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3. CHAOURCE,

4. CHATEAU-THIERRY,

Philippe Baucen et Jean de Crisco,
4465, no 435.

Ursion, 1153, no 16; 1154, no 24.
Eudes, 1169, no 162.

5. CHATILLON-SUR-MARNE, Milon, 1164, no 120.

6. COULOMMIERS,

7. EPERNAY,

8. ERVY,

9. ISLE-AUMONT,

10. Jour, 11. MARAYE,

12. MEAUX,

13. PONT-SUR-SEINE,

14. PROVINS,

15. ROSNAY,

16. SÉZANNE,

17. SAINT-FLORENTIN,

18. TROYES,

Payen, 1152, no 6; 1158, no 54.
Gauthier, 1152, no 6.
Herminonus, 1172, no 203.
Jean de Gregnate, 1179, no 296.
Guiard le Mangeur, au plus tard
1163, no 112.

Durand, 1178 (original, Archives
de l'Aube, fonds de Quincy (4).
Ansoud, 1176, nos 252, 258.
Milon, 1164, no 94.

Hugues de Valencenis, 1173,
no 214 bis.

Jean, 1177, no 279; 1178, no 287.
Mathieu, 4475, no 237.

Josbert le Sec, 1177, nos 268, 269;
1178, no 284; 1179, no 298.
Renard, 1154, no 29.

Rainaud, 1162, no 105.

Wasco, 1454, no 24.

Pierre Teutonicus, Rainaud du Moulin, Nicolas Moret, 1174, no 226.

Clarius, 1459, no 69.

Herfroi, 1158, no 60; 1159, nos 70,

72; 1164, no 94; 1168, no 159. Josbert de Provins, 1160, no 87; 1161, no 94.

Robert, 1174, no 229.

(1) En 1156 Isle-Aumont, au lieu d'un prévôt, avait un maire, Herfroi, Herfredus, témoin dans la charte no 37, et sans doute subordonné au prévôt de Troyes.

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18. TROYES,

19. VERTUS,

20. VITRY,

Loup et Joscelin, 1175, no 246.
Herbert Putemonoie,1178, no 292;

1179, nos 297, 309.

Nocher de Moreins, 1174, no 197.

Nicolas, 1175, no 241.

Il est de plus question de deux prévôts dont les noms ne sont pas donnés, ceux de :

21. BRAY, 1175, no 236.

22. WASSY, 1175, no 234 (1).

Les derniers employés de Henri, dont nous parlerons dans ce chapitre, seront son pannetier, ses huissiers, son fauconnier.

Ursion, pannetier, est témoin en 1153, no 16; en 1154, n° 24.

Guiard, huissier, en 1154, n° 21; et en 1159, n° 74.

Moncerius, huissier, en 1159, no 74.

Ebrard, fauconnier, reçut du comte deux dons : 1° les oboles des boulangers, obolos panificum, d'un four situé à Troyes, près de la Porte-du-Comte (an 1169, n° 169); 2o deux muids de froment et quatre d'avoine à prendre au grenier de Rosnay (s. d.

(1) Cette liste ne s'accorde pas entièrement avec celle que nous avons donnée, d'après le Feoda Campanie, dans notre Tome II, p. 422. Les différences s'expliquent par deux causes : 1o les chartes que nous avons consultées ne contiennent pas l'indication de tous les prévôts qui ont existé, par conséquent la présente liste n'est pas complète; 2° au moment où a été rédigé le premier registre du Feoda Campanie, certaines châtellenies qui avaient eu ou devaient avoir plus tard leur prévôt spécial étaient réunies à d'autres sous l'administration du même prévôt; aussi la présente liste contient-elle des noms de prévôtés que le premier registre du Feoda Campanie ne mentionne pas.

n° 249). Ebrard céda au chambrier Artaud les oboles des boulangers (an 1169, n° 169).

Henri avait encore d'autres employés en grand nombre, des péages, Pedagiarii, ou receveurs des péages, des thonléoniers, Thelonearii, ou receveurs de thonlieux, des forestiers, des monnayers. Nous nous en occuperons plus bas en parlant des péages, des tonlieux, des forêts, des monnaies.

