Oeuvres dramatiques: Mérope; La mort de César; Sémiramis; Nanine

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Pagina 43 - J'en atteste le Ciel : il sait mon innocence. Aux Bords de la Pamise, en un temple sacré, Où l'un de vos aïeux, Hercule, est adoré, J'osais prier pour vous ce dieu vengeur des crimes. Je ne pouvais offrir ni présents ni victimes; Né dans la pauvreté, j'offrais de simples vœux, Un cœur pur et soumis, présent des malheureux. Il semblait que le dieu, touché de mon hommage, Au-dessus de moi-même élevât mon courage. Deux inconnus armés m'ont abordé soudain, L'un dans la fleur des ans,...
Pagina 91 - C'est le fils de vos rois, c'est le sang de Cresphonte; C'est le mien, c'est le seul qui reste à ma douleur. Quels témoins voulez-vous plus certains que mon cœur ? Regardez ce vieillard : c'est lui dont la prudence Aux mains de Polyphonte arracha son enfance.
Pagina 72 - Quoi! vos regards sur lui se tournent sans courroux? Vous tremblez à sa vue, et vos yeux s'attendrissent? Vous voulez me cacher les pleurs qui les remplissent?
Pagina 254 - Ah ! ne souhaitez pas le destin de Pyrrhus ; Je vous haïrais trop. — Vous m'en aimeriez plus. Ah ! que vous me verriez d'un regard bien contraire ! Vous me voulez aimer, et je ne puis vous plaire.
Pagina 46 - J'ai de mes jeunes ans dérobé les secours : C'est ma première faute, elle a troublé mes jours, Le ciel m'en a puni ; le ciel inexorable M'a conduit dans le piège, et m'a rendu coupable. Mérope II ne l'est point, j'en crois son ingénuité ; Le mensonge n'a point cette simplicité.
Pagina 126 - Que l'on approuve ou non ma fermeté sévère, Qu'à l'univers surpris cette grande action Soit un objet d'horreur ou d'admiration; Mon esprit, peu jaloux de vivre en la mémoire, Ne considère point le reproche ou la gloire; Toujours indépendant , et toujours citoyen , Mou devoir me suffit; tout le reste n'est rien.
Pagina 43 - J'osais prier pour vous ce dieu vengeur des crimes : Je ne pouvais offrir ni présents ni victimes ; Né dans la pauvreté, j'offrais de simples vœux, Un cœur pur et soumis, présent des malheureux. Il semblait que le dieu, touché de mon hommage. Au-dessus de moi-même élevât mon courage. Deux inconnus armés m'ont abordé soudain, L'un dans la fleur des ans, l'autre vers son déclin. Quel est donc, m'ont-ils dit, le dessein qui te guide? Et quels vœux formes-tu pour la race d'Alcide ? L'un...
Pagina 150 - Ces deux scènes . comparables à tout ce que la Grèce a eu de plus beau, si elles ne sont pas supérieures; ces deux scènes, dignes de Corneille quand il n'est pas déclamateur, et de Racine quand il n'est pas faible; ces deux scènes, qui ne sont pas fondées sur un amour d'opéra, mais sur les nobles sentiments du...
Pagina 90 - Quel transport; animait ses efforts et ses pas ! Sa mère... Elle s'élance au milieu des soldats: C'est mon fils, arrêtez, cessez, troupe inhumaine;. C'est mon fils ; déchirez sa mère, et votre reine, Ce sein qui l'a nourri, ces flancs qui l'ont porté.
Pagina 73 - Hélas! mon amour m'a trahie. Oui, tu tiens dans tes mains le secret de ma vie, Tu tiens le fils des dieux enchaîné devant toi , L'héritier de Cresphonte, et ton maître, et ton roi. Tu peux , si tu le veux , m'accuser d'imposture, Ce n'est pas aux tyrans à sentir la nature; Ton cœur, nourri de sang, n'en peut être frappé. Oui , c'est mon fils , te dis-je , au carnage échappé.

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