Œuvres complettes de J. J. Rousseau, citoyen de Genève: Pièces diversesChez Bélin, Caille, Grégoire, Volland, 1793 |
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26 mars affaire assez asyle aurait avez besoin bonheur bontés canton de Berne châteaux en Espagne cher Milord chercher chose citoyen cœur conseil consistoire consolation Corse Couvet crois cruel d'avoir Daignez DAVID HUME désire devoir DIEU digne dire disgraces dois donner doute écrire écrit enfant de l'amour état êtes femme qui s'affiche fesant force Genève gens GINGINS homme honnête j'ai j'aurais j'avais j'en j'espère j'étais jamais jours jugez l'avoue l'état là-dessus laisse lettre m'avez m'en m'est m'honorez m'ont m'ôter Madame mademoiselle malheurs maux ment messieurs Meuron mieux milord Maréchal ministres moi-même MOIRY Monsieur Montmollin Motiers Motiers-Travers n'ai n'en Neuchatel Paoli parler passer patrie pays penser personne peut-être philosophie plaisir pouvez prendre protection qu'à qu'un raison religion réponse respect reste reux rien Rousseau s'il sais savoir sentimens sentiment serait seul sieur soins sort souffrir sureté tions toyens trouve vérité vertu veux vivre voilà vois Voltaire voudrais voulez zèle
Populaire passages
Pagina 104 - Ce ne sont ni les murs ni les hommes qui font la patrie ; ce sont les lois, les mœurs, les coutumes, le gouvernement, la constitution, la manière d'être qui résulte de tout cela.
Pagina 30 - Mais quand vous m'accusez aussi de n'être pas philosophe, c'est comme si vous m'accusiez de n'être pas maître à danser. Si c'est un tort à tout homme de ne pas savoir son métier, ce n'en est point un de ne pas savoir le métier d'un autre. Je n'ai jamais aspiré à devenir philosophe, je ne me suis jamais donné pour tel : je ne le fus, ni ne le suis, ni ne veux l'être.
Pagina 99 - D***, défiez-vous de votre esprit satirique, sur-tout apprenez à respecter la religion ; l'humanité seule exige ce respect. Les grands, les riches, les heureux du siècle , seraient charmés qu'il n'y eût point de Dieu ; mais l'attente d'une autre vie console de celle-ci le peuple et le misérable. Quelle cruauté de leur ôter encore cet espoir...
Pagina 90 - en tant que cet ordre est' étranger à moi, n'est point un sentiment qui puisse balancer en moi celui de mon intérest propre; une vue purement spéculative ne saurait' dans le coeur humain l'emporter sur les passions; 'ce serait, à ce qui est moi, préférer ce qui m'est étranger; ce sentiment n'est pas dans la nature.
Pagina 70 - Le dernier sacrifice qui me reste à faire est celui d'un nom qui me fut si cher. Mais, monsieur, ma patrie, en me devenant étrangère, ne peut me devenir indifférente ; je lui reste attaché par un tendre souvenir, et je n'oublie delle que ses outrages.
Pagina 72 - Ne savons-nous pas, me dirait-on, que la bourgeoisie a droit de faire des représentations dans toutes les occasions où elle croit les lois lésées et où elle improuve la conduite des magistrats? Qu'at-elle fait ici depuis près d'un an que vous avez attendu ? Si cinq ou six bourgeois seulement eussent protesté, l'on pourrait vous croire sur les sentiments que vous leur prêtez. Cette démarche était facile, légitime ; elle ne troublait point l'ordre public: pourquoi donc ne l'at-on pas faite?