Quant à ses baillis, dont il parle dans ses chartes de l'an 1161, n° 92; et de l'an 1179, n° 313, nous croyons qu'on ne doit pas reconnaître en eux des employés spéciaux. Bailli, dans la langue administrative de la Champagne, était alors un terme générique synonyme de serviens, ministerialis, officialis, famulus, et voulait dire vaguement agent, employé secondaire quelconque (1). La distinction entre les baillis et les autres agents du comte se montre seulement en Champagne à une époque contemporaine du fameux testament de Philippe-Auguste, c'est-à-dire du premier document où l'on voie apparaître l'institution des baillis royaux (2).

Une charte de l'année 1154 (3) nous apprend

(1) En 1161, no 92, Henri s'exprime ainsi : Si forte evenire contingeret quod a meis vel successorum meorum baillivis vel servientibus. En 1179, no 313, il veut réparer les dommages, quas ego et ballivi mei... intuleramus.

(2) En 1189, no 383, Henri II s'exprime ainsi : Baillivis, prepositis, servientibus meis precipio; la même année, no 392, baillivis, et prepositis, et servientibus meis. Toutefois, ce n'est pas avant le XIII° siècle qu'on voit en Champagne désigner nominativement des personnages revêtus du titre de bailli.

(3) Bibl. de Troyes, ms. n° 2284, charte no 72.

que la comtesse Mathilde, veuve de Thibaut, avait à son service le pannetier Hugues de Provins; le clerc Guillaume; l'huissier Lupel; les deux écuyers Haton et Obert: nous avons déjà parlé d'Isambard, son chambrier.

:

Marie, du vivant d'Henri, avait un chevalier, un chapelain et un clere le chevalier était Nevelon, témoin en 1166, n° 145; le chapelain, Dreux, dont il est question en 1169, no 166, et en 1176, no 252; le clerc, Laurent, témoin en 1166, n° 141; 1174, n° 221. Il est encore question du clerc Laurent en 1169, no 166; en 1176, no 252 (4); il avait à Saint-Quiriace une portion de prébende que Marie compléta en 1176, n° 252 (2) et 258; la même année, il servit de chancelier à la comtesse, sans prendre ni le titre de chancelier, ni celui de vice-chancelier, et la charte de l'an 1176, n° 258, laquelle émane de Marie, se termine par la formule data per manum jam dicti Laurentii, clerici mei. Survécut-il longtemps à cette date? c'est ce que nous ne pourrions dire. Seulement, en 1179, ce n'est pas lui qui fait remise de la charte de Marie citée sous le n° 287; cette charte se termine par la formule data per manum magistri Philippi. Nous avons déjà parlé de maître Philippe qui est témoin de huit chartes d'Henri (3).

(1) Bourquelot, Hist. de Provins, II, 397. (2) Bourquelot, Hist. de Provins, II, 398. (3) Voir plus haut, p. 147.

CHAPITRE III.

Justice.

Sous Henri le Libéral, comme sous ses prédécesseurs et sous ses premiers successeurs, la juridiction du comte avait pour organes 1° le tribunal du comte, 2o celui de ses prévôts (1).

Le tribunal du comte se composait du comte, président (2), et de ceux de ses conseillers ou de ses barons qui étaient présents, lesquels lui tenaient lieu d'assesseurs. Toutefois, il semble que, dans certains cas, les barons étaient seuls admis à prendre part aux délibérations, et que ceux des conseillers qui n'étaient point barons se trouvaient en conséquence réduits à un rôle purement consultatif. Nous avons recueilli neuf jugements rendus à la cour d'Henri (in curia mea). Dans deux de ces jugements le comte déclare formellement que ses barons seuls ont été

(1) Nous ne dirons rien de la justice des maires, qui, subordonnés aux prévôts, paraissent avoir été soumis aux mêmes règles judiciaires.

(2) Il n'y avait alors ni juge d'instruction ni ministère public. Le président en tenait lieu, dans ce qui était rigoureusement nécessaire. Ainsi c'était à lui que s'adressaient les plaignants. En 1153, des porcs ayant été volés à l'abbaye de Châtillon, saint Bernard, chargé de l'administration de cette abbaye, porta plainte, et sa lettre adressée au comte Henri existe encore (S. Bernardi epistola 279).

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