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basses, peu aérées, et d'une alimentation médiocre. Généralement ces dégénéres cences avaient commencé par des érysipèles siégeant dans les vaisseaux lymphatiques, le tissu cellulaire et la peau des personnes soumises à de mauvaises conditions hygiéniques.

Au Brésil on n'est point dans l'habitude d'ablutions répétées. Ses habitants ne sont point mahométans, l'eau froide n'y serait donc pour rien. Dans les pays que j'ai parcourus l'éléphantiasis des Arabes règne endémiquement et offre diverses périodes, depuis l'inflammation érysipélateuse jusqu'à la tuméfaction et l'ulcération de la peau. L'éléphantiasis au Brésil n'attaque généralement qu'un membre inférieur ou bien il se borne au scrotum où aux grandes lèvres.

M. JANSSENS. MM. Clot-Bey et Larrey n'accordent pas non plus à ces ablutions froides la valeur d'une cause déterminante absolue : ils n'émettent à ce sujet qu'une *55 1157872 016215204 opinion dubitative.

M. CROCQ. Je ne crois pas non

les ablutions d'eau froide puissens an

influer d'une manière quelconque sur le développement de la maladie dont nous parlons, car nous ne voyons pas que les ablutions sur les bras, sur la poitrine, sur les parties gênitales déterminent soit des hypertrophies de la peau soit des parties quelconques, chez les personnes qui font un fréquent usage de l'eau froide. Si cela devait avoir quelque effet, nous verrions fréquemment se produire cette infirmité, tant au scrotum que sur d'autres parties du corps.

M. PARIGOT. Si j'ai bien compris M. Janssens, l'eau froide ne serait considérée que comme ayant une action relative. Ainsi l'individu qui ferait un abus d'eau froide dans les pays où la maladie règne serait plutôt exposé que les autres. Il est certain que l'eau froide ne pourrait elle seule produire cette maladie, sans cela dans les pays où l'on s'en sert beaucoup on la rencontrerait fréquemment. Ce ne serait donc jamais que d'une manière relative que l'eau pourrait concourir au développement de cette maladie. Du reste, je crois qu'il faut considérer ces sortes d'affections comme des formes protéiques de diathèse scrofuleuse, formes qui prédominent suivant les localités; c'est ainsi qu'on rencontre dans des

(1) En mentionnant, il y a deux mois, la présentation de ce bandage, nous avons omis de dire que M. Beaupoil en avait déposé un certain nom

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Je ne puis done adopter, avec l'honorable rapporteur, l'opinion qui attribue la cause de cette infirmité chez les peuples mahométans à des ablutions trop répé tées, par la raison d'abord que j'ai rencontré des cas de cette espèce chez des individus qui, pas plus que les habitants des pays que nous venons de citer, n'avaient recours à la pratique religieuse des musulmans, et parce que en second lieu, si telle en était la cause réelle, il est évident que l'éléphantiasis occuperait bien plutôt des régions plus souvent exposées que le scrotum ou les jambes à des causes de refroidissements brusques.

Personne ne, demandant plus la parole, les conclusions du rapport sont mises aux voix et adoptées.

L'ordre du jour appelle la lecture da rapport sur le nouveau bandage herniaire présenté par M. le docteur Beaupoil, membre correspondant à Ingrandes. Ce rapport n'étant pas prêt il sera porté à l'ordre du jour de la séance du mois d'octobre (4) dan 1997

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Académie royale de médecine de
Belgique.

Séance du 11 juillet 1887.
Président : M. FALLOT.
Secrétaire: M. Sauveur.

Mme veuve Carswell exprime ses regrets que l'Académie ait été oubliée dans les informations qu'elle a fait donner pour annoncer la mort de son mari.

En adressant à la Compagnie un exemplaire de sa publication sur les affections des voies urinaires chez l'homme, M. le docteur Jarjavay lui fait part de son désir d'être admis à être associé à ses travaux avec le titre de membre correspondant.

Le collége supérieur de Stockholm, qui échange ses publications avec celles de l'Académie, lui adresse le rapport de ses travaux pour l'année 1854.

Un mémoire est arrivé en réponse à la question que la compagnie a mise au concours sur les maladies particulières aux ouvriers travaillant dans les mines de houille de notre pays. Ce travail porte pour épigraphe: Une bonne critique fait du bien aux auteurs. - Feuilleton. »

Après ces communications, M. le président annonce à ses collègues qu'ils recevront, à la reprise des travaux académiques, qui aura lieu à la fin du mois de septembre prochain, le nouveau catalogue des livres de la bibliothèque de l'Académie. M. François ayant remarqué, pendant qu'il exerçait la médecine dans la province de Hainaut, que les ouvriers employés dans l'intérieur des mines de houille, étaient rarement atteints de phthisie pulmonaire, s'est posé la question de savoir si ce genre de travail ne prévient pas le développement de cette maladie.

