Pensées de Monsieur le comte d'Oxenstirn sur divers sujets, Volumes 1-2

Voorkant
Aux dépens de la Société, 1774
 

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Populaire passages

Pagina 51 - Et c'est d'eux que nous vient cet art ingénieux De peindre la parole et de parler aux yeux; Et, par les traits divers de figures tracées, Donner de la couleur et du corps aux pensées i.
Pagina 137 - Déjà nous avons vu le Danube inconstant, Qui tantôt catholique et tantôt protestant, Sert Rome et Luther de son onde Et qui comptant après pour rien Le Romain, le luthérien. Finit sa course vagabonde Par n'être pas même chrétien. Rarement à courir le monde On devient plus homme de bien.
Pagina 206 - Toutes les doctrines nouvelles Ne plaisent qu'aux folles cervelles ; Pour moi, comme une humble brebis, Sous la houlette je me range : II n'est permis d'aimer le change Que des femmes et des habits.
Pagina 5 - Je me ris des honneurs que tout le monde envie , Je méprife des Grands le plus charmant accueil , J'évite...
Pagina 95 - Que l'on puifle payer tous les ans ce qu'il doit ; ït l'autre fournir ce qu'il donne. La terre avare à leur égard , Ne leur a fait aucune part De ces biens, dont ailleurs on la trouve remplie ; Et cependant ces bonnes gens, Ont tant fait par leur induftrie, Qu'ils ont abondamment les befbins de la vie, En dépit des quatre élémens.
Pagina 71 - Mon fils , écoute , je te prie, Ce qui fait une heureuse vie. Point de chagrin, point de procès, Un feu qu'on n'éteigne jamais, Assez de bien acquis sans peine...
Pagina 134 - Il trouva dans cet état une fatisfaétion plus folide, en regardant , avec compaffion , l'aPenfées diverfes veuglement & l'inquiétude des grands & des petits dans le monde, qu'il ne fentit de contentement étant l'arbitre de l'Europe. J'ai été dans ce Monaftere où il finit fes jours, & je puis dire fincérement que je me fentis un mouvement de vénération pour la cellule où ce grand Monarque eft mort.
Pagina 121 - S'appauvrir en effet, s'enrichir d'eipérance ; Louer tout ce qu'on voit, mais ne rien eftimer ; Entretenir un Grand d'un difcours qui le flatte, Rire de voir un chien carreffer une chatte ; Manger toujours fort tard changer la nuit en jour, N'avoir pas un ami, bien que chacun on baife, Etre toujours debout, & jamais à fon aife , Fait voir en abregé comment on vit à la Cour.
Pagina 141 - Je compte pour rien les tréfors Que l'Inde étale fur fes bords , Aux vœux de l'avarice humaine. Les grandeurs qui font parmi nous Tant d'amants & tant de jaloux , Je les compte pour chofe vaine : Je compte enfin pour un malheur Tout ce qu'on acquiert avec peine , Qu'on poflede en tremblant , qu'on perd avec douleur.
Pagina 279 - LE COMTE D'OXENSTIRN SUR DIVERS SUJETS, AVEC LES RÉFLEXIONS MORALES du même Auteur. NOUVELLE ÉDITION, Revue & corrigée , tant pour le ftyle que pour les citations.

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