Pages choisies des grands écrivainsA. Colin, 1921 - 314 pagina's |
Vanuit het boek
Resultaten 1-5 van 15
Pagina 196
... colêre , il se mit à travailler au portