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re, s'il eftoit obligé de la faire, des 1547. avis de l'Amiral d'Annebaut, dont il connoiffoit la prudence, la valeur, & le zele delintereflé pour l'E

Caractere de se Prince

Belcarius, liv. 16.

tat.

Ce fut le dernier jour de Mars que la France fit cette perte; car nonobftant ce qui a efté écrit par quelques Hiftoriens au defavantage de ce Prince, c'en fut une veritable pour la France. L'âge & l'experience avoient meuri fon efprit un peu trop vif, trop entreprenant & plus attaché pendant une grande partie de fon Regne à fes plaifirs, qu'aux affaires de fon Etat, qu'à prendre fes précautions dans les grands deffeins qu'il formoit, & que 'il formoit, & que fa negligence ou fa témerité rendirent funeftes à fa propre perfonne & à fon Royaume. Les qualitez de l'ennemi qu'il eut en tefte firent paroistre ses défauts bien plus qu'il n'auroient paru en d'autres conjonctures. Ils avoient tous deux beaucoup d'efprit, beaucoup de valeur, beaucoup d'ambition: mais tout cela eftoit fouftenu dans Charles V. par beaucoup de prudence, d'application, de fineffe, de rufe; & eftoit mis fort mal en œuvre par François I. fouvent trop franc & trop ouvert, trop aifé à féduire par les apparences d'une fincerité affectée, qui le faifoient donner dans les pieges, qu'on lui tendoit en toutes les negociations, & principalement dans les entrevûës qu'il eut avec l'Empereur, dont il fut toûjours la dupe. Il eftoit affable, familier avec fes Courtifans, liberal, mais mauvais ménager. Il avoit l'efprit vif, pénétrant, aifé, une memoire heureufe, s'exprimoit facilement, noblement, avec beaucoup de vivacité, & même d'éloquence,quand il eftoit befoin. Il avoit beaucoup de gouft pour les beaux arts, il aimoit la converfation des perfonnes fçavantes,& en avoit tellement profité, que quoiqu'il cust très-peu

par

étudié pendant fa jeuneffe, il loit fur toutes fortes de fujets avec autant de difcernement & de juftesfe, que ceux mêmes qui les avoient le plus approfondis. Il n'y avoit pas jufqu'aux arts les moins dignes de fa connoiffance, dont il ne fçut les termes, & dont il ne connuft les inftrumens & leur ufage, prenant plaifir, quand l'occafion s'en préfentoit, à s'inftruire de tout ce détail.

1547.

les Sciences.

Ce gouft du Prince pour les fcien- Son gouft pour ces les fit fleurir de fon tems dans le Etabliement Royaume, où avant lui elles eftoient qu'il fit en leur faveur. peu cultivées. Il fonda un grand nombre de Chaires dans l'Univerfité de Paris pour toutes fortes de Facultez. La Doctrine eftoit pour les gens de qualité un moyen feur de parvenir à la faveur, quand ils avoient d'ailleurs ce qu'il falloit, pour fouftenir les grands emplois ; & c'eft par là que Jean Cardinal du Bellay, Guillaume & Martin de Langey fes freres furent en fi grande confideration fous ce Regne. On commença à revoir en France des Evêques & des Magiftrats fçavans. Pierre du Chatel duft à fon merite fon Evêché de Mafcon, Guillaume Pellicier celui de Montpellier, François Olivier la dignité de Chancelier de France, Guillaume Budé, & Lazare de Baif celles de Maiftres des Requeftes,fans parler de Jean Jacques de Mefme, qui s'éleva par la même voye dans la Robe, la délicatesse de sa fanté ne lui ayant pas permis de tourner du cofté de l'épée comme fes anceftres.

Ce Prince commença à Fontainebleau la Bibliotheque Royale, qui fut depuis apportée à Paris fous le Regne de Henry le Grand, & la fournit de quantité de beaux livres & de Manufcrits rares, qu'on alla chercher jufques dans le Levant, & en d'autres pays étrangers. Lui-même compofa un ouvrage très-bien écrit fur la DifEeeeeiij

35440

It ordonne

cipline militaire, dont parle fainte Marthe. Il écrivit cet ouvrage à l'occafion de la nouvelle milice qu'il créa, & qu'il partagea en Legions. Il avoit encore formé de nouveaux projets pour l'avancement des belles lettres dans le tems qu'il mourut : mais il en fit affez, pour meriter l'éloge qu'on lui donna, de Pere & de Reftaurateur des sciences.

