Oeuvres poétiquesJ.L.J. Brière, 1825 - 480 pages |
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Fréquemment cités
Page 247 - Ses rivaux obscurcis autour de lui croassent; Et son trop de lumière, importunant les yeux, De ses propres amis lui fait des envieux. La mort seule ici-bas, en terminant sa vie, Peut calmer sur son nom...
Page 311 - Un rimeur, sans péril , delà les Pyrénées • , Sur la scène en un jour renferme des années : Là souvent le héros d'un spectacle grossier , Enfant au premier acte , est barbon au dernier.
Page 293 - Tout doit tendre au bon sens: mais, pour y parvenir, Le chemin est glissant et pénible à tenir; Pour peu qu'on s'en écarte, aussitôt on se noie. La raison pour marcher n'a souvent qu'une voie.
Page 318 - Comme ces dieux éclos du cerveau des poètes ; Mettent à chaque pas le lecteur en enfer, N'offrent rien qu'Astaroth, Belzébuth, Lucifer. De la foi d'un chrétien les mystères terribles D'ornements égayés ne sont point susceptibles.
Page 314 - Bientôt l'amour, fertile en tendres sentiments. S'empara du théâtre ainsi que des romans. De cette passion la sensible peinture Est pour aller au cœur la route la plus sûre.
Page 295 - N'offrez rien au lecteur que ce qui peut lui plaire. Ayez pour la cadence une oreille sévère : Que toujours dans vos vers le sens coupant les mots Suspende l'hémistiche , en marque le repos.
Page 295 - Et, jusqu'à d'Assouci, tout trouva des lecteurs. Mais de ce style enfin la cour désabusée Dédaigna de ces vers l'extravagance aisée, Distingua le naïf du plat et du bouffon, Et laissa la province admirer le Typhon.
Page 313 - Chez nos dévots aïeux le théâtre abhorré Fut longtemps dans la France un plaisir ignoré. De pèlerins , dit-on , une troupe grossière < En public à Paris y monta la première ; Et, sottement zélée en sa simplicité, Joua les Saints, la Vierge, et Dieu , par piété.
Page 294 - Voulez-vous du public mériter les amours ? Sans cesse en écrivant variez vos discours. Un style trop égal et toujours uniforme En vain brille à nos yeux, il faut qu'il nous endorme.
Page 278 - Les neuf trompeuses sœurs, dans leurs douces [retraites, Promettent du repos sous leurs ombrages frais : Dans ces tranquilles bois pour eux plantés exprès, La cadence aussitôt, la rime, la césure, La riche expression, la nombreuse mesure, Sorcières, dont l'amour sait d'abord les charmer, De fatigues sans fin viennent les consumer. Sans cesse poursuivant ces fugitives Fées, On voit sous les lauriers haleter les Orphées.