Les déguisemens de Vénus

Voorkant
Debray, 1808
 

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Pagina 215 - Mais le ciel avait au trépas Condamné ses jeunes appas. Au ciel elle a rendu sa vie, Et doucement s'est endormie Sans murmurer contre ses lois. Ainsi le sourire s'efface, Ainsi meurt, sans laisser de trace, Le chant d'un oiseau dans les bois.
Pagina 10 - Dryades , pourquoi fuyez-vous ? • Des bois protectrices fidèles , « Soyez sans crainte et sans courroux, » A mes regards vous êtes belles. » Mais un moment tournez les yeux . « Je n'ai du Satyre odieux » Ni les traits ni l'audace impie. » Arrêtez donc, troupe chérie . » Au nom du plus puissant des dieux. • De Myrtis la prière est vaine. D'un pas rapide vers la plaine Les Dryades fuyaient toujours. Une seule un moment s'arrête , Fuit encore, en tournant la tête, Et du bois cherche...
Pagina 192 - D'Emma mourante elle a chassé l'image ; Son deuil trompeur n'a duré qu'un moment. Sensible Emma, douce et constante amie, Ton souvenir ne vit plus dans ces lieux! De ce tombeau l'on détourne les yeux, Ton nom s'efface, et le monde t'oublie ! Naissez, mes vers, etc Malgré le temps, fidèle à sa tristesse, Le seul Amour ne se console pas, Et ses soupirs, renouvelés sans cesse, Vont...
Pagina 161 - Parlez donc, messieurs de Boston: Se peut-il qu'au siècle où nous sommes, Du monde troublant l'unisson, Vous vous donniez les airs d'être hommes ? On prétend que plus d'une fois Vous avez refusé de lire Les billets doux que Georges trois Eut la bonté de vous écrire.
Pagina 194 - Où l'Eurolas parmi les fleurs Roule son onde paresseuse, Léda, tranquille, mais rêveuse, Du fleuve suivait les erreurs. Bientôt une eau fraîche et limpide Va recevoir tous ses appas, Et déjà ses pieds délicats Effleurent le cristal humide. Imprudente ! sous les roseaux Un dieu se dérobe à ta vue; Tremble, te voilà presque nue, Et l'Amour a touché ces eaux. Léda, dans cette solitude, Ne craignait rien pour sa pudeur ; Qui peut donc causer sa rougeur? Et d'où vient son inquiétude? Mais...
Pagina 220 - L'étonnement se mêle à la tendresse. Du cavalier elle admire l'adresse; Et sa raison condamne avec douceur Ce jeu nouveau qui peut être funeste. Vaine leçon ; il rit de sa frayeur ; Des pieds, des mains, de la voix et du geste, De son coursier il hâte la lenteur. Mais le tambour au loin s'est fait entendre : D'un cri de joie il ne peut se défendre.
Pagina 196 - Chaque baiser devient plus doux; De plus près on cherche à l'entendre, Et le voilà sur les genoux. Ce succès le rend téméraire : Léda se penche sur son bras ; Un mouvement involontaire Vient d'exposer tous ses appas, Le dieu soudain change de place. Elle murmure faiblement; A son cou penché mollement Le cou du cygne s'entrelace...
Pagina 162 - Écrase l'Europe asservie : Et vous, peuple injuste et mutin, Sans pape, sans rois, et sans reines, Vous danseriez, au bruit des chaînes Qui pèsent sur le genre humain ! Et vous, d'un si bel équilibre Dérangeant le plan régulier, Vous auriez le front d'être libre A la barbe du monde entier!
Pagina 68 - Il est doux de se coucher durant la chaleur sous un arbre touffu, et d'attendre que le vent du soir amène la fraîcheur. Femmes, approchez ! Tandis que je me repose ici sous un arbre touffu, occupez mon oreille par vos accents prolongés ; répétez la chanson de la jeune fille, lorsque ses doigts tressent la natte, ou lorsqu'assise auprès du riz, elle chasse les oiseaux avides.
Pagina 53 - S'échappe, fuit, et disparaît. Le berger en vain la rappelle. Seul il marche ; de la forêt II suit les routes ténébreuses : Et là dans ses bras tour-à-tour Tombent les maîtresses nombreuses Qu'un moment lui donna l'amour. Un moment, bergères, princesses, Nymphes, bacchantes, et déesses, Reçoivent ses baisers nouveaux, Puis s'échappent : point de repos; Du nectar la douce puissance Soutient sa rapide inconstance. Ses vœux n'appelaient point Vesta1, Et dans son temple elle resta.

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