Histoire de Joseph II: empereur d'Allemagne

Couverture
Plon frères, 1853 - 592 pages
 

Autres éditions - Tout afficher

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 174 - Votre Excellence est trop instruite de tout ce qui se passe pour ne pas deviner celui qui mit tout en œuvre pour déterminer le roi à entrer dans une ligue qui était si contraire à mon goût et à mes principes. » Pour toute réponse, la reine de Hongrie fit imprimer la lettre du cardinal de Fleury.
Page 559 - ... d'un général qui l'employa beaucoup, lieutenant d'infanterie, capitaine de dragons, courtois chevalier, vengeant les injures des femmes, ou redressant les torts de la société ; quittant, pour faire le tour du monde, tous les plaisirs, dont il est dédommagé un instant par la reine...
Page 541 - ... fort intéressant à ménager; mais, vu dans l'ordre politique, il importe à la France, peut-être plus qu'à toute autre puissance, de le conserver tel qu'il est. Placé sur le flanc des États autrichiens, c'est la frayeur qu'en a la Cour de Vienne qui l'a rapprochée de lu France.
Page 518 - Roi deviendroit suspect au corps germanique, qui l'avoit jusqu'ici regardé comme protecteur de sa liberté. Sur quel titre se porteroit-il désormais pour garant du traité de Westphalie ? L'Impératrice n'avoit d'autre objet que d'attaquer en sûreté le roi de Prusse, de nous engager nous-mêmes dans sa querelle, et de nous faire supporter les frais de la guerre, qui ne sont jamais fournis que par la France et l'Angleterre. Le Roi se verroit donc forcé à une guerre de terre, qu'il vouloit éviter.
Page 532 - Prusse , de toutes ses forces , après que la guerre avec les Turcs serait terminée ; et enfin de continuer cette assistance jusqu'au moment où elle pourrait, par une pacification• générale , procurer aux Prussiens un dédommagement convenable : on joignit à tous ces articles une convention séparée pour régler l'entretien réciproque des corps auxiliaires...
Page 543 - La France, constituée comme elle l'est, doit craindre les agrandissements bien plus que les ambitionner. Plus d'étendue serait un poids placé aux extrémités qui affaiblirait le centre. Elle a en elle-même tout ce qui constitue la puissance réelle, un sol fertile, des denrées précieuses dont les autres nations ne peuvent se passer, des sujets zélés et soumis , passionnés pour leur maître et pour leur patrie.
Page 530 - ... de Dantzick. Les Russes prétendaient qu'ils avaient garanti la liberté de cette petite république ; mais ce n'étaient proprement que les Anglais , jaloux des Prussiens , qui protégeaient la liberté de cette ville maritime , et qui encourageaient l'impératrice de Russie à ne pas consentir aux demandes de sa Majesté Prussienne. Il fallait...
Page 493 - ... corps, quelques acclamations, et des cocardes » arborées au milieu d'une orgie , on peut » arrêter et anéantir une révolution ? Je les » plains; mais je ne pourrais leur indiquer, de » si loin , d'autre moyen pour se tirer d'un si » mauvais pas, que beaucoup de prudence et » de fermeté : s'ils en ont, tout s'arrangera » peut-être; s'ils en manquent, je n'ai rien à » leur dire. » Ces paroles peu fraternelles...
Page 560 - États aient été donnés à un autre. Si l'injustice ne l'en avait pas privé, il aurait dépensé pendant quelque temps sur des sangliers, et peut-être des braconniers , son caractère fougueux ; mais son goût pour le danger l'aurait bientôt averti de ce qu'il pouvait valoir à la guerre. Quelle est donc sa sorcellerie ? Son épée est sa baguette de sorcier. Son exemple est son grimoire.
Page 302 - ... éclaircir par cette lettre. Dans tout ce qui s'est fait en Bavière, ce n'est point l'empereur qui agit, mais l'électeur de Bohême et l'archiduc d'Autriche, qui comme coétat a fait reconnaître ses droits, et s'est arrangé par une convention libre et amicale avec son coétat et voisin, l'électeur palatin, devenu seul héritier des états de la Bavière. Le droit de s'entendre et arranger avec son voisin sans l'aveu d'un tiers, a toujours paru jusqu'à présent un droit incontestable à...

Informations bibliographiques