L'intérêt qui s'attache à cette question, le porte à proposer à l'Académie de nommer une commission chargée de rédiger une série de questions propres à élucider le point dont il s'agit, et à demander ensuite le concours du gouvernement pour les faire adresser aux médecins attachés aux exploitations houillères du royaume, avec demande de vouloir y répondre après une observation attentive et suffisante des faits qui se présenteront à leur observation.

Cette motion ayant été appuyée, MM. Mareska, François, Didot, Boulvin, Vanden Broeck, Fallot, Martens et Verheyen obtiennent successivement la parole.

M.

Après la clôture de la discussion, Fallot propose de confier à une commission de trois membres le soin d'examiner

les questions posées par M. François à titre d'indication. Cette proposition est accep tée, et comme la Compagnie est à la veille d'entrer en vacances, elle décide que le travail de la commission sera considéré comme définitif.

L'Académie décide également que le bureau désignera les membres dont la commission sera composée et qu'il transmettra son travail à M. le Ministre de l'intérieur.

Les membres appelés à former la commission sont : MM. François, Boulvin et Didot.

RAPPORTS ET DISCUSSIONS.-1. Rapport de la deuxième section sur une notice de M. le docteur Hambursin, relative à la scarlatine épidémique qui a régné à Namur, en 1855. M. Van Coetsem, rap

porteur.

La section propose de remercier M. Hambursin de sa communication et de déposer son travail aux archives de la compagnie.

La dernière partie de cette proposition donne lieu à une discussion dans laquelle MM. Didot, Van Coetsem, François, Stas, Vanden Broeck et Mareska sont successivement entendus, et à la suite de laquelle la Compagnie décide que le гарport de la section sera imprimé pour être ultérieurement discuté.

2. Rapport de la commission qui a été chargée d'examiner un travail manuscrit de M. Burin du Buisson, sur la présence du manganèse dans le sang et de sa valeur en thérapeutique. M. Van Coetsem, rapporteur.

Ce travail ayant été publié depuis sa présentation à l'Académie, la commission propose de remercier M. Burin de sa communication, de l'engager à continuer ses recherches, et de déposer son mémoire dans les archives de l'Académie.

Ces conclusions sont mises aux voix et adoptées sans observation.

3. Rapport de la troisième section sur la communication de M. Pasquier-Nalinne, pharmacien à Fleurus, relative à la substitution de la fécule de bryone à l'amidon, dans la confection des bandages chirurgicaux. M. Gouzée, rapporteur.

Les conclusions de ce rapport sont ainsi conçues : La fécule de bryone, quand elle est convenablement débarrassée du principe âcre que contient la racine, peut remplacer l'amidon, dans le collage des bandages.

Ces conclusions soulèvent une discussion, dans laquelle interviennent MM. Lebeau, Didot, Stas, Vanden Broeck,

Hensmans et François. Elles sont ensuite mises aux voix et adoptées.

4. Discussion du rapport de la commission chargée de l'examen des questions relatives à la vaccine. M. Marinus, rapporteur.

ce

M. le président accorde la parole à M. Crocq; à une heure et demie, membre demande à pouvoir suspendre son discours pour le reprendre à une prochaine séance. Cette demande est acceptée.

COMITÉ SECRET. Avant l'ouverture de la séance générale, l'Académie a procédé à la nomination de la commission chargée de l'examen des mémoires attendus en réponse à la question proposée sur les affections particulières aux ouvriers employés dans l'intérieur des mines de houille de notre pays.

Les membres que le scrutin secret appelle à faire partie de cette commission sont MM. François, Boulvin, Chandelon, Fossion et Fallot. Ce n'est qu'après l'époque fixée pour l'envoi des mémoires, que celui que la Compagnie a reçu, lui sera adressé.

La Compagnie entend ensuite la lecture du rapport rédigé par M. Martens, au nom de la commission qui a été chargée d'examiner, à la demande de M. le ministre de l'intérieur, les pièces que son département a reçues au sujet des accidents qui se sont produits, le 4 août 1856, au hameau d'Hambraine, sur des femmes et sur des enfants qui recucillaient, pour la nourriture du bétail, des herbes parmi lesquelles se trouvait l'heracleum spondylium, plante vulgairement appelée le panais des vaches.

