Lycée, ou Cours de littérature ancienne et moderne, Volume 11

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Pagina 598 - Parce que vous êtes un grand Seigneur, vous vous croyez un grand génie !... noblesse, fortune, un rang, des places; tout cela rend si fier! Qu'avez-vous fait pour tant de biens? vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus.
Pagina 339 - L'aigle d'une maison n'est qu'un sot dans une autre. Je dis ici qu'Éraste est un mauvais plaisant; Eh bien! on dit ailleurs qu'Érasle est amusant. Si vous parlez des faits et des tracasseries , Je n'y vois dans le fond que des plaisanteries ; Et si vous attachez du crime à tout cela , Beaucoup d'honnêtes gens sont de ces fripons-là. L'agrément couvre tout, il rend tout légitime : Aujourd'hui dans le monde on ne...
Pagina 77 - Lève-toi ; c'en est trop. Puisque je te pardonne, Que servent les regrets où ton cœur s'abandonne ? Va, ce n'est pas à nous que les dieux ont remis Le pouvoir de punir de si chers ennemis. Nomme-moi les climats où tu souhaites vivre; Parle : dès ce moment je suis prête à te suivre, Sûre que les remords qui saisissent ton cœur Naissent de ta vertu plus que de ton malheur. Heureuse, si pour toi les soins de Zénobie Pouvaient un jour servir d'exemple à l'Arménie, La rendre comme moi soumise...
Pagina 598 - Qu'avez-vous fait pour tant de biens? vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus : du reste, homme assez ordinaire ! tandis que moi, morbleu, perdu dans la foule obscure, il m'a fallu déployer plus de science et de calculs pour subsister seulement, qu'on n'en a mis depuis cent ans à gouverner toutes les Espagnes; et vous voulez jouter!...
Pagina 69 - Est-ce la guerre enfin que Néron me déclare ? Qu'il ne s'y trompe pas : la pompe de ces lieux , Vous le voyez assez, n'éblouit point les yeux : Jusques aux courtisans qui me rendent hommage , Mon palais , tout ici n'a qu'un faste sauvage : La nature , marâtre en ces affreux climats, Ne produit, au lieu d'or, que du fer, des soldats : Son sein tout hérissé n'offre...
Pagina 91 - Ah ! laisse-moi , Phénice , à mes mortels ennuis ; Tu redoubles l'horreur de l'état où je suis. Laisse-moi : ta pitié , tes conseils , et la vie , Sont le comble des maux pour la triste Isménie. Dieux justes! ciel vengeur, effroi des malheureux, Le sort qui me poursuit est-il assez affreux?
Pagina 431 - But there's no help for it. Since you are here you must stay here, and you must be fed and lodged; so get along, girls, get along. Here, Gil Blas — come, Tom Jones.
Pagina 69 - Jusques aux courtisans qui me rendent hommage , Mon palais , tout ici n'a qu'un faste sauvage : La nature, marâtre en ces affreux climats, Ne produit, au lieu d'or, que du fer, des soldats : Son sein tout hérissé n'offre aux désirs de l'homme Rien qui puisse tenter l'avarice de Rome.
Pagina 48 - Quel qu'en soit le forfait, un dessein si funeste , S'il n'est digne d'Atrée , est digne de Thyeste. " De son fils tout sanglant , de son malheureux fils , Je veux que dans son sein il entende les cris.
Pagina 16 - Le premier des sujets rencontré par son roi A Neptune immolé satisfera pour moi. ...» Mon sacrilège vœu rendit le calme à l'onde : Mais rien ne put le rendre à ma douleur profonde; Et , l'effroi succédant à mes premiers transports , Je me sentis glacer en revoyant ces bords.

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