Oeuvres completes de Condillac, Volume 3

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Pagina 90 - Où est donc ce moi, s'il n'est ni dans le corps, ni dans l'âme ? et comment aimer le corps ou l'âme, sinon pour ces qualités, qui ne sont point ce qui fait le moi, puisqu'elles sont périssables ? car aimerait-on la substance de l'âme d'une personne, abstraitement, et quelques qualités qui y fussent ? Cela ne se peut, et serait injuste.
Pagina 381 - Lequel, en effet, a de l'Etre suprême la plus grande idée, celui qui le voit créer l'univers, ordonner les existences, fonder la nature sur des lois invariables et perpétuelles, ou celui qui le cherche et veut le trouver attentif à conduire une république de mouches et fort occupé de la manière dont se doit plier l'aile d'un scarabée...
Pagina 404 - II en est de leur amitié (des animaux) comme de celle d'une femme pour son serin, d'un enfant pour son jouet, etc. : toutes deux sont aussi peu réfléchies : toutes deux ne sont qu'un sentiment aveugle; celui de l'animal est seulement plus naturel, puisqu'il est fondé sur le besoin, tandis que l'autre n'a pour objet qu'un insipide amusement auquel l'âmen'apointdepart>»(t.IV,p.84;342A,31-39).
Pagina 8 - ... de réfléchir, de désirer, d'aimer, de haïr, de craindre, d'espérer, de vouloir; que c'est par elle, en un mot, que •naissent toutes les habitudes de l'âme et du corps.
Pagina 37 - Nous ne saurions nous rappeler l'ignorance « dans laquelle nous sommes nés : c'est un état qui « ne laisse point de traces après lui. Nous ne nous « souvenons d'avoir ignoré que ce que nous nous « souvenons d'avoir appris; et, pour remarquer ce « que nous apprenons , il faut déjà savoir quelque « chose ; il faut s'être senti avec quelques idées , pour « observer qu'on se sent avec des idées qu'on n'a
Pagina 333 - Dans la seconde je fais un système auquel je me suis bien gardé de donner pour titre , de la Nature des Animaux. J'avoue à cet égard toute mon ignorance, et je me contente d'observer les facultés de l'homme d'après ce que je sens, et de juger de celles des bêtes par analogie. cet oubli.
Pagina 322 - Je me souviens d'avoir été quelquefois occupé de cette espèce d'anatomie métaphysique ; et je trouvais que, de tous les sens, l'œil était le plus superficiel; l'oreille, le plus orgueilleux; l'odorat, le plus voluptueux; le goût, le plus superstitieux et le plus inconstant; le toucher, le plus profond et le plus philpsophe.
Pagina 36 - Lors donc que nous parlons des idées, nous n'appelons point de ce nom les images qui sont peintes en la fantaisie, mais tout ce qui est dans notre esprit, lorsque nous pouvons dire avec vérité que nous concevons une chose, de quelque manière que nous la concevions.
Pagina 86 - La notion de la durée est donc toute relative : chacun n'en juge que par la succession de ses idées; et vraisemblablement il n'ya pas deux hommes qui, dans un temps donné, comptent un égal nombre...
Pagina 381 - ... et cette république merveilleuse ne sera jamais, aux yeux de la raison, qu'une foule de petites bêtes qui n'ont d'autre rapport avec nous que celui de nous fournir de la cire et du miel.

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