M. le président rappelle à la compagnie, qu'aux termes de l'art. 66 du règlement, le gouvernement reçoit seul communication des rapports faits sur les demandes qu'il adresse à l'Académie; › mais qu'il espère que M. le ministre de l'intérieur ne se refusera pas de permettre l'insertion du rapport de M. Martens dans le bulletin de la séance, ce rapport étant purement scientifique et présentant un grand intérêt. Le bureau se propose, dit-il, d'exposer sa demande à M. le ministre. La Compagnie applaudit à la pensée du bureau.

La séance est levée à deux heures.

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sur l'origine et les conditions de développe ment de la mucédinée du muguet (oïdium albicans). Voici les conclusions de ce travail :

1o Les concrétions d'apparence pultacée, connues des cliniciens sous le nom de muguet, sont constituées par un champignon de la famille des mucédinées (oïdium albicans.)

2o Sans recourir à l'hypothèse des générations spontanées, nous admettons que l'oïdium provient de spores disséminées dans l'atmosphère, dont quelques-unes se fixent à l'entrée du tube digestif et s'y dé veloppent.

3 Si le muguet doit son origine à des spores apportées par l'air, ces spores étant nécessairement plus abondantes là où rè gne la maladie, l'invasion du cryptogame est plus imminente pour ceux qui habitent ces lieux.

Un espace confiné, une salle de malades, par exemple, où se trouvent des sujets atteints de muguet, peut donc, en quelque sorte, constituer un foyer d'infection, le cryptogame se transmettant d'un individu contaminé à un individu sain par l'intermédiaire de l'air.

4o Il existe un autre mode de propagation par contagion proprement dite, comme le démontrent les expériences, suivies de succès, dans lesquelles des filaments byssoïdes, empruntés à un enfant malade, et portés dans la bouche saine d'un autre enfant, ont reproduit le muguet chez celui-ci.

fatale

5 Mais les spores en suspension dans l'atmosphère qui viennent s'attacher à la muqueuse buccale, ou les filaments de thallus qui sont apportés accidentellement dans la bouche, ne produisent pas ment le muguet. Le développement de ce champignon microscopique exige des conditions qui ne se rencontrent que dans certains états morbides. Les maladies dans lesquelles on a le plus souvent occasion d'observer le muguet sont les dérangements des voies digestives chez les enfants du premier âge, et, chez les adultes, la phthisie pulmonaire à sa dernière période, la fièvre typhoïde et les angines.

Dans ces affections diverses on retrouve un caractère commun: c'est l'état morbide des voies digestives, avec altération des sécrétions buccales, qui, d'alcalines, sont devenues acides.

6o Tout porte à penser que cette réaction est la condition d'où dépend le déve loppement de l'oïdium albicans; car, d'une part, elle est constante tant que la végétation cryptogamique est progressive ou au

moins stationnaire; d'autre part, on sait que l'état acide des liqueurs tenant en dissolution des matières organiques favo rise singulièrement l'apparition des moisissures; enfin la clinique nous enseigne qu'en dehors des agents de destruction mécaniques ou caustiques il n'y a pas de meilleur moyen de le faire disparaître sans retour que d'employer les alcalins.

7o Les spores de l'oïdium albicans, rencontrant donc un milieu acide, y germent rapidement comme dans un terrain qui leur couvient; leurs filaments se développent, soit dans les amas de cellules épithéliales en desquamation, mêlés à des concrétions de mucus altéré et à des parcelles alimentaires, soit dans l'intervalle laissé entre le derme muqueux et l'épithélium soulevé, soit enfin dans les cavités glandulaires. Le cryptogame vit uniquement aux dépens de cet humus approprié; il ne pénètre pas dans l'interstice des tissus ct n'emprunte rien aux sucs en circulation : c'est donc un faux parasite. D'ailleurs la présence de l'oxygène est utile à l'oïdium albicans comme aux autres mucédinées; les régions accessibles à l'air sont précisé ment celles où il pullule.

8 La production du muguet est donc un simple accident, un épiphénomène, si l'on veut, dans le cours d'affections variables quant à leur nature et à leur gra

vité.

9° Toutefois il peut constituer une complication en ce sens que, bouchant les conduits glandulaires tapissant les surfaces muqueuses d'une couche plus ou moins épaisse et continue, entretenant la fermentation acide des produits sécrétés, à la manière du cryptogame de la levure (torula cerevisia) pour la fermentation alcoolique, irritant même par sa présence les surfaces sur lesquelles il s'est fixé, il s'opposerait ainsi, pendant un certain temps, au retour vers l'état normal.

