Table du règne végétal, selon la méthode de Jussieu, Volume 1

Voorkant
Drissonier, 1798
 

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Populaire passages

Pagina ii - ... qu'on peut descendre par des degrés presque insensibles de la créature la plus parfaite jusqu'à la matière la plus informe, de l'animal le mieux organisé jusqu'au minéral le plus brut...
Pagina xiv - J'ai donc suivi l'ordre que gardent les parties des plantes dans lesquelles se trouvent les notes principales et distinctives des familles, et sans me borner à une seule partie, j'en ai souvent considéré plusieurs ensemble.
Pagina xiii - Roy trop difficile, j'ai cru apercevoir dans les plantes une affinité, suivant les degrés de laquelle on pourrait les ranger en diverses familles comme on range les animaux.... Cette relation entre les animaux et les végétaux m'a donné occasion de réduire les plantes en certaines familles, par comparaison aux familles des hommes, et comme il m'a paru impossible de tirer les caractères de...
Pagina 228 - Le poirier de sa fleur blanchit souvent le frêne : Et le porc, sous l'ormeau, broya le fruit du chêne. Cet art a deux secrets dont l'effet est pareil : Tantôt, dans l'endroit même où le bouton vermeil Déjà laisse échapper sa feuille prisonnière. On fait avec l'acier une fente légère ; Là, d'un arbre fertile on insère un bouton, De l'arbre qui l'adopte utile nourrisson : Tantôt des coins aigus entr' ouvrent avec force Un tronc dont aucun nœud ne hérisse l'écorce : A ses branches succède...
Pagina 228 - Un tronc ^ dont aucun naeud ne hérisse l'écorce ; A ses branches succède un rameau plus heureux ; Bientôt ce tronc s'élève en arbre vigoureux , Et , se couvrant des fruits d'une race étrangère , Admire ces enfants dont il n'est pas le père.
Pagina 96 - ... qui prend de l'accroissement et devient un fruit parfait. Les expériences qui ont été faites par les Chimistes sur la végétation , donnent lieu de croire que la lumière se combine avec quelques parties des plantes , et que c'est à cette combinaison qu'est due la variété des cou-» leurs que nous admirons dans les corolles.
Pagina 256 - Panais, etc. les pédoncules des fleurs partent tous d'un même point, d?où ils divergent ensuite comme les rayons d'un parasol. L*ensemble de toutes ces fleurs porte le nom d'Ombelle générale.
Pagina xii - Cette prétention qu'ont les botanistes , d'établir des systèmes généraux , parfaits et méthodiques , est donc peu fondée ; aussi leurs travaux n'ont pu aboutir qu'à nous donner des méthodes défectueuses , lesquelles ont été successivement détruites les unes par les autres , et ont subi le sort commun à tous les systèmes fondés sur des principes arbitraires ; et ce qui a le plus contribué à renverser les unes de ces méthodes par les autres , c'est la liberté que les botanistes...
Pagina 356 - Les cantharides dépouillent eu peu de jours les frênes de toutes leurs feuilles. « Les ormes et les saules , sur lesquels la phalène , appelée cossus , a déposé ses œufs , dit Ventenat , sont , pour ainsi dire, dès cet instant voués à la mort. Les chenilles qui sortent de ces œufs vivent deux ans avant de se changer en papillon. Durant ce long espace de tems , elles rongent, avec leurs mandibules dures et cornées , tout le bois imparfait ; l'écorce se détache du tronc par grandes plaques,...
Pagina 25 - Cette remarque , faite sur quantité d'arbres, semble prouver que l'aubier se convertit plus promptement en bois dans les arbres vigoureux , que dans ceux qui sont languissans.

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