Entre plufieurs Ordonnances, qu'il que tous les fit pendant fon Regne, il y en a une Arrests foient prononce en fort ample de 1539. dont l'article cent François. onziéme m'a paru digne d'eftre remarqué. Il y ordonne que d'orenavant tous Arrefts.... foient prononcez, enregiftrez, & délivrez aux parties en langage maternel François & non autrement. La raifon qu'il apporte de cet article eft qu'il naiffoit fouvent des difficultez fur l'intelligence des mots Latins, qui donnoient lieu à de nouveaux procès.

Cela fuppofe vifiblement qu'autrefois les Arrêts de la Cour fe mettoient en Latin. Ce n'eft pas à dire que le Prefident les prononçaft en cette langue. Il les prononçoit en François, le Greffier les couchoit de même fur fon plumitif: mais quand il eftoit queftion de leur donner leur forme, pour les délivrer aux parties, on les mettoit en Latin. Je ne croi pas non plus que cet ufage fut encore general, ou même frequent du tems de François I. mais il n'eftoit pas encore aboli: & il le fut par cette OrdonAtt. 47. nance, qui ftatua la même chofe pour les Teftamens, les Contrats, & les autres actes juridiques. Cet article étoit auffi relatif à une Ordonnance de Louis XII. de l'an 1512. felon laquelle les requeftes & informations devoient fe faire dans le langage du pays des parties ce qui eftoit encore fujet à plus d'inconveniens, que fa ces actes euffent efté faits en Latin, parce que le langage qu'on parle en la plûpart

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teur

Audi

ris, dans une espece de Commentaire fear descom qu'il a fait fur l'Ordonnance de 1539. ptes à Patisa Je ferai encore une remarque fur ce fujet, fçavoir, que François I. fit expedier en François à François Olivier les Provifions de la Dignité de Chancelier de France. On m'a affuré que ce font les premieres qui furent faites en François, & qu'auparavant on les faifoit en Latin.

Nonobftant la paffion de l'amour, Son zele bour à laquelle ce Prince s'abandonna beau- la Religion coup, il conferva toûjours un grand fond de Religion ; & autant par une veritable piete, que par une fage politique, il prit toutes les précautions poffibles, pour empêcher que les nouveautez en matiere de Religion ne s'introduififfent dans fon Royaume. Il y donna la chaffe à Calvin & à fes difciples, qui ne laifferent pas de s'y faire bien des partisans fecrets, & il fit de terribles exemples de feverité en cette matiere.

Il bastit, ou rétablit plufieurs maifons Royales, comme Fontainebleau, S. Germain en Laye, Chambor, le Chafteau de Madrid au bois de Boulogne, Folembrai, Villers-Coterets, & commença le baftiment du Louvre à Paris. Il érigea en Duchez Pairies le Comté de Vendôme pourCharles de Bourbon, Montpensier pour Louis de Bourbon, Guife pour Claude de Lorraine, & Nevers pour çois de Cleves.

Fran

Il prit pour fon Symbole une Sala- Quel fut for mandre avec ces mots de fon inven- Symbole. tion: Nutrifco & extinguo: Je nourris & j'éteins, dont j'avoue que j'ay peine à penetrer le fens & la finefle.

Paradin écrit que Charles Comte d'Angoulême, pere de François Lavoit

pris avant lui le Symbole de la Sala1542. mandre, & que pour ce qui eft de l'ame de cette divife,il avoit vu une medaille de bronze, où elle eftoit en Italien de cette maniere: Nudrifco il buono e Spengo il reo, par où il marquoit fa bonté & fon équité, qui le rendoient liberal envers les gens de bien, & lui faifoient punir le méchans.

Son portrait.

