Oeuvres philosphiques de Leibniz: avec une introduction et des notes, Volume 2

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Pagina 87 - Dieu est la première raison des choses : car celles qui sont bornées, comme tout ce que nous voyons et expérimentons, sont contingentes et n'ont rien en elles qui rende leur existence nécessaire; étant manifeste que le temps, l'espace et la matière, unies et uniformes en elles-mêmes et indifférentes à tout, pouvaient recevoir de tout autres mouvements et figures, et dans un autre ordre.
Pagina 3 - L'amour est cette affection qui nous fait trouver du plaisir dans les perfections de ce qu'on aime, et il n'ya rien de plus parfait que Dieu ni rien de plus charmant. Pour l'aimer, il suffit d'en envisager les perfections; ce qui est aisé, parce que nous trouvons en nous leurs idées. Les perfections de Dieu sont celles de nos âmes, mais il les possède sans bornes : il est un...
Pagina 65 - Ils mettent au-dessus de la raison ce qu'on ne saurait comprendre et dont on ne saurait rendre raison. Mais contre la raison sera tout sentiment qui est combattu par des raisons invincibles, ou bien dont le contradictoire peut être prouvé d'une manière exacte et solide.
Pagina 3 - Ihéologie naturelle : ses sectateurs les répandirent même parmi les nations les plus reculées de l'Asie et de l'Afrique, où le christianisme n'avait point été porté ; et ils abolirent en bien des pays les superstitions païennes, .contraires à la véritable doctrine de l'unité de Dieu et de l'immortalité des âmes.
Pagina 183 - Il ya véritablement deux principes, mais ils sont tous deux en Dieu, savoir son entendement et sa volonté. L'entendement fournit le principe du mal, sans en être terni, sans être mauvais; il représente les natures, comme elles sont dans les vérités éternelles; il contient en lui la raison pour laquelle le mal est permis ; mais la volonté ne va qu'au bien.
Pagina 210 - L'empire de sa volonté ne regarde que » l'exercice de sa puissance; il ne produit hors de lui actuellement » que ce qu'il veut , et il laisse tout le reste dans la pure possibilité. » De là vient que cet empire ne s'étend que sur l'existence des créa» tures, il ne s'étend point aussi sur leurs essences.
Pagina 96 - Les anciens attribuaient la cause du mal à la matière, qu'ils croyaient incréée et indépendante de Dieu; mais nous qui dérivons tout être de Dieu, où trouveronsnous la source du mal ? — La réponse est qu'elle doit être cherchée dans la nature idéale de la créature, autant que cette nature est renfermée dans les vérités éternelles qui sont dans l'entendement de Dieu indépendamment de sa volonté.
Pagina 96 - Aujourd'hui, quelques bornes qu'on donne ou qu'on ne donne pas à l'univers , il faut reconnaître qu'il ya un nombre innombrable de globes , autant et plus grands que le nôtre , qui ont autant de droit que lui à avoir des habitants raisonnables, quoiqu'il ne s'ensuive point que ce soient des hommes.
Pagina 347 - Les appartements allaient en pyramide; ils devenaient toujours plus beaux à mesure qu'on montait vers la pointe, et ils représentaient de plus beaux mondes. On vint enfin dans le suprême qui terminait la pyramide et qui était le plus beau de tous; car la pyramide avait un commencement, mais on n'en voyait point la fin; elle avait une pointe, mais point de base; elle allait croissant à l'infini. C'est, comme la déesse l'expliqua, parce qu'entre une infinité de mondes possibles, il ya le meilleur...
Pagina 88 - Or, cette suprême sagesse, jointe à une bonté qui n'est pas moins infinie qu'elle, n'a pu manquer de choisir le meilleur. Car , comme un moindre mal est une espèce de bien, de même un moindre bien est une espèce de mal , s'il fait obstacle à un bien plus grand : et il y aurait quelque chose à corriger dans les actions de Dieu , s'il y avait moyen de mieux faire.

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