Voltaire: ce volume contient deux portraits

Voorkant
Lecène, Oudin et cie, 1895 - 237 pagina's
 

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Populaire passages

Pagina 159 - T'ouvrent leurs bras sanglants , tendus du haut des cieux. Ton Dieu que tu trahis , ton Dieu que tu blasphèmes, Pour toi, pour l'univers, est mort en ces lieux mêmes, En ces lieux où mon bras le servit tant de fois, En ces lieux où son sang te parle par ma voix. Vois ces murs , vois ce temple envahi par tes maîtres : Tout annonce le Dieu qu'ont vengé tes ancêtres. Tourne...
Pagina 158 - Mon Dieu, j'ai combattu soixante ans pour ta gloire; J'ai vu tomber ton temple , et périr ta mémoire ; Dans un cachot affreux abandonné vingt ans, Mes larmes t'imploraient pour mes tristes enfants : Et lorsque ma famille est par toi réunie , Quand je trouve une fille , elle est ton ennemie ! Je suis bien malheureux...
Pagina 158 - C'est le sang des héros, défenseurs de ma loi ; C'est le sang des martyrs... O fille encor trop chère, Connais-tu ton destin? sais-tu quelle est ta mère? Sais-tu bien qu'à l'instant que son flanc mit au jour Ce triste et dernier fruit d'un malheureux amour, Je la vis massacrer par la main forcenée, Par la main des brigands à qui tu t'es donnée ! Tes frères, ces martyrs égorgés à mes yeux, T'ouvrent leurs bras sanglants, tendus du haut des cieux.
Pagina 28 - Moi, je rends grâce à la nature sage Qui, pour mon bien, m'a fait naître en cet âge Tant décrié par nos tristes frondeurs: Ce temps profane est tout fait pour mes mœurs. J'aime le luxe, et même la mollesse, Tous les plaisirs, les arts de toute espèce, La propreté, le goût, les ornements: Tout honnête homme a de tels sentiments.
Pagina 159 - C'est là que de sa tombe il rappela sa vie. Tu ne saurais marcher dans cet auguste lieu, Tu n'y peux faire un pas, sans y trouver ton Dieu ; Et tu n'y peux rester, sans renier ton père, Ton honneur qui te parle, et ton Dieu qui t'éclaire.
Pagina 158 - C'est ma seule prison qui t'a ravi ta foi. Ma fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines! C'est le sang de...
Pagina 158 - Allons , que le sérail soit fermé pour jamais ; Que la terreur habite aux portes du palais; ^ Que tout ressente ici le frein de l'esclavage. Des rois de l'Orient suivons l'antique usage.
Pagina 222 - On n'a jamais employé tant d'esprit à vouloir nous rendre bêtes ; il prend envie de marcher à quatre pattes, quand on lit votre ouvrage. Cependant, comme il ya plus de soixante ans que j'en ai perdu l'habitude, je sens malheureusement qu'il m'est impossible de la reprendre, et je laisse cette allure naturelle я ceux qui en sont plus dignes que vous et moi.
Pagina 197 - Précisément dans le même temps, par une bizarrerie , ordinaire de la fortune, le plus beau cheval de l'écurie du roi s'était échappé des mains d'un palefrenier dans les plaines de Babylone. Le grand veneur et tous les autres officiers couraient après lui avec autant d'inquiétude que le premier eunuque après la chienne.
Pagina 61 - Vous qui me présentez dans vos enclos divers Ce qui souvent manque à mes vers, Le mérite de l'art soumis à la nature, Empire de Pomone et de Flore sa sœur, Recevez votre possesseur! Qu'il soit, ainsi que vous, solitaire et tranquille!

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