1540.

vifs, le nez long & un peu recourbé,
la couleur blanche, & le poil noir,
de la majefté & de la douceur fur le
vifage: mais avec cela les traits un peu
groffiers à en juger par un portrait
que j'ai de lui fait en 1537. dix ans
avant fa mort. Il y eft reprefenté avec
les cheveux courts & une barbe épaif-
fe. Cette mode fut introduite en Fran-
ce de fon temps. Eftienne Pasquier
dans fes Recherches de la France nous
en apprend l'origine : Ce fut que dans
un divertiffement peu digne de la gra-
vité d'un Roy, ce Prince fut bleffé à
la tefte.,, Avint, dit-il, par même
,, avanture que le Roy François Pre- de la Prance
mier de ce nom, ayant efté fortui- pag. 700.
,,tement bleffé à la tefte d'un tizon
» par le Capitaine Lorges Sieur de
,, Mongommeri, les Medecins furent
d'avis de le tondre. Depuis il ne
", porta plus longs cheveux, eftant le
premier de nos Rois qui par un fi-
niftre Augure degenera de cette ve-
nerable ancienneté. Sur fon exemple
,, les Princes premierement, puis les
Gentilshommes, & finalement tous
,, les Sujets fe voulurent former,,.

"

Il eut de Claude de France fa premie-
re femme trois fils, l'aîné François
Dauphin, & le Duc d'Orleans le troi-
fiéme, qui moururent de fon vivant,
& Henry, qui fut fon fucceffeur à la
Couronne. Il eut auffi 4. filles : Loüi-
fe, qui par le Traité de Noyon eftant
encore au berceau, fut accordée en
mariage à Charles V. mais elle mou-
rut, n'aïant pas encore deux ans;Char-
lote qui fut auffi deftinée au même
Prince ; & mourut à l'âge de huit ans ;
Madeleine,qui époufa JacquesV.Roy
d'Ecoffe, & ne vécut que peu de tems,,
après fon mariage & fon arrivée
dans fon Royaume; Marguerite de,,
France, qui fous le Regne du Roy
fon frere Henri II. époufa Emanuel
Philbert Duc de Savoye l'an 1559.

François I. eftoit d'une taille haute
& affez bien proportionnée, excepté
qu'il avoit les jambes un peu trop me-
nuës. Il avoit un front large, les yeux

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"

François I. mourut en la cinquantetroifiéme année de fon âge, & en la trente-troifiéme de fon Regne.

Recherches

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776

TABLE

DES MATIERES

A

contenues dans ce cinquiéme Volume.

A

DRIEN, Cardinal, Evêque de Tortofe, Précepteur de l'Empereur Char les-Quint. Voyez, Hadrien.

Adrien di Corneto, Cardinal, échappe au poifon que Céfar Borgia lui avoit préparé. 219.

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Aignadel, Champ-de-bataille où les Veni-tiens font défaits par Louis XII. 278. Alain d'Albert figne un Traité avec le Duc d'Orleans, contre le Roi Charles VIII. 35. Il conduit des troupes au fecours du Duc de Bretagne affiegé dans Nantes, 38. Il eft contraint de figner un Traité de ne plus armer contre le Roy, ibid. Il con-trevient au Traité, & vient avec quatre. mille hommes au fecours du Duc de Bretagne, 40. Il prétend époufer la Princeffe. Anne de Bretagne, & l'emporter fur Louis Duc d'Orleans , 41. Cette concurence. donne lieu à une querelle entre les deux rivaux, ibid. Its fe raccommodent & marchent tous deux contre l'armée de Charles VIII: 42. Il est au defefpoir d'apprendre que la Princeffe de Bretagne époufe par Procureur Maximilien Roy des Romains, 58. Et s'en venge en livrant la ville de. Nantes au Roy Charles VIII. ibid. Albon, Seigneur de Saint-André, commande un Corps-d'armée fous Charles VIIL entre en Bretagne, 35. Il chaffe les Caftillans du Languedoc, & prend fur eux Salfes dans le Rouffillon, 156. D'Alegre, voyez, Yves d'Alegre. Aleandre VI. Pape (Roderic Borgia Efpagnol) fuccede à Innocent VIII. 77. Ses bonnes & fes mauvaises qualitez, ibid. Il confent que Ludovic Sforce appelle le Roy Charles VIII, en Italie, 80. Sa conduite équivoque & myfterieufe, 85. Réponse defagreable qu'il fait aux Ambaffadeurs de Charles VIIL 87. Il envoye un Député à.

