Légendes canadiennes

Couverture
J. T. Bronsseau, 1861 - 425 pages
 

Autres éditions - Tout afficher

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 68 - OH! BREATHE NOT HIS NAME. OH ! breathe not his name, let it sleep in the shade, Where cold and unhonour'd his relics are laid : Sad, silent, and dark, be the tears that we shed, As the night-dew that falls on the grass o'er his head.
Page 183 - ... les éléments, Et de tout ce qui vit calmer les battements. Un silence pieux s'étend sur la nature : Le fleuve a son éclat, mais n'a plus son murmure; Les chemins sont déserts, les chaumières sans voix; Nulle feuille ne tremble à la voûte des bois; Et la mer elle-même, expirant sur sa rive, Roule à peine à la plage une lame plaintive...
Page 221 - Où tous nos monuments et toutes nos croyances Portaient le manteau blanc de leur virginité; Où, sous la main du Christ, tout venait de renaître; Où le palais du prince et la maison du prêtre, Portant la même croix sur leur front radieux, Sortaient de la montagne en regardant les cieux; Où...
Page 182 - L'harmonieux éther, dans ses vagues d'azur, Enveloppe les monts d'un fluide plus pur; Leurs contours qu'il éteint, leurs cimes qu'il efface, Semblent nager dans l'air et trembler dans l'espace , Comme on voit jusqu'au fond d'une mer en repos L'ombre de son rivage onduler sous les flots. Sous ce jour sans rayon, plus .serein qu'une aurore, A l'œil contemplatif la terre semble éclore ; Elle déroule au loin ses horizons divers, Où se joua la main qui sculpta l'univers.
Page 49 - Deux ou trois marmots nu-pieds sur le plancher s'amusent à atteler un petit chien. Le père, accroupi près du poêle, allume gravement sa pipe avec un tison ardent qu'il assujettit avec son ongle. Bonnet de laine rouge, gilet et culottes d'étoffe grise, bottes sauvages, tel est son accoutrement. Après chaque repas, il faut bien fumer une touche avant d'aller faire le train ou battre à la grange.
Page 223 - Pour t'en aller tout seul promener ton front pâle Dans un cloître désert ou dans un vieux château ? Que te disent alors tous ces grands corps sans vie, Ces murs silencieux, ces autels désolés, Que pour l'éternité ton souffle a dépeuplés? Que te disent les croix? que te dit le Messie ? Oh...
Page 183 - Ce sommeil , qui d'en haut tombe avec la rosée Et ralentit le cours de la vie épuisée, Semble planer aussi sur tous les éléments, Et de tout ce qui vit calmer les battements. Un silence pieux s'étend sur la nature : Le fleuve a son éclat, mais n'a plus son murmure; Les chemins sont déserts, les chaumières sans voix; Nulle feuille ne tremble à la voûte des bois; Et la mer elle-même, expirant sur sa rive, Roule...
Page 8 - Tel est le vœu que nous émettions en publiant notre première légende. Nous sommes heureux aujourd'hui de voir notre désir accompli, car le but principal des SOIRÉES CANADIENNES est de "soustraire nos belles légendes à un " oubli dont elles sont plus que jamais menacées, de " perpétuer ainsi les souvenirs conservés dans la mé...
Page 104 - France, à nos cœurs attendris Quand tu viens raconter la valeur de nos pères, Nos regards savent lire en brillants caractères L'héroïque poème enfermé dans tes plis. Quand tu passes ainsi comme un rayon de flamme, Ton aspect vénéré fait briller dans notre âme Tout ce monde de gloire où vivaient nos aïeux. Leurs grands jours de combats, leurs immortels faits d'armes, Leurs efforts surhumains, leurs malheurs et leurs larmes, Dans un rêve entrevus, passent devant nos yeux.
Page 48 - A l'intérieur, pendant que la soupe bout sur le poêle, la mère de famille, assise près de la fenêtre, dans une chaise berceuse, file tranquillement son rouet. Un mantelet d'indienne, un jupon bleu d'étoffe du pays et une câline blanche sur la tête, c'est là toute sa toilette. Le petit dernier dort à ses côtés dans son ber.

Informations bibliographiques