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Barillon to the King. 29th Oct.

James intends to dismiss Halifax, and why-an affair relating to the Prince and Princess of Orange-Lord Castlemaine appointed Ambassadour to Rome-Barillon's observations on it. p. cxxvii.-cxxix.

The King to Barillon. 6th Nov.

Louis's opinion of Halifax-hopes James will accomplish the repeal of the Test and Habeas Corpus acts. p. cxxix.-cxxx.

Barillon to the King. 5th Nov.

Various circumstances respecting Halifax's dismissal-conjectures upon the conduct of the ensuing Parliament-execution of Mr. Cornish and Mrs. Gaunt noticed. p cxxx.cxxxii.

The King to Barillon. 16 Nov.

Louis applauds the dismissal of Halifax-entertains suspicions of James's intentions. p. cxxxiii.-cxxxiv.

Barillon to the King. 12th Nov.

State of the Protestant and Catholic Parties in England-supposed effect of Halifax's dismissal upon the other Ministers. p. cxxxiv.—cxxxvi.

The King to Barillon. 19th Nov.

Louis suspects an approaching alliance between England and Spain-instructs Barillon to excite a spirit of opposition in the principal members of Parliament if he find that James is determined to make fresh treaties. p. cxxxvii.—cxxxviii.

The King to Barillon. 29th Nov.

Observations upon a Letter from Barillon respecting the proceedings in Parliament. p. cxxxvii. cxxxviii.

Barillon to the King 22d Nov.

Lord Grey is said to have implicated the Earl of Devonshire in Monmouth's rebellion. p. cxxxviii.

Barillon to the King. 26th Nov.

Journal of the proceedings in Parliament-Spanish Ambassadour urges the renewal of the treaty of 1680-state of the interior of the English Court-opposite views of Rochester and Sunderland-their consequences-Barillon advises Louis to pension Sunderland-further proceedings in the Parliament. p. cxxxix.-cxlvi.

Barillon to the King. 30th Nov.

Prorogation of the Parliament, and its probable consequences. p. cxlvi.--cxlvii.

The King to Barillon. 6th Dec.

Louis's observations on the Prorogation-agrees to allow Sunderland an annual pension of from 5 to 60001. cxlvii.-cxlviii.

p.

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APPENDIX.

I. CORRESPONDENCE between Louis XIV. and M. BARILLON,

M. de Barillon au Roi.

7 Decembre, 1684, à Londres.

J'AY 'AY reçu la dépêche de Votre Majesté du premier Decembre. J'ay commence à exécuter l'ordre que V. M. me donne à l'égard de Milord Halifax. Il s'est passé ici depuis peu une affaire qui a déjàdonné occasion à M. le Duc de York, et aux autres ministres, de travailler à le décréditer entièrement avec quelque espérance d'en venir à bout.

Le Roi d'Angleterre a donné le gouvernement de la Nouvelle Angleterre au Colonel Kerque, qui étoit auparavant gouverneur de Tanger. Il y avoit eu devant une Compagnie établie par des lettres patentes du Roi Jacques, qui gouvernoit avec une autorité presque souveraine et indépendante les pays compris sous le gouvernement de la Nouvelle Angleterre. Les priviléges de cette Compagnie ont été cassés au Banc Royal, et sa Majesté Britannique est rentrée dans le pouvoir de donner une nouvelle forme au gouverne ment et d'établir de nouvelles loix, sous lesquelles les habitans de ces pays doivent vivre à l'avenir; cela a donné lieu à une déliberation dans le Conseil sécret. La question a été traitée à fonds, si l'on y introduiroit le même gou

