats. Votre entrée à Madrid, en inquiétant les Espagnols , a puissamment servi...
Page 437 - TO A LADY WEEPING.* WEEP, daughter of a royal line, A Sire's disgrace, a realm's decay ; Ah ! happy if each tear of thine Could wash a father's fault away ! Weep — for thy tears are Virtue's tears — Auspicious to these suffering isles ; And be each drop in future years Repaid thee by thy people's smiles ! THE CHAIN I GAVE.
Page 300 - Bayonne, je puis passer les Pyrénées, et, me fortifiant vers le Portugal, aller conduire la guerre de ce côté. « Je songerai à vos intérêts particuliers, n'y songez pas vous-même... Le Portugal restera à ma disposition. Qu'aucun projet personnel ne vous occupe et ne dirige votre conduite : cela me nuirait, et vous nuirait encore plus qu'à moi.
Page 251 - J'ai à me reprocher une tentative sur cette colonie lors du Consulat. C'était une grande faute que d'avoir voulu la soumettre par la force; je devais me contenter de la gouverner par l'intermédiaire de Toussaint. La paix n'était pas encore assez établie avec l'Angleterre. Les richesses territoriales que j'eusse acquises en la soumettant n'auraient enrichi que nos ennemis.
Page 55 - Il n'a plus de politique, de. volonté que celle de ces insulaires perfides qui, étrangers aux malheurs de la guerre, sourient avec plaisir, aux maux du continent. Le Directoire exécutif n'a rien épargné pour donner la paix à l'Europe. La modération de ses propositions ne se ressentait pas de la force de ses armées. Il n'avait pas consulté votre courage, mais l' humanité et l'envie de vous faire rentrer dans vos familles.
Page 126 - ... l'Allemagne n'en sera pas moins ravagée. Quant à moi, monsieur le général en chef, si l'ouverture que j'ai l'honneur de vous faire peut sauver la vie à un seul homme , je m'estimerai plus fier de la couronne civique que je me trouverois avoir méritée , que de la triste gloire qui peut revenir des succès militaires.
Page 115 - Cet ordre du jour acheva de porter le décougement au comble. Les armes tombèrent des mains de chacun, on ne songea pas même à se défendre. Le grand Conseil de l'aristocratie se démit, et rendit la souveraineté au peuple. Une municipalité en fut la dépositaire. Ainsi ces oligarques si fiers, si long-temps ménagés par le général français, dont l'alliance avait été- sollicitée avec autant de bonne foi, tombèrent alors sans aucun moyen de salut.
Page 283 - I - 2Ç 29 moment de tous les avantages contraires, quand cette malheureuse affaire d'Espagne est venue tourner subitement l'opinion contre moi et réhabiliter l'Angleterre. Elle a pu dès lors continuer la guerre; les débouchés de l'Amérique méridionale lui ont été ouverts; elle s'est fait une armée dans la Péninsule, et de là elle est devenue l'agent victorieux, le nœud redoutable de toutes les intrigues qui ont pu se former sur le continent, etc., c'est ce qui m'a perdu!
Page 115 - XII, article 328, de la constitution de la République, et vu l'urgence des circonstances : Le général en chef requiert le ministre de France près la république de Venise, de sortir de ladite ville ; ordonne aux...
Page 141 - Suisse, fit adopter un système différent, sans égard aux mœurs, à la religion et aux localités des cantons. On arrêta de soumettre toute la Suisse à une Constitution unique semblable à celle de la France. Les petits cantons s'irritèrent de perdre leur liberté, et toute la Suisse se souleva à l'aspect d'un bouleversement qui forçait tous les intérêts, allumait toutes les passions. On courut aux armes. Il fallut faire entrer nos troupes et conquérir tout le pays. Du sang fut versé:...

Informations bibliographiques