Les femmes célèbres de l'ancienne France, depuis le cinquième siècle jusqu'au dix-huitième

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Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 386 - ... lieu de bourlées, deux grandes oreilles si larges que quand elles vouloient passer l'huis d'une chambre il falloit qu'elles se tournassent de costé et baissassent...
Page 125 - Ainsi périt cette jeune femme qu'une sorte de révélation intérieure semblait avertir d'avance du sort qui lui était réservé, figure mélancolique et douce qui traversa la barbarie mérovingienne, comme une apparition d'un autre siècle. Malgré...
Page 254 - Castille , qui lui fit abandonner la cause des vassaux rebelles, « il se partit tout pensif et lui venoit souvent en remembrance le doux regard de la reine et sa belle contenance. Lors si entroit en son cœur la douceur amoureuse : mais quand il...
Page 209 - Des bâtiments d'exploitation agricole , des haras , des étables , des bergeries et des granges, les masures des cultivateurs et les cabanes des serfs du domaine, complétaient le village royal, qui ressemblait parfaitement, quoique sur une plus grande échelle, aux villages de l'ancienne Germanie. Dans le site même de ces résidences, il y avait quelque chose qui rappelait le souvenir des paysages d'outre-Rhin; la plupart d'entre elles se trouvaient sur la lisière, et quelques-unes au centre...
Page 208 - Gaule. L'habitation royale n'avait rien de l'aspect militaire des châteaux du moyen âge, c'était un vaste bâtiment, entouré de portiques d'architecture romaine, quelquefois construit en bois poli avec soin , et orné de sculptures qui ne manquaient pas d'élégance...
Page 125 - De semblables récits peuvent nous faire sourire, nous qui les lisons dans de vieux livres, écrits pour des hommes d'un autre âge ; mais, au sixième siècle, quand ces légendes passaient de bouche en bouche, comme l'expression vivante et poétique des sentiments et de la foi populaires, on devenait pensif, et l'on pleurait en les entendant raconter.
Page 144 - ... composée des divers officiers de l'Empire, se trouva réunie, l'Empereur commença en disant que la Majesté impériale avait été outrageusement offensée par l'indigne commerce de sa fille avec son notaire, et que son cœur était en proie à la plus violente indignation. Comme tous restaient frappés de stupeur, et que quelques-uns doutaient encore du fait, tant ce crime inouï leur paraissait grave, l'Empereur le leur prouva jusqu'à l'évidence, en leur racontant avec tous les détails...
Page 652 - Pucelle d'Orléans , tirée de ses propres déclarations , de cent quarantequatre dépositions de témoins oculaires, et des manuscrits de la bibliothèque du roi et de la Tour de Londres, par M.
Page 175 - C'était là qu'il se renfermait dans les temps de péril. Or, Messieurs, toutes les fois que l'homme est placé dans une certaine position, la partie de sa nature morale qui correspond à cette position se développe forcément en lui. Est-il obligé de vivre habituellement au sein de sa famille, auprès de sa femme et de ses enfants; les idées, les sentiments en harmonie avec ce fait ne peuvent manquer de prendre un grand empire. Ainsi arriva-t-il dans la féodalité. Quand le possesseur de fief...
Page 137 - On est donc fort étonné qu'il n'ait jamais voulu en marier aucune, soit à quelqu'un des siens, soit à des étrangers... Jusqu'à sa mort il les garda toutes auprès de lui dans son palais, disant qu'il ne pouvait se passer de leur société. Aussi, quoiqu'il fût heureux sous les autres rapports, éprouvat-il, à l'occasion de ses filles la malignité de la fortune.

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