Œuvres de Marmontel, Volume 2A. Belin, 1819 |
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... monde , quand je serai prêt à y succomber ; mais laissez - moi du moins éprouver mes forces . Je sens qu'elles iront encore loin , et j'espère que l'amour m'en donnera de nou- velles . La prude était furieuse ; mais sans se démentir ...
... monde , quand je serai prêt à y succomber ; mais laissez - moi du moins éprouver mes forces . Je sens qu'elles iront encore loin , et j'espère que l'amour m'en donnera de nou- velles . La prude était furieuse ; mais sans se démentir ...
Pagina 5
... monde , les premiers devoirs , avec le sérieux que la bien- séance impose auprès des personnes affligées . La veuve trouva un soulagement sensible dans les entretiens de ce disciple de Socrate , et Alcibiade un charme inexprimable dans ...
... monde , les premiers devoirs , avec le sérieux que la bien- séance impose auprès des personnes affligées . La veuve trouva un soulagement sensible dans les entretiens de ce disciple de Socrate , et Alcibiade un charme inexprimable dans ...
Pagina 15
... monde le plus touchant , de recevoir son offrande : tout le monde l'y invitait par des applau- dissemens redoublés . L'amour - propre enfin l'emporta sur l'a- mour : elle reçut le laurier fatal , pour céder , dit - elle , acclamations ...
... monde le plus touchant , de recevoir son offrande : tout le monde l'y invitait par des applau- dissemens redoublés . L'amour - propre enfin l'emporta sur l'a- mour : elle reçut le laurier fatal , pour céder , dit - elle , acclamations ...
Pagina 36
... monde ? - Je vois quel- quefois notre pasteur , à qui j'enseigne la morale ; je cause avec des laboureurs plus instruits que tous nos savans ; je donne le bal à de petites villageoises les plus jolies du monde ; je fais pour elles des ...
... monde ? - Je vois quel- quefois notre pasteur , à qui j'enseigne la morale ; je cause avec des laboureurs plus instruits que tous nos savans ; je donne le bal à de petites villageoises les plus jolies du monde ; je fais pour elles des ...
Pagina 41
... monde ; on éprouve le besoin de se distraire et de s'amuser . Ah ! monsieur , à quoi réduisez - vous l'amour ? - A la vérité , ma chère Bélise . -Au néant , mon cher comte , au néant . Vous cessez de me suffire ; j'ai donc cessé de vous ...
... monde ; on éprouve le besoin de se distraire et de s'amuser . Ah ! monsieur , à quoi réduisez - vous l'amour ? - A la vérité , ma chère Bélise . -Au néant , mon cher comte , au néant . Vous cessez de me suffire ; j'ai donc cessé de vous ...
Veelvoorkomende woorden en zinsdelen
Acélie Adélaïde aimable aime Albury Alceste Alcibiade Alcime allez âme amour Ariste assez aurait avez Bathilde beau beauté Bélise belle Belzors Blanford bonheur bonté c'était Célicour charmes cher chose ciel Cléobule Cléon cœur consolation Coraly croyez cruel d'être demande dire dis-je disait-il dit-il donner douleur Elmire enfans époux Erigone êtes eût femme fille flatte Fonrose goût Hélas heureux honnête Hortence j'ai j'avais j'en j'étais jamais jeune homme joie jolie jour l'âme l'amour laisser larmes Laurette Livernon Lucile Lusane Luzy Lydie m'aimer m'avait m'en madame main malheur mari Mélidor mère Mézence misanthrope moi-même monde monsieur Montalde n'ai n'avait n'en n'était Nelson pardon parler passer peine pensée père plaire plaisir plaisirs Plémer pleurs qu'un raison répondit reprit reux rien Roxelane s'il sage sais Samnites semble sensible sentimens sentiment serait seul Socrate soin souper Sylphe tendre trouver Verglan vertueux veux voilà vois voulez voyez yeux
Populaire passages
Pagina 95 - Il semble qu'il y ait un langage muet pour les ames tendres. La marquise lut dans les yeux de cette aimable affligée ce que personne n'y avait aperçu. Il est si naturel aux malheureux de plaindre et d'aimer leurs semblables ! Elle se prit d'inclination pour Lucile. L'amitié, qui dans le monde est à peine un sentiment , est une passion dans les cloîtres.
