Pièces inédites sur les règnes de Louis XIV, Louis XV et Louis XVI: ouvrage dans lequel on trouve des mémoires, des notices historiques et des lettres de Louis XIV, de madame de Maintenon, et des maréchaux de Villars, de Berwick et d'Asfeld, etc. : et la Chronique scandaleuse de la cour de Philippe d'Orleans, régent de France, écrite par le duc de Richlieu, etc., etc., tome premiere [-second], Volumes 1 à 2

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Page 406 - CAR tel est notre plaisir. En témoin de quoi Nous avons fait mettre notre scel à cesdites Présentes. DONNÉ à Versailles le neuvième jour du mois d'Août, l'an de grâce mil sept cent soixante dix sept, et de notre Règne le quatrième, Signé : Louis : et plus bas.
Page 268 - M. d'Usson ; généralement tout « leur bagage, quantité d'étendards, drapeaux, tim« bales, dont on ne sait pas encore le nombre. Jamais « armée n'a fait un plus grand butin : mais l'on doit « cette louange aux troupes, qu'elles ont traversé les « bagages sans qu'aucun homme ait quitté les rangs; « et hors les hussards, qui n'ont fait que piller, au« cun cavalier ni soldat n'a eu part au butin qu'après « l'affaire entièrement consommée.
Page 404 - A ces causes nous avons fait, constitué, ordonné et établi , faisons, constituons, ordonnons et établissons , par ces présentes , signées de notre main...
Page 325 - J'aurai l'honneur de vous dire, Madame, que je ne suis brouillé avec personne dans l'armée, et que les gens de bien et de courage, ceux qui comptent plus sur leurs actions que sur la cabale, me regardent comme leur unique ressource. Mais ce nombre diminue tous les jours. Nous voyons depuis plusieurs années l'esprit de cour régner dans les armées, et comment cela ne...
Page 311 - Je fais ici la plus sur« prenante campagne qui ait jamais été !» : c'est un « miracle que nos subsistances, et une merveille que « la vertu et la fermeté du soldat à souffrir la faim. « On s'accoutume à tout : je crois cependant que « l'habitude de ne pas manger n'est pas bien facile à
Page 235 - J'espère, de celui qu'elle m'a fait de « me mettre à la tête de ses armées, les plus sensibles « récompenses pour moi ; c'est la gloire de lui rendre « de grands services. Qu'elle ne craigne jamais que « mon intérêt particulier ait la moindre part à mes « actions. J'ose dire que je suis né véritable et ver« tueux. Peut-être qu'avec certains généraux il fau...
Page 53 - Dans cette ouverture, on plaça une armoire dont les battants pouvaient s'ouvrir également du côté de la princesse et dans la petite chambre. Le duc fut possesseur de la chambre, et la princesse eut la possession de l'armoire, avec la faculté d'ouvrir au duc aux heures qu'elle lui indiquerait. Par cette invention, le Régent avoit voulu...
Page 272 - ... et la présente n'étant pour autre fin, je prie Dieu qu'il vous ait, monsieur le chevalier de Lance, en sa sainte garde.
Page 318 - Il est surprenant que l'on voye approcher une bataille qui doit décider du sort de l'État, sans que personne parte pour s'y trouver; quand Charles-Quint assiégea Metz, tous les princes du sang et ce qu'il y avoit de gens de qualité la plus distinguée s'y jetèrent; j'espère, avec l'aide de Dieu, que tout ira bien où je...
Page 300 - ... nous arriver. Mon espérance est en Dieu, et en vous, qui ne vous laisserez pas surprendre et qui ne pouvez être accablé que par le nombre; au reste, je ne cesse de persécuter le Roy, M. de Chamillart et M. Desmaretz, pour votre subsistance. Nos maréchaux de France sont persuadés que si le Roy étoit bien servi, nous poumons encore soutenir la guerre : ils ont, Monsieur, une très grande opinion de vous.

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