a

l'Empereur Bajazet, 91. Il envoye des Députez à Charles VIII. pour traiter de paix, pour lui, & pour Alphonfe d'Arragon, 103. Il traite de fa paix particuliere. avec le Roy & confent de recevoir ce. Prince dans Rome avec fon armée, 105. I fe fauve & s'enferme dans le Château Saint-Ange, 105. Où le Roy le fait sommer de lui livrer le Château, ce qui l'oblige à faire un nouveau Traité avec le Roy, 106. Il a une entrevûë avec le Roy 107. Il donne le Chapeau de Cardinal à. Briçonnet, 108. Il veut que la justice s'adminiftre au nom du Roy, tant que ce Prince fera dans Rome, 109. Il entre dans la Ligue faite à Venife contre le Roy, 119. Il envoye un Officier à Turin, où Charles VIII. s'étoit rendu pour citer ce Prince à comparoître en perfonne à. Rome, 137. Il est favorable au dessein de Louis XII. pour la diffolution de fon mariage avec Jeanne de France, 171. Son ambition en faveur de Cefar Borgia fon fils, 173. Il traite avec le Roy Louis XII.. qui donne à Cefar Borgia fon fils le Duché de Valentinois, 174. Il consent au partage du Royaume de Naples, entre les Rois de France Louis XII. & Ferdinand d'Ef-pagne, 193. Il profite de la dépouille du Roy de Naples, & de fon côté s'empare. des biens des Savelli & des Colonnes, 196. Sa puiflance & celle de fon fils le Duc de. Valentinois caufent de la jalousie aux Princes d'Italie, 197. Il excite des broüilleries dans la Tofcane, 202. Mort funefte de ce Pape, 219. & fuiv. Alexandre de Medicis époufe Marguerite, fille de l'Empereur Charles-Quint, & obtient en fouveraineté hereditaire le Duché de Florence, 628.

Alphonfe, Duc de Calabre fait des conquêtes fur les Venitiens, 290. Il est traité avec hauteur par le Pape Jules II. & fort lezé

dans

dans fes droits. Ce Pape lui cherche
querelle, 296. A l'approche du fecours
qu'il amene les troupes du Pape levent
le fiege de fon Chafteau de Lugo qu'ils
attaquoient, 302. Il défait les troupes da
Pape & des Venitiens accompagné du Che-
valier Bayard, 317. Profitant de la déroute
de l'armée du Pape il reprend plufieurs Pla-
ces, 323. Lifez au commencement de cet ar-
ticle Alphonse Duc de Ferrare.
Alfonfe Duc de Calabre fuccede à fon pere,
85. Il envoie demander du fecours à Bajazet
contre Charles VIII. 88. Il forme un def-
fein fur Genes, 89. Employe Pierre de Me-
dicis pour perdre Ludovic dans l'efprit de
Charles VIII. 92. Met la Couronne de Na-
ples fur la tefte de Ferdinand son fils, & fe
fauve en Sicile, 109.

Alviano vient au fecours de Gonfalve avec un
corps de troupes confiderable, 226. Il est
General de l'Armée Venitienne, 403. Il ar-
rive sur la fin de la bataille de Marignan &
acheve de défaire lesSuitfes, 406. Sa mort,ib.
Ambassadeurs. Deux Ambafladeurs de Fran-
çois I. qui fe rendoient à Venife font affaffi-
nez par la garnison de Pavie, 719. Le Mar-
quis du Guaft eft convaincu de cette action,
& l'EmpereurCharles-Quint foupçonné d'en
avoir donné l'ordre, 720. fuiv.
Ambassadeurs de France arrivent à Trente,
765.Difputent pour le rang avec ceuxdu Roy
des Romains & de l'Empereur, ibid.
André de Ferrare Moine Auguftin, Prédica-
teur, fe déchaîne dans Milan contre la do-
mination Françoise, 474.

