Correspondance de P.-J. Proudhon, Volume 7A. Lacroix et ce, 1875 - 379 pages |
Table des matières
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Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 98 - ... n'avez été jusqu'à ce jour que l'esclave d'autrui ! Cela vous coûtera dans les commencements, il faut vous y attendre ; mais si la lutte est pénible, le triomphe vous sera doux. Se posséder, entendez-vous; être affranchie, ennoblie dans son corps et dans son cœur, gouverner ses sens, c'est ce qu'on appelle chasteté. Vous n'êtes plus vierge, soit; la perte peut se réparer; vous pouvez encore être chaste. Deux ans au moins de ce régime vous sont nécessaires.
Page 97 - Mais bah! j'ai redouté les ennuis d'une existence aussi peu accidentée, et je me suis lancée à corps perdu dans les hasards d'une existence au jour le jour. » Vous avez fait là, madame, une énorme sottise; mais comme il n'ya pas tout à fait de votre faute, le mal n'est pas non plus tout à fait sans remède. Toutes vos déceptions ont leur cause première dans un noble sentiment de la dignité humaine, sentiment qui doit vous réconcilier avec vous-même et vous rendre le courage. Vous avez...
Page 100 - En un mot, tout en restant ce que la nature vous a faite artiste, travaillez, occupez-vous, entreprenez, et reportant sur votre nouvelle vie votre talent d'artiste, ennoblissez sans cesse vos travaux et vos entreprises. Vous n'aimez pas l'économie domestique! C'est que vous n'en avez vu que le graillon et la fumée. Il faut bien du talent, sachez-le, à une femme, pour faire de son appartement un tableau et un paysage. Et c'est pourtant là qu'elles doivent tendre toutes: des marmites, des pots,...
Page 96 - ... à la débauche. Ces personnes-là sont-elles des bêtes, et vous, madame, et vos compagnes du théâtre et de l'Hippodrome, et les fainéants qui nocent la vie avec vous, seriez-vous par hasard les créatures nobles, privilégiées, les rois et les reines de la création?... Je vous défie de me répondre affirmativement : vous pressentez quelle pourrait être ma réplique. Ainsi, voilà qui est établi : les gens de travail, d'étude, d'affaires, les âmes qui luttent enfin, sont peu ou point...
Page 98 - ... dehors des conditions de la vie normale. Je ne puis que vous affirmer la vérité de ce que je m'en vais vous dire. Vous suivrez mon conseil ou vous le dédaignerez : il y va pour vous de la vie ou de la mort, et, ce qui est plus, comme je vous ai dit, de l'honneur ou de l'infamie. Vous avez vingt-huit ans, la première période de votre jeunesse est passée; il vous reste la seconde: douze années de l'âge moyen d'une femme, vingt-huit à quarante. C'est encore un avenir. Rompez d'abord avec...
Page 134 - Tilloy, aujourd'hui rédacteur de la Gazette de Péronne), qui lui avait écrit une belle et touchante lettre accusant des douleurs morales et une grande anxiété intellectuelle : « Comme vous, j'ai connu les déchirements de la conscience, lorsqu'elle passe de l'état de foi religieuse à celui de justice philosophique, et je sympathise à vos désolations. Mais il faut songer, mon cher monsieur, et ne jamais perdre de vue ce principe, que, quelque opinion que nous nous formions du gouvernement...
Page 95 - Madeleine, ces types de l'innocence et du repentir; il ya en vous de la vertu, vous dis-je, et j'ai une excellente raison pour l'affirmer, c'est votre propre témoignage, c'est votre désir profond d'avoir encore plus de vertu, comme un convalescent qui aspire à une santé parfaite. « Ce premier principe ne vous paraîtra pas trop désespérant, je pense. En voici un autre sur lequel j'appelle également votre attention. « C'est un fait que les bêtes — je ne fais pas de comparaison, soyez tranquille,...
Page 340 - ... le rétablissement de l'Empire, plein d'obligeance ; tout récemment vous avez créé entre nous, par l'envoi de votre rapport sur l'Exposition universelle, une sorte de confraternité littéraire. Quoi qu'il arrive, prince, je n'oublie pas les services rendus et les bons procédés ; que cet envoi d'un livre plein d'audace, plus audacieux mille fois par le fond que par la forme, vous soit un nouveau gage de mes sentiments. « De Votre Altesse, Prince, le dévoué et obligé serviteur,
Page 98 - Vous n'êtes plus vierge, soit; la perte peut se réparer, vous pouvez encore être chaste. Deux ans au moins de ce régime vous sont nécessaires. Les tentations seront vives : ceux qui, vous ayant connue, vous verront changer de vie; ceux qui, ne connaissant de vous que votre vie nouvelle, auront vent de votre passé; tous trouveront piquant de refaire votre conquête, et mettront tout en œuvre pour vous ramener sous le joug ! Ne faiblissez pas, ou tout est perdu. Méprisez ceux qui vous tourneront...
Page 19 - Cette ingérence de l'Etat n'a point pour but de gêner la liberté de l'association, ni de la subordonner aux vues et à l'autorité administratives, mais uniquement de veiller à l'éducation économique et sociale de la classe ouvrière, au développement de ses idées, à la prudence de ses conseils, à la direction de ses mœurs, à l'observation des principes de liberté et d'égalité sur lesquels repose l'institution. En principe, tous les ouvriers employés dans l'exploitation sont associés,...