Pages choisies des grands écrivainsA. Colin, 1921 - 314 pagina's |
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... yeux bleus Se traîne L'Océan montueux . Et qu'il vente ou qu'il neige , Moi - même , chaque soir , Que fais - je , Venant ici m'asseoir ? Je viens voir à la brune , Sur le clocher jauni , La lune Comme un point sur un 1 . LA NUIT fandis ...
... yeux bleus Se traîne L'Océan montueux . Et qu'il vente ou qu'il neige , Moi - même , chaque soir , Que fais - je , Venant ici m'asseoir ? Je viens voir à la brune , Sur le clocher jauni , La lune Comme un point sur un 1 . LA NUIT fandis ...
Pagina 12
... yeux et cette bouche , Où le néant ressemble encore à la douleur ... Il soulève une main qui retombe glacée ; Et s'il doute , insensé ! s'il se retourne , il voit La Mort branlant la tête et lui montrant du doigt L'être pâle , étendu ...
... yeux et cette bouche , Où le néant ressemble encore à la douleur ... Il soulève une main qui retombe glacée ; Et s'il doute , insensé ! s'il se retourne , il voit La Mort branlant la tête et lui montrant du doigt L'être pâle , étendu ...
Pagina 16
... yeux . Tu partiras bientôt avec les hirondelles , Toi qui te sens des ailes Lorsque tu vois passer un oiseau dans les cieux . Ah ! tu sauras alors ce que vaut la paresse ; Sur les rameaux voisins tu voudras revenir . Édouard , Édouard ...
... yeux . Tu partiras bientôt avec les hirondelles , Toi qui te sens des ailes Lorsque tu vois passer un oiseau dans les cieux . Ah ! tu sauras alors ce que vaut la paresse ; Sur les rameaux voisins tu voudras revenir . Édouard , Édouard ...
Pagina 21
... yeux . Ce n'est pas moi . QUINOLA . SPADILLE . Ni moi . QUINOLA . Moi , je tenais la queue . SPADILLE . Moi , monsieur , je peignais . IRUS . Vous mentez tous les deux . Allons , mon habit rose et ma culotte bleue . [ aveuglé Hum ! Brum ...
... yeux . Ce n'est pas moi . QUINOLA . SPADILLE . Ni moi . QUINOLA . Moi , je tenais la queue . SPADILLE . Moi , monsieur , je peignais . IRUS . Vous mentez tous les deux . Allons , mon habit rose et ma culotte bleue . [ aveuglé Hum ! Brum ...
Pagina 25
... sang décoloré . ' Alors elle se couche , et ses grands yeux s'éteignent , Et le påle désert roule sur son enfant Les flots silencieux de son linceul mouvant . Elle ne savait pas , lorsque les caravanes Avec leurs ROLLA 25.
... sang décoloré . ' Alors elle se couche , et ses grands yeux s'éteignent , Et le påle désert roule sur son enfant Les flots silencieux de son linceul mouvant . Elle ne savait pas , lorsque les caravanes Avec leurs ROLLA 25.
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Populaire passages
Pagina 31 - Les plus désespérés sont les chants les plus beaux, Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots.
Pagina 31 - Lorsque le pélican, lassé d'un long voyage, Dans les brouillards du soir retourne à ses roseaux, Ses petits affamés courent sur le rivage En le voyant au loin s'abattre sur les eaux. Déjà, croyant saisir et partager leur proie, Ils courent à leur père avec des cris de joie En secouant leurs becs sur leurs goitres hideux.
Pagina 6 - C'était, dans la nuit brune, Sur le clocher jauni, La lune, Comme un point sur un i. Lune, quel esprit sombre Promène au bout d'un fil, Dans l'ombre, Ta face et ton profil ? Es-tu l'œil du ciel borgne?
Pagina 32 - Ils laissent s'égayer ceux qui vivent un temps; Mais les festins humains qu'ils servent à leurs fêtes Ressemblent la plupart à ceux des pélicans. Quand ils parlent ainsi d'espérances trompées, De tristesse et d'oubli, d'amour et de malheur, Ce n'est pas un concert à dilater le cœur. Leurs déclamations sont comme des épées; Elles tracent dans l'air un cercle éblouissant, Mais il y pend toujours quelque goutte de sang.
Pagina 33 - Muse ! spectre insatiable, Ne m'en demande pas si long. L'homme n'écrit rien sur le sable. A l'heure où passe l'aquilon, J'ai vu le temps où ma jeunesse Sur mes lèvres était sans cesse Prête à chanter comme un oiseau ; Mais j'ai souffert un dur martyre, Et le moins que j'en pourrais dire, Si je l'essayais sur ma lyre, La briserait comme un roseau.
Pagina 75 - Dante, pourquoi dis-tu qu'il n'est pire misère Qu'un souvenir heureux dans les jours de douleur ? Quel chagrin t'a dicté cette parole amère, Cette offense au malheur ? En est-il donc moins vrai que la lumière existe, Et faut-il l'oublier du moment qu'il fait nuit?
Pagina 182 - Toute la maladie du siècle présent vient de deux causes; le peuple qui a passé par 93 et par 1814 porte au cœur deux blessures. Tout ce qui était n'est plus; tout ce qui sera n'est pas encore. Ne cherchez pas ailleurs le secret de nos maux.
Pagina 29 - Viens, tu souffres, ami. Quelque ennui solitaire Te ronge; quelque chose a gémi dans ton cœur; Quelque amour t'est venu, comme on en voit sur terre, Une ombre de plaisir, un semblant de bonheur.
Pagina 30 - Chanterons-nous l'espoir, la tristesse ou la joie? * Tremperons-nous de sang les bataillons d'acier? Suspendrons-nous l'amant sur l'échelle de soie? Jetterons-nous au vent l'écume du coursier? Dirons-nous quelle main, dans les lampes sans nombre De la maison céleste, allume nuit et jour L'huile sainte de vie et d'éternel amour? Crierons-nous à Tarquin : «II est temps, voici l'ombre!
Pagina 175 - Pendant les guerres de l'Empire, tandis que les maris et les frères étaient en Allemagne, les mères inquiètes avaient mis au monde une génération ardente, pâle, nerveuse. Conçus entre deux batailles, élevés dans les collèges au roulement des tambours, des milliers d'enfants se regardaient entre eux d'un œil sombre, en essayant leurs muscles chétifs.