Angouleme [Comte d'] affemble des troupes
pour le Duc d'Orleans, 29. Il rentre dans le
devoir & fait fa paix avec Charles VIII. Il a
un fils nommé François, premier Prince du
Sang, 171.

Anne de France fille aifnée de Louis XI. est
choifie par le Roy fon pere pour avoir soin
de l'éducation de Charles VIII. 6. Son genie
fuperieur la rend capable de la conduite d'un
Etat,7.Elle fait fignifier auDuc d'Orleans un
ordre de Charles VIII. pour fe rendre à
l'Aflemblée des Etats, 11. Elle a une entrevûë
avec ce Duc à Evreux pour chercher des
voyes d'accommodement, 17. Elle fait don-
ner à Louis de la Trimoüille le commande-
ment de l'armée contre le Duc d'Orleans,
19. 20. Elle fufcite des affaires à Maximi-
lien Duc d'Autriche, 21. Elle amuse René
Duc de Lorraine, 31. Force Charles VIII. à
faire la paix avec le Duc de Bretagne, 32.
& gagne le Conneftable de Bourbon, 33.Elle

Tome V.

prend le titre de Ducheffe de Bourbon, 44.
Sa politique dans fes negociations avec Hen-
ri VII. Roy d'Angleterre, 51. Elle s'oppofe
en vain à l'élargiflement du Duc d'Orleans
que le Roy délivre de prifon, 62.
Anne de Bretagne fille de François II. Duc
de Bretagne, 41. Après la mort de fon pere
elle implore la protection du Roy d'Angic-
terre contre la France, so. En obtient un
fecours de fix mille hommes, 53. Elle est re-
çûë à Rennes comme Ducheffe de Breta-
gne, 54. Elle envoïe une Ambaffade au
Roy Charles VIII. pour la reftitution des
Villes de Bretagne, 57. Sa répugnance pour
époufer le Roy de France, 63. Elle eft con-
duite à Langey en Touraine où le Roy l'é-
pouse, 66. Elle eft couronnée à Saint De-
nis, 67. Elle reffent vivement la mort de
Charles VIII. ibid. Elle époufe Louis XII.
171. Conditions du Traité de mariage, 172,
Elle accouche d'une Princeffe, 184. Elle
fait faire le procez au Maréchal de Gié,
fait un voyage en Bretagne où elle eft re-
çûe avec les plus grands homeurs, ibid.
Elle meurt à Blois, 379. Ses belles quali-
tez, fon éloge, fon épitaphe, ibid. Elle est
infiniment regrettée par Louis XII. Son
corps eft tranfporté à Saint Denis dans le
tombeau de Louis XII. ibid.

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Annebaut défend Turin contre l'Armée Im-
perialle de Charles-Quint, 692. En fait le-
ver le fiege, 694. Il eit rappellé en France,
695. Jette du fecours dans Teroüenne
11 eft pris prifonnier, 698. François I.
le met dans le Miniftere à la place du Conne-
stable de Montmorenci, 718. Il devient Ami-
ral de France, 724. Prefente la bataille fur
mer aux Anglois qui la refusent, 761. &
fait defcente dans l'Ile de Vigth, 767.
Appel interjetté par le Procureur General du
Parlement de Paris fous Charles VIII.con-
tre un Monitoire d'Innocent VIII. 48.Mo-
tifs de cet appel, ibid.

D'Ars Lieutenant des Gendarmes eft envoyé
pour ravitailler le Chafteau de Belinzoné 186.
Conduite & bravoure de ce Seigneur qui
rend de bons fervices à l'armée de Louis
XII. en Italie, ibid. Après la perte du
Royaume de Naples il ramene fes troupes
en France, & eft prefque le feul des Officiers
qui fut bien reçû du Roy, 229.
Affemblée des Etats à Tours fous Louis XII.
246. On y propose l'inconvenient du ma-
riage projetté entre Madame Claude de
France fille de Louis XII. & Charles Duc
de Luxembourg, ibid.

Fffff

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