Oeuvres philosophiques

Voorkant
Charpentier, 1843 - 368 pagina's
 

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Pagina 107 - Or, la prescience en Dieu est la même chose que la connaissance. Si vous le considérez par rapport à sa connaissance et à sa puissance, toutes choses lui sont également présentes. Il connaît très-parfaitement tout ce qui est, et il prévoit, il sait par avance tout ce qui sera, aussi parfaitement qu'il connaît ce qui est. Comme donc sa connaissance n'influe en rien sur les choses qui sont actuellement, sa prescience aussi ne peut avoir aucune influence sur celles qui sont à venir. J'avoue...
Pagina xxvi - Quelque chose a existé de toute éternité, puisque quelque chose existe aujourd'hui ; 2° Un être indépendant et immuable a existé de toute éternité; car, le monde étant un assemblage de choses contingentes, qui n'a pas en soi la raison de son existence, il faut que cette raison se trouve ailleurs, dans un être distingué de l'ensemble des choses produites, par conséquent indépendant, par conséquent immuable; 3...
Pagina 92 - ... chaque détermination de la volonté de l'homme doit nécessairement être produite par quelque cause extérieure, et celle-ci par une troisième; d'où ils concluent que la liberté de la volonté n'est qu'une chimère. Ils disent en second lieu que la pensée avec tous ses modes...
Pagina 101 - Hobbes que la pensée et la volonté peuvent être et sont en effet des qualités de la matière, tout cela ne déciderait point en leur faveur la question présente sur la liberté, et ne prouverait pas qu'une volonté libre fût une chose impossible ; car, puisque nous avons déjà démontré que la pensée et la volonté ne peuvent pas être des productions de la figure et du mouvement, il est clair que tout homme qui suppose que la pensée et la volonté sont des qualités de la matière , doit...
Pagina 95 - ... du monde la plus absurde et la plus contradictoire. Outre que par surabondance de droit, j'ai démontré de plus dans le commencement de ce chapitre, que le pouvoir de commencer le mouvement est une chose non-seulement possible, mais aussi certaine, et que c'est un pouvoir qui peut être communiqué à des êtres finis, puisqu'il se trouve actuellement dans l'homme. Je dis en second lieu que la pensée et la volonté n'étant point des qualités de la matière, elles ne peuvent pas, par conséquent,...
Pagina 27 - Mais il est de la dernière évidence que le monde matériel n'existe pas de la sorte; car la nécessité absolue d'exister et la possibilité de n'exister pas étant des idées contradictoires, il est évident que le monde matériel ne peut pas exister nécessairement, si je puis sans contradiction concevoir ou qu'il pourrait ne pas être, ou qu'il pourrait être tout autre qu'il n'est aujourd'hui. Or, qu'y at-il de plus facile à concevoir que cela ? Soit que je considère la forme de l'univers...
Pagina 93 - ... distincte du corps , et qu'on supposerait que la pensée et la volonté ne sont que des qualités de la matière , cela même ne prouverait pas que la liberté de la volonté fût une chose impossible. Je dis premièrement , que tout effet ne peut pas être produit par des causes externes, mais qu'il faut, de toute nécessité, reconnaître un commencement d'action, c'est-à-dire, un pouvoir d'agir indépendamment d'aucune action antécédente, et que ce pouvoir peut être et se trouve actuellement...
Pagina 102 - ... que toutes les opérations de l'âme sont nécessaires; c'est-à-dire que, lorsqu'il s'agit de prouver que l'âme n'est que pure matière, ils supposent la matière capable nonseulement de figure et de mouvement, mais aussi d'autres propriétés inconnues. Au contraire, s'agit-il de prouver que la volonté et les autres opérations de l'âme sont des choses nécessaires, ils dépouillent la matière de toutes ces prétendues propriétés inconnues, et n'en font qu'un pur solide, composé de figure...
Pagina 77 - Être indépendant et immuable , de qui tous les autres êtres tirent leur origine, ou admettre une succession infinie d'êtres dépendants et sujets au changement, qui se sont produits les uns les autres dans un progrès à l'infini, sans aucune cause première et originale. Suivant cette dernière supposition, il n'ya rien dans l'univers qui existe par lui-même et nécessairement. Or, si rien n'existe nécessairement, il est évident qu'il est tout aussi possible que rien n'ait existé de toute...
Pagina 149 - Je réponds à l'autre argument , que l'espace est une propriété de la substance qui existe par elle-même, et non pas une propriété de toute autre substance. Toutes les autres substances sont dans l'espace, et l'espace les pénètre, mais la substance existante par elle-même n'est pas dans l'espace et n'en est pas pénétrée.

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