Mémorial de Sainte-Hélène, Volume 2

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Populaire passages

Pagina 180 - Le Gouvernement était confié à cinq personnes sous le nom de Directoire ; la Législature à deux Conseils, dits des Cinq Cents et des Anciens.
Pagina 185 - On se prépara à la journée du 13 vendémiaire. Le général Bonaparte, attaché depuis quelques mois à la direction du mouvement des armées de la République, était dans une loge à Feydeau, lorsque de ses amis le prévinrent de la scène singulière qui se passait. Il fut curieux d'observer les détails d'un si grand spectacle. Voyant les troupes conventionnelles repoussées, il courut aux tribunes de l'assemblée pour y juger de l'effet de cette nouvelle, et suivre les développements et...
Pagina 184 - Menou, accompagné des représentans du peuple, commissaires près de l'armée de l'intérieur, se rendit avec un corps nombreux de troupes au lieu des séances de la section Lepelletier, pour y faire exécuter le décret de la convention ; infanterie, cavalerie, artillerie, tout fut entassé dans la rue Vivienne, à l'extrémité de laquelle est le couvent des filles Saint- Thomas.
Pagina 331 - Si je l'avais été, je régnerais encore peut-être; mais eux, bien sûrement, et depuis longtemps ils ne régneraient plus. « Dans la grande cause dont je me voyais le chef et l'arbitre, deux systèmes se présentaient à suivre : de faire entendre raison aux rois par les peuples, ou de conduire à bon port les peuples par les rois; mais on sait s'il est facile d'arrêter les peuples quand une fois ils sont lancés : il était plus naturel de compter un peu sur la sagesse et l'intelligence des...
Pagina 220 - ... l'artillerie de siège et de campagne est arrivée. Soldats, la patrie a droit d'attendre de vous de grandes choses : justifierez-vous son attente? Les plus grands obstacles sont franchis, sans doute ; mais vous avez encore des combats à livrer, des villes à prendre, des rivières à passer.
Pagina 183 - Convention , et y manifestaient hautement leur opinion. La Convention cependant croyait encore que toute cette agitation se calmerait aussitôt que les provinces auraient manifesté leur opinion par l'acceptation de la constitution et des lois additionnelles. Elle...
Pagina 341 - Mais il n'ya jamais eu analogie. Le cheval faisait des courbettes ; il était bien dressé : mais je le sentais frémir. Avec le peuple, c'est autre chose. La fibre populaire répond à la mienne. Je suis sorti des rangs du peuple : ma voix agit sur lui.
Pagina 219 - Le moindre événement douteux eût donc rencontré beaucoup d'esprits disposés à l'exagération. Des officiers, même des généraux, ne concevaient pas qu'on osât songer à la conquête de l'Italie avec aussi peu d'artillerie, sans presque de cavalerie et avec une armée aussi 'faible, que les maladies et l'éloignement de la patrie allaient affaiblir chaque jour. On trouve des traces de ces sentiments de l'armée, dans la proclamation suivante du général en chef, qu'il adressa à ses soldats...
Pagina 219 - Dénués de tout, vous avez suppléé à tout. Vous avez gagné des batailles sans canons, passé des rivières sans ponts, fait des marches forcées sans souliers, bivouaqué sans eau-de-vie et souvent sans pain. Les phalanges républicaines, les soldats de la liberté étaient seuls capables de souffrir ce que vous avez souffert.
Pagina 220 - ... ennemis sont confondus et tremblants. Mais, soldats, vous n'avez rien fait puisqu'il vous reste encore à faire. Ni Turin ni Milan ne sont à vous; les cendres des vainqueurs de Tarquin sont encore foulées par les assassins de Basseville (1).

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