Critique de combat

Voorkant
E. Dentu, 1894 - 350 pagina's
 

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Populaire passages

Pagina 300 - Si je savais quelque chose qui me fût utile et qui fût préjudiciable à ma famille, je le rejetterais de mon esprit. Si je savais quelque chose qui fût utile à ma famille et qui ne le fût pas à ma patrie, je chercherais à l'oublier. Si je savais quelque chose utile à ma patrie et qui fût préjudiciable à l'Europe et au genre humain, je le regarderais comme un crime.
Pagina 301 - Il trouve incontinent un grand nombre d'hommes qui n'ont rien à perdre; il les habille d'un gros drap bleu à cent dix sous l'aune , borde leurs chapeaux avec du gros fil blanc, les fait tourner à droite et à gauche, et marche à la gloire.
Pagina 329 - La lumière est uniforme pour l'astre de Sirius et pour nous ; la morale doit être uniforme. Si un animal sentant et pensant dans Sirius est né d'un père et d'une mère tendres qui aient été occupés de son bonheur, il leur doit autant d'amour et de soins que nous en devons ici à nos parents. Si quelqu'un dans la voie lactée voit un indigent estropié, s'il peut le soulager et s'il ne le fait pas, il est coupable envers tous les globes.
Pagina 336 - J'affirme une idée aujourd'hui, j'en doute demain; après-demain je la nie ; et je puis me tromper tous les jours. Tous les philosophes de bonne foi que j'ai vus m'ont avoué, quand ils étaient un peu en pointe de vin, que le grand Etre ne leur a pas donné une portion d'évidence plus forte que la mienne.
Pagina 307 - De condamner cet état, ce serait entrer dans les sentiments que M. Jurieu lui-même appelle outrés, c'est-à-dire dans les sentiments de ceux qui trouvent toute guerre injuste; ce serait, non-seulement condamner le droit des gens où la servitude est admise, comme il paraît par toutes les lois, mais ce serait condamner le Saint-Esprit, qui ordonne aux esclaves, par la bouche de saint Paul (I Cor., cl), vu, v. 7), de demeurer en leur état, et n'oblige point leurs maîtres à les affranchir...
Pagina 301 - Cette province, qui est à quelques centaines de lieues de lui, a beau protester qu'elle ne le connaît pas, qu'elle n'a nulle envie d'être gouvernée par lui ; que, pour donner des lois aux gens, il faut au moins avoir leur consentement : ces discours ne parviennent pas seulement aux oreilles du prince, dont le droit est incontestable.
Pagina 333 - Il fit faire par le meilleur fondeur de la ville une petite statue composée de tous les métaux , des terres et des pierres les plus précieuses et les plus viles ; il la portaà Ituriel : « Casserez-vous, dit-il, cette jolie statue, parce que tout n'y est pas or et diamants?
Pagina 339 - Nos prêtres ne sont pas ce qu'un vain peuple pense; Notre crédulité fait toute leur science.
Pagina 172 - Cela eût été bon avant l'acquisition de la vieille maison. Debout à nous regarder, ne sachant trop que dire, il allait et venait. Ce sont des artichauts dont vous déjeunez là? Oui, général. Vous, Rapp, vous les mangez à l'huile? Oui, général. Et vous, Savary, à la sauce? moi, je les mange au sel. Ah! général , répond celui qui s'appelait alors Savary, vous êtes un grand homme; vous êtes inimitable.
Pagina 29 - La vie, la vie qui coule en torrent, qui continue et recommence. vers l'achèvement ignoré ! la vie où nous baignons, la vie aux courants infinis et contraires, toujours mouvante et immense, comme une mer sans bornes...

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