Recueil de documents sur les exactions, vols et cruautés des armées prussiennes en France publié au profit de la Société Internationale de Secours aux Blessés

Voorkant
[Anonymus AC10234359]
Feret, 1871 - 112 pagina's
 

Geselecteerde pagina's

Veelvoorkomende woorden en zinsdelen

Populaire passages

Pagina 88 - Ici le doute n'est pas possible. Le bombardement infligé à Paris n'est pas le préliminaire d'une action militaire, il est une dévastation froidement méditée, systématiquement accomplie, et n'ayant d'autre but que de jeter l'épouvante dans la population civile, au moyen de l'incendie et du meurtre. " C'est à la Prusse qu'était réservée cette inqualifiable entreprise sur la capitale qui lui a tant de fois ouvert ses murs hospitaliers. " Le Gouvernement de la Défense nationale proteste...
Pagina 48 - L'intimidation est devenue un moyen de guerre. On a voulu frapper de terreur les populations et paralyser en elles tout élan patriotique. Et c'est ce calcul qui a conduit les états-majors prussiens à un procédé unique dans l'histoire, le bombardement des villes ouvertes. Le fait de lancer sur une ville des projectiles explosibles et incendiaires n'est considéré comme légitime que dans des circonstances extrêmes et strictement déterminées. Mais, dans...
Pagina 88 - User d'autant de ménagements que possible envers ces derniers, tel est le » caractère distinctif de la guerre civilisée. Aussi, pour protéger les grands » centres de population contre les dangers de la guerre, on les déclare le plus
Pagina 57 - C'est un abus de la force qui pèsera sur vos consciences et que le patriotisme de nos populations saura supporter; mais ce que je ne puis admettre, c'est que vous ajoutiez à cela l'injure, alors que vous savez qu'elle est gratuite. « Vous avez prétendu que nous étions les vaincus; cela est faux. Nous vous avons battus et tenus en échec depuis le 4 de ce mois.
Pagina 50 - Les actes ont-ils à ce point démenti les paroles? • Tels sont les faits. La responsabilité en pèse tout entière sur le gouvernement prussien. Rien ne les a provoqués, et aucun d'eux ne porte la marque de ces violences désordonnées auxquelles cèdent parfois les armées en campagne. Il faut qu'on le sache bien, ils sont le résultat d'un système réfléchi dont les états-majors ont poursuivi l'application avec une rigueur scientifique. Ces arrestations arbitraires ont été décrétées...
Pagina 45 - Bismarck s'y montra d'abord favorable, et des pourparlers s'ouvrirent à Versailles. M- Thiers consentit à y aller pour négocier sur cette base. Vous avez appris quel refus déguisé la Prusse lui a opposé ! On doit reconnaître cependant que les deux plénipotentiaires français ne pouvaient être mieux choisis pour inspirer confiance au quartier général prussien, et mener à fin la triste et délicate mission dont ils avaient si noblement pris la responsabilité.
Pagina 48 - ... ordonné le pillage et l'incendie, abusant pour cette exécution sauvage de l'implacable discipline imposée à leurs troupes. Toute maison où un franc-tireur a été abrité ou nourri est incendiée. Voilà pour la propriété. « La vie humaine n'a pas été respectée davantage. Alors que la Nation entière est appelée aux armes, on a fusillé impitoyablement non-seulement des paysans soulevés contre l'étranger, mais des soldats pourvus de commissions et revêtus d'uniformes légalisés....
Pagina 86 - Nous dénonçons aux cabinets européens, à l'opinion publique du monde . le traitement que l'armée prussienne, ne craint pas d'infliger à la ville de Paris. Voici quatre mois bientôt qu'elle investit cette grande capitale et tient captifs ses deux millions quatre cent mille habitants. Elle s'était. flattée de les réduire en quelques jours. Elle comptait sur la sédition et la défaillance. Ces auxiliaires faisant défaut , elle a appelé la famine à son aide. Ayant surpris l'assiégé privé...
Pagina 49 - ... de sa conduite à notre égard. Pour garantir la sûreté de ses transports et la tranquillité de ses campements, elle a imaginé [de punir toute atteinte portée à ses soldats ou à ses convois par l'emprisonnement, l'exil ou même la mort d'un des notables du pays. L'honorabilité de ces hommes est devenue ainsi un danger pour eux.
Pagina 49 - Il devait être donné à la Prusse de joindre l'outrage à l'oppression. On a exigé de malheureux paysans, entraînés par force, retenus sous menace de mort, de travailler à fortifier les ouvrages ennemis et à agir contre les défenseurs de leur propre pays.

Bibliografische gegevens