Nouvelles soirées canadiennes, Volume 5Louis Joseph Charles Hyppolyte Taché Typ. de P.-G. Delisle, 1886 |
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Nouvelles soirées canadiennes, Volume 4 Louis Joseph Charles Hyppolyte Taché Affichage du livre entier - 1885 |
Nouvelles soirées canadiennes, Volume 1 Louis Joseph Charles Hyppolyte Taché Affichage du livre entier - 1882 |
Nouvelles soirées canadiennes: recueil de littérature nationale, Volumes 6 à 7 Louis H. Taché Affichage du livre entier - 1887 |
Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 400 - Je ne crois pas, ô Christ! à ta parole sainte ; Je suis venu trop tard dans un monde trop vieux. D'un siècle sans espoir naît un siècle sans crainte ; Les comètes du nôtre ont dépeuplé les cieux.
Page 461 - Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières, Vains objets dont pour moi le charme est envolé ? Fleuves, rochers, forêts, solitudes si chères, Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé!
Page 458 - Quelquefois cependant le passant arrêté, Lisant l'âge et la date en écartant les herbes, Et sentant dans ses yeux quelques larmes courir, Dit : « Elle avait seize ans ! c'est bien tôt pour mourir ! » Mais pourquoi m'entraîner vers ces scènes passées?
Page 401 - Dors-tu content, Voltaire, et ton hideux sourire Voltige-t-il encor sur tes os décharnés? Ton siècle était, dit-on, trop jeune pour te lire; Le nôtre doit te plaire, et tes hommes sont nés.
Page 400 - Regrettez-vous le temps où les Nymphes lascives Ondoyaient au soleil parmi les fleurs des eaux, Et d'un éclat de rire agaçaient sur les rives Les Faunes indolents couchés dans les roseaux?
Page 505 - Ou des champs tout noircis des restes du carnage ; Et tandis que l'oiseau qui chante ses douleurs, Bâtit au bord des eaux son nid parmi les fleurs, Lui, des sommets d'Athos franchit l'horrible cime, Suspend aux flancs des monts son aire sur l'abîme, Et là, seul, entouré de membres palpitants, De rochers d'un sang noir sans cesse dégouttants, Trouvant sa volupté dans les cris de sa proie, Bercé par la tempête, il s'endort dans sa joie.
Page 447 - Why should we yet our sail unfurl? There is not a breath the blue wave to curl; But, when the wind blows off the shore, Oh! sweetly we'll rest our weary oar. Blow, breezes, blow, the stream runs fast, The Rapids are near and the daylight's past. Utawas' tide ! this trembling moon Shall see us float over thy surges soon.
Page 295 - Une acclamation douce, tendre et hautaine, Chant des cœurs, cri d'amour où l'extase se joint, Remplira la cité; mais, ô mon capitaine! Vous ne l'entendrez point. De sombres grenadiers, vétérans qu'on admire, Muets, de vos chevaux viendront baiser les pas ; Ce spectacle sera touchant et beau ; mais, sire, Vous ne le verrez pas. Car, ô géant!
Page 403 - Le Poète. Est-ce toi dont la voix m'appelle, O ma pauvre Muse ! est-ce toi ? O ma fleur ! ô mon immortelle ! Seul être pudique et fidèle Où vive encor l'amour de moi ! Oui, te voilà, c'est toi, ma blonde, C'est toi, ma maîtresse et ma sœur ! Et je sens, dans la nuit profonde, De ta robe d'or qui m'inonde 1/es rayons glisser dans mon cœur.
Page 356 - Oh! lorsque l'ouragan qui gagne La campagne, Prend par les cheveux la montagne, Que le temps d'automne jaunit, Que j'aime, dans le bois qui crie Et se plie, Les vieux clochers de l'abbaye, Comme deux arbres de granit ! Que j'aime à voir, dans les vesprées Empourprées, Jaillir en veines diaprées Les rosaces d'or des couvents! Oh! que j'aime, aux voûtes gothiques Des portiques, Les vieux saints de pierre athlétiques Priant tout bas pour les vivants ! SONNET 119 j'aime le premier frisson d'hiver!