10° Quelques conséquences thérapeutiques peuvent être déduites de toutes ces propositions: d'abord il importe de soustraire les enfants sains au voisinage et surtout au contact des sujets attaqués par le cryptogame; ensuite, si le muguet est développé, il faut en débarrasser mécaniquement les régions envahies ou même le détruire sur place avec le nitrate d'argent; lotionner ces régions avec une solution fortement alcaline, et même administrer l'eau de Vichy en boisson, pourvu qu'il n'y ait pas de contre-indications tirées de l'état général du sujet. En un mot, c'est dans la pseudo-diphthérite du muguet qu'il faut chercher le triomphe des alca

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FORCEPS. M. FÉLIX HATIN lit un mémoire intitulé: De l'application du forceps avec l'introduction d'une seule main.

La méthode de M. Hatin a pour caractères essentiels : 1o le choix tout facultatif de la main à introduire et de la branche à placer en premier; 2o l'introduction totale de cette main, donnée comme précepte obligatoire, quand on opère au-dessus ou au niveau du détroit supérieur et même dans l'excavation pelvienne; 3o et enfin l'emploi de cette seule et même main pour guider successivement les deux branches du forceps.

Ces propositions avaient déjà été formulées par l'auteur dans un mémoire présenté à l'Académie de Médecine au mois de septembre 1851; elles furent, à cette époque, appuyées par M. Chailly-Honoré, rapporteur, et vivement combattues par d'autres membres de la commission, et notamment par M. le professeur P. Dubois.

L'auteur, dans ce nouveau travail, discute successivement les objections faites à son procédé, et cherche à le défendre contre des modifications qui, sous prétexte de perfectionnement, en altéreraient la simplicité.

L'accoucheur, dit M. Hatin, trouve dans le choix facultatif de la main un soulagement pour sa mémoire, une commodité plus grande pour sa manœuvre, une économie de temps, quelques chances de succès de plus, quelques anxiétés de moins pour la patiente, et pour lui-même l'affranchissement des perplexités du choix à faire, surtout quand ces perplexités naissent des desiderata d'un diagnostic incertain.

L'introduction de la main tout entière donne à l'application du forceps une facilité et surtout une sécurité qu'on ne saurait obtenir avec le procédé ordinaire. Avec cette méthode, plus de tâtonnements, plus de fausses routes. Tout devient clair et précis position de la tête, engorgement simple ou multiple, conformation du bassin, tumeurs anormales, rigidité ou inertie des parties maternelles, tous ces différents: points d'interrogation sont éclairés avec une certitude mathématique,

Vь L'emploi d'une seule et même main rend l'application du forceps plus sûre, et plus régulière, et le placement de la seconde branche presque aussi facile que celui de la première. Dans le procédé de l'auteur, la première branche étant placée et maintenue, la main introduite n'abandonne pas pour cela la téte; elle la contourne quand elle est libre, ou passe audessous d'elle quand elle est engagée pour gagner la région opposée du bassin, et, dans tous les cas, elle permet de constater les déplacements, s'il s'en produit, et d'y remédier immédiatement, sans retrait de la branche, sans réintroduction de la main.

Pour le second temps de l'opération l'avantage ne serait pas moins saillant. La main occupe la région où la seconde branche va venir se placer. Il n'y a donc point à violenter la vulve pour la franchir de nouveau, et, conséquemment, il n'y a point de raisons pour que la patiente s'agite, ou que la deuxième introduction de la main (qui est supprimée dans ce procédé) déplace la première branche. Quant à la seconde, elle glisse avec facilité sur le poignet, puis sur la région palmaire de l'opérateur, et arrive sur la tête du fœtus avec toutes les chances d'une bonne et régulière application. (Comm. MM. Moreau, Depaul et Cazeaux, rapporteur.)

Séance du 18 août 1857.

M. LE SECRÉTAIRE perpétuel donne lecture d'une lettre adressée à l'Académie par M. Manec, dans laquelle l'auteur pro

teste contre l'assertion de M. Robert, qui, dans la discussion sur les anesthésiques, avait cité son nom au nombre des praticiens qui ont eu le malheur de perdre des malades par l'emploi du chloroforme. Je n'ai, dit ce chirurgien, jamais perdu un seul malade, soit en ville, soit dans les hôpitaux, par l'emploi des anesthésiques.

ÉLECTIONS.-M. LE PRÉSIDENT annonce à l'Académie que l'ordre du jour appelle l'élection de deux associés nationaux, et qu'aux termes du règlement on doit voter par bulletins individuels, c'est-à-dire ne contenant qu'un nom, et sur la présentation de listes multiples. Le candidat, pour être élu, doit réunir la majorité absolue des voix.

La première liste, arrêtée par la commission en comité secret, dans la dernière séance, comprend les trois noms suivants: MM. Sédillot, Goyrand, Bonnet.

Après que chaque académicien inscrit a déposé son vote dans l'urne à l'appel de son nom, M. le président procède au dépouillement du scrutin.

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Nombre des votants, 52; majorité absolue, 27.

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