Bibliothèque universelle et revue suisse, Nummer 3

Voorkant
Bureau de la Bibliothèque universelle, 1904
 

Geselecteerde pagina's

Overige edities - Alles bekijken

Veelvoorkomende woorden en zinsdelen

Populaire passages

Pagina 322 - O qui dira les torts de la Rime? Quel enfant sourd ou quel nègre fou Nous a forgé ce bijou d'un sou Qui sonne creux et faux sous la lime?
Pagina 310 - L'art n'a que faire des lisières, des menottes, des bâillons; il vous dit : Va! et vous lâche dans ce grand jardin de poésie, où il n'ya pas de fruit défendu.
Pagina 310 - Styx, qu'il soit du sabbat; qu'il écrive en prose ou en vers, qu'il sculpte en marbre ou coule en bronze; qu'il prenne pied dans tel siècle ou dans tel climat; qu'il soit du midi, du nord, de l'occident, de l'orient; qu'il soit antique ou moderne; que sa muse soit une muse ou une fée, qu'elle se drape de la colocasia ou s'ajuste de la cotte-hardie.
Pagina 322 - De la musique avant toute chose, Et pour cela préfère l'Impair Plus vague et plus soluble dans l'air, Sans rien en lui qui pèse ou qui pose. Il faut aussi que tu n'ailles point Choisir tes mots sans quelque méprise: Rien de plus cher que la chanson grise Où l'Indécis au Précis se joint.
Pagina 317 - D'un aiguillon ardent il les pique et les presse ; Ils ont les pieds à terre, et l'esprit dans les cieux : Le peuple les estime enragés, furieux ; Ils errent par les bois, par les monts, par les prées, Et Jouissent tous seuls des Nymphes et des Fées.
Pagina 532 - Un geste léger commentait ou venait souligner ; on suivait le beau regard, doux comme celui d'un frère aîné, finement sourieur mais profond, et où il y avait parfois une mystérieuse solennité. Nous passions là des heures inoubliables...
Pagina 306 - Quand le vent automnal sonne le deuil des chênes, Je sens en moi, non le regret du clair été. Mais l'ineffable horreur des floraisons prochaines...
Pagina 514 - De la force du gouvernement et de la nécessité de s'y rallier; j'en suis en partie l'auteur, c'est dire que j'en partage tous les principes.
Pagina 323 - Fantôme est venu de la trentième année. Ses doigts vont s'entr'ouvrir pour me prendre la main, La fleur de ma jeunesse est à demi fanée, Et l'ombre du tombeau grandit sur mon chemin. Le Fantôme me dit avec ses lèvres blanches: " Qu'as-tu fait de tes jours passés, homme mortel ? Ils ne reviendront plus t'offrir leurs vertes branches. Qu'as-tu cueilli sur eux dans la fraîcheur du ciel?
Pagina 191 - Voilà la règle, et soyez sûr que, fissiez-vous au surplus cinq cents barbarismes, vous n'en aurez pas moins bien écrit. Je vais plus loin, et je soutiens qu'il faut quelquefois faire des fautes de grammaire pour être plus lumineux.- C'est en cela, et non dans toutes les pédanteries du purisme, que consiste le véritable art d'écrire.

Bibliografische gegevens