Pagina 147 - Il lui avait fait éprouver le premier le plaisir d'être mère ; et sétait emparé de sa tendresse, qu'il semblait avoir épuisée : elle avait enfin, pour l'aimer uniquement, toutes les mauvaises raisons que peut avoir une mauvaise mère. Le petit Jacquaut était l'enfant de rebut : sa mère ne daignait presque pas le voir, et ne lui parlait que pour le gronder. Cet enfant, intimidé, n'osait lever les yeux devant elle, et ne lui répondait qu'en tremblant.
Pagina 116 - Je m'en doutais bien, dit Clarice; et rien ne se ressemble moins , je crois , qu'une jolie femme et un philosophe. Mais voyons d'abord comment le sage Ariste s'y prend pour être heureux lui-même. — Cela est tout simple, madame : je n'ai point de préjugés , je ne dépends de personne , je vis de peu , je n'aime rien , et je dis tout ce que je pense.
Pagina 154 - Quelle fut la douleur de cet enfant si pieux et si tendre , de voir cette mère qu'il avait laissée au sein du luxe et de l'opulence, de la voir dans un lit entouré de lambeaux , et dont l'image soulèverait le cœur, s'il m'était permis de la rendre!
Pagina 107 - Artenice était une de ces femmes pour qui l'amour est un arrangement de société, qui s'offensent d'un long respect, qui s'ennuient d'un amour constant , et qui comptent assez sur la probité des hommes pour s'y livrer sans réserve et les quitter sans ménagement. On lui avait dit : « Nous allons passer quelque temps à la campagne ; Eraste y vient , voulez-vous en être ? » Elle avait répondu avec un sourire : « Volontiers , cela sera plaisant ; » et la partie s'était liée. Ce fut pour...
Pagina 520 - Belle Aréthuse, ainsi ton onde fortunée Roule, au sein furieux d'Amphitrite étonnée, Un cristal toujours pur et des flots toujours clairs, Que jamais ne corrompt l'amertume des mers.
Pagina 151 - Celte lettre fatale fut arrosée de larmes. Ah! ma pauvre mère, s'écria-t-il, j'irai, j'irai vous secourir. Il ne voulut s'en fier à personne. Un accident , une infidélité, la négligence ou la lenteur d'une main étrangère, pouvaient la priver des secours de son fils , et la laisser mourir dans l'iûdigence et le désespoir. Rien ne doit retenir un fils , se disaitil à lui-même , quand il y va de l'honneur et de la vie d'une mère Avec de tels sentimens, Corée ne fut plus occupé que du...
Pagina 161 - S'ils cessent de s'aimer, ils se le disent en honnêtes gens , et se rendent l'un à l'autre la parole d'être fidèles. Ils cessent d'être amants ; ils sont amis. C'est ce que j'appelle des mœurs sociales , des mœurs douces ; cela donne envie de se marier.
Pagina 295 - Courage, écrivait Nelson à Blanford , honore l'amitié en servant la patrie : vis pour l'une, s'il est possible, et meurs pour l'autre, s'il le faut : une mort digne de ses pleurs vaut mieux que la plus longue vie. Courage, écrivait Blanford à Nelson, défends les droits du peuple et de la liberté : un sourire de la patrie vaut mieux que la faveur des rois. Blanford. s'enrichit en faisant son devoir : il revint à Londres avec le butin qu'il avait fait sur les mers de l'Inde ; mais de ses trésors,...
Pagina 149 - Antilles , oii il avait dessein de se rendre. Il écrivit à sa mère pour lui demander son aveu, sa bénédiction et une pacotille. Les deux premiers articles lui furent amplement accordés, mais le dernier avec économie. Sa mère , trop heureuse d'en être délivrée , voulut le voir avant son départ , et en l'embrassant lui donna quelques larmes.