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vernement qui est établi en Angleterre, ou si l'on assujettiroit ceux qui vivent dans ces pays-là aux ordres d'un gouverneur et d'un conseil, qui auroient en leurs mains toute l'autorité, sans être obligés à garder d'autres regles, que celles qui leur seroient prescrites d'ici. Milord Halifax a pris le party de soutenir avec véhémence qu'il n'y avoit point lieu de douter que les mêmes loix, sous lesquelles on vit en Angleterre ne dussent être établies en un pays composé d'Anglois. Il s'est fort étendu sur cela, et n'a omis aucune des raisons, par lesquelles on peut prouver, qu'un gouvernement absolu, n'est ni si heureux, ni si assuré que celui, qui est temperé par les loix, et qui donne des bornes à l'autorité du Prince. Il a exagéré les inconvéniens du pouvoir souverain, et s'est déclaré nettement qu'il ne pouvoit pas s'accommoder de vivre sous un roi qui auroit en son pouvoir de prendre, quand il lui plairoit, l'argent qu'il a dans sa poche. Ce discours fut combattu fortement par tous les autres ministres, et sans entrer dans la question, si une forme de gouvernement en général est meilleure que l'autre, ils soutînrent, que sa Majesté Britannique pouvoit, et devoit, gouverner des pays si éloignés de l'Angleterre en la manière qui lui paroîtroit la plus convenable pour maintenir le pays, en l'état auquel il est, et pour en augmenter encore les forces et la richesse. Pour cela il fut résolu, qu'on n'assujetteroit point le gouverneur et le conseil, a faire des assemblées de tout le pays, pour faire des impositions, et régler les autres matières importantes, mais que le gouverneur et le conseil feroit ce qu'ils jugeroient à-propos, sans en rendre compte qu'à sa Majesté Britannique. Cette affaire n'est peut-être pas en elle-même fort importante; mais M. le Duc d'York s'en est servi, pour faire connoître au Roi d'Angleterre combien il y a d'inconvéniens de laisser dans le secret de ses affaires un homme aussi opposé aux intérêts de la royauté qu'est Milord Halifax. Madame de Portsmouth a le même dessein, et Milord Sonderland pouvoit ne rien desirer avec plus d'ardeur. Ils croient l'un et l'autre y pouvoir réussir avec un peu de temps.

M. le Duc d'York m'a dit en confiance, que le Roi son frère avoit resolu de l'envoyer au printemps faire un voyage de trois semaines en Ecosse, pour y tenir une assemblée de Parlement, sans lequel on ne peut confisquer les biens de ceux qui sont déclarés rébelles ; que ce sera à-peu-près pendant que la cour demeurera à Neumarquet ; que cependant il a cru m'en devoir avertir de bonne

heure, sachant bien que ses ennemis tâcheroient de donner à ce voyage un air de disgrace, quoique dans le fond, ce soit une nouvelle marque de confiance et d'amitié du Roi son frère pour lui. Le Marquis de Huntley, chef de la maison de Gourdon, a été fait Duc, et le Marquis de Winsbery aussi; ce dernier est de la maison de Douglas, et grand trésorier d'Ecosse. Ce n'est pas une chose de petite conséquence que le Marquis de Huntley, qui est Catholique, soit fait Duc.

Le Roi à M Barillon.

Versailles, 13 Decembre, 1684.

Les raisonnemens du Sr. Halifax sur la manière de gouverner la Nouvelle Angleterre ne meritent guères la confiance que le Roy d'Angleterre a en luy, et je ne suis pas surpris d'apprendre que le Duc d'York en ayt bien fait remarquer les conséquences au Roy son frère. J'ay lieu de croire aussy que ce que ce Prince doit faire en Ecosse n'apportera aucun changement à l'état présent des affairs d'Angleterre, et je suis bien aise de [sçavoir] que ce soit plutôt une marque de la confiance du Roy son frère, qu'un dessein de l'éloigner de ses conseils.

London, 21 December, 1684.

*BARILLON says the Dutchess of P. tells him the King waited till Halifax gave him some further pretext for dismissing him, but that he represented to them the danger of delay. They had no apprehensions of Halifax's altering his conduct, and regaining the King's confidence.

M. de Barillon au Roi.

25 Decembre, 1684, à Londres.

Le Roi d'Angleterre me paroit aussi mal satisfait que jamais de la conduite de M. le Prince d'Orange. M. Zitters lui a donné une lettre de sa part, par la

This is printed from a note in Mr. Fox's hand writing.

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