Oeuvres de Fénelon: Dialogues des morts. Recueil de fables

Voorkant
L. Tenré [et] Boiste fils ainé, 1822
 

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Populaire passages

Pagina 90 - ... c'est une conduite insensée , brutale et pernicieuse, que le chef d'une nation mette sa gloire à augmenter la puissance de son peuple en troublant le repos et la liberté des peuples voisins.
Pagina 307 - Pour moi, je ne puis jamais oublier que vous êtes ce grand connétable, ce prince du plus noble sang qu'il y ait dans le monde, et qui travaille à déchirer de ses propres mains sa patrie, et le royaume de ses ancêtres. Le Connétable. Quoi ! Bayard, je te loue, et tu me condamnes ! Je te plains, et tu m'insultes ! Bayard.
Pagina 480 - Nous vivons comme nous pouvons, répondit la mouche; la pauvreté n'est pas un vice; mais la colère en est un grand. Vous faites du miel qui est doux, mais votre cœur est toujours amer; vous êtes sages dans vos lois, mais emportées dans votre conduite. Votre colère, qui pique vos ennemis, vous donne la mort; et votre folle cruauté vous fait plus de mal qu'à personne.
Pagina 382 - Là toute la nature étoit riante et gracieuse; le ciel étoit doux et serein , et la terre toujours prête à tirer de son sein de nouvelles richesses pour payer les peines du laboureur. En s'avançant le long du fleuve, Sophronyme aperçut une maison simple et médiocre, mais d'une architecture agréable, avec de justes proportions. Il n'y trouva ni marbre, ni or, ni argent, ni ivoire, ni meubles de pourpre: tout y étoit propre, et plein d'agrément et de commodité, sans magnificence.
Pagina 470 - Il se tourmenta si fort dans sa cage, et but tant de vin avec la vieille, qu'il en mourut. Le voilà revenu devant Pluton, qui voulut...
Pagina 480 - Un jour une abeille aperçut une mouche auprès de sa ruche. — Que viens-tu faire ici? lui dit-elle d'un ton furieux. Vraiment c'est bien à toi, vil animal, à te mêler avec les reines de l'air! — Tu as raison, répondit froidement la mouche, on a toujours tort de s'approcher d'une nation aussi fougueuse que la vôtre.
Pagina 400 - ... appris tout ce que la raison fait apprendre à ceux qui l'écoutent. Le roi, l'ayant entretenu familièrement, en fut charmé : il sut de lui sur l'état des peuples tout ce que les rois n'apprennent jamais, d'une foule de flatteurs qui les environnent. De temps en temps il riait de la naïveté de cet enfant, qui ne ménageait rien dans ses réponses.
Pagina 386 - Vous avez ramené en nos jours la justice , la piété et la reconnoissance sur la terre : vous avez montré dans un siècle de fer la bonté et l'innocence de l'âge d'or. Les dieux, avant que de vous couronner dans le séjour des justes , vous ont accordé ici-bas une vieillesse heureuse, agréable et longue : mais, hélas! ce qui devroit toujours durer n'est jamais assez long.
Pagina 107 - Quand on se donne aux hommes pour leur plaire, pour les éblouir, pour usurper de l'autorité sur eux en les flattant, ce n'est pas eux qu'on aime, c'est soi-même. On n'agit que par vanité et par intérêt ; on fait semblant de se donner, pour posséder ceux à qui on fait accroire qu'on se donne à eux. Ce faux philanthrope est comme un pêcheur qui jette un hameçon avec un appât : il paraît nourrir les poissons, mais il les prend et les fait mourir.
Pagina 251 - J'avoue que j'ai dérobé quelque chose à la simple nature, pour m'accommoder au goût d'un peuple magnifique et délicat sur toutes les choses qui ont rapport à la politesse.

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