Histoire des ducs de Bourgogne de la maison de Valois, 1364-1477, Volume 7

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Pagina 415 - Idem. baye, et le peuple fut admis à voir ce banquet de deuil , comme si c'eût été une cour plénière. Lorsqu'on se leva de table , le comte de Dunois dit à haute voix : « Nous avons perdu notre maître, « que chacun songe à se pourvoir. » Le comte d'Eu était déjà parti pour Rheims, ainsi qu'une foule de seigneurs qui n'avaient pas même attendu la fin des cérémonies funèbres pour aller en hâte vers le nouveau roi.
Pagina 48 - Cela était contre toutes les coutumes; les murmures devinrent menaçants, l'élection ne se faisait pas ; la ville obtint encore avantage sur son prince, mais il s'irritait de plus en .plus. Enfin, au mois de septembre, le duc Philippe ayant mis de fortes garnisons à Audenarde, à Termonde, à Gavre et à Rupelmonde, ayant fait barrer les canaux, ordonna de nouveau la gabelle du sel, et y ajouta une taxe sur le blé et la mouture. Les Gantois persistèrent dans leur refus. Alors il retira tous...
Pagina 22 - Les maisons étaient tendues de tapis et de belles draperies. On voyait aux fenêtres les dames et les riches bourgeois revêtus de leurs plus beaux atours. On remarquait sur un balcon, auprès de la comtesse de Dunois, le lord Talbot, témoin de cette gloire du royaume de France , et ce n'était pas un des moindres ornemens de la fête> Il était vêtu d'un chaperon violet et d'une robe de velours fourrée de martre , que le roi lui avait donnés, lorsqu'il était venu lui présenter ses respects....
Pagina 22 - ... petits enfants pour crier : « Noël ! » enfin, rien n'avait été oublié pour orner ce grand triomphe. Les maisons étaient tendues de tapis et de belles draperies. On voyait aux fenêtres les dames et les riches bourgeois revêtus de leurs plus beaux atours. On remarquait sur un balcon, auprès de la comtesse de Dunois, le lord Talbot, témoin de cette gloire du royaume de France, et ce n'était pas un des moindres ornements de la fête. Il était vêtu d'un chaperon violet et d'une robe...
Pagina 249 - Mon souverain seigneur , disait-il , voici des nouvelles : monseigneur est à Valence ; il a mandé tous les nobles de son pays jusqu'à l'âge de dix-huit ans , et tous ceux qui sont en état de porter les armes. Il a fait crier que tout homme eût à retirer ses biens dans les places fortes ; tout le pays...
Pagina 398 - Chaque jour et à chaque heure arrivaient des princes , des chevaliers, des députés des bonnes villes pour le reconnaître et l'assurer de leur obéissance. Les capitaines des compagnies lui amenèrent aussi leurs gens d'armes. Il écrivit alors au Duc qu'il n'était point nécessaire de venir avec une si grande armée. Néanmoins tous les grands seigneurs de Bourgogne, de Flandre, de Hainaut, d'Artois, furent invités à se trouver au sacre avec leur train accoutumé. Les gentilshommes s'étaient...
Pagina 38 - Le 23 de juin 1451 , le comte de Dunois se présenta avec la brillante et nombreuse compagnie des seigneurs de France et des capitaines de son armée, devant les portes de Bordeaux. Le héraut de la ville commença par sommer trois fois à haute voix les Anglais de venir porter secours aux gens de Bordeaux. Nul ne comparaissant, les jurés de la ville, l'archevêque , son clergé , et les principaux seigneurs du pays, remirent les clefs au lieutenant-général du roi...
Pagina 19 - ... n'était pas raisonnable ; que cette condition leur avait été offerte à Saint-Ouen, et qu'ils l'avaient refusée ; que, depuis, ils avaient fait tous leurs efforts pour empêcher la ville de rentrer sous l'obéissance du roi; qu'ainsi il exigeait qu'Harfleur et toutes les places du pays de Caux lui fussent rendues. « Ah ! pour « Harfleur, cela ne se peut, répondit le duc de Somerset; « c'est la première ville qui se rendit à notre glorieux roi « Henri V, il ya trente-cinq ans. » Les...
Pagina 93 - Nous crûmes qu'ils rendraient la justice sans acception de personne, et quand nous la requîmes , ils alléguèrent en diverses occasions la commission limitée de notredit seigneur, qui leur avait enjoint de ne pas procéder contre son gouvernement. Ainsi ce nétait qu'une fiction et une ombre de justice , pour contenter le monde. Bien plus , nos mauvais gouverneurs, ayant si grand crédit auprès de notre prince, nous envoyèrent quatre mauvais garçons , qui avaient secrètement une sauvegarde...
Pagina 275 - Couci. environ. Sa suite était de deux cents chevaux ; il emmenait avec lui maître Jean de Popincourt , un autre avocat au Parlement, et plusieurs gens de conseil. Le Duc le reçut publiquement, écouta ses remontrances , puis lui fit répondre. On commença par lui rappeler que lui et sa maison devaient tout aux ducs de Bourgogne; que lorsque son grand-père et sa grand'mère, après avoir suivi le duc d'Anjou, étaient morts en Italie, le duc Philippe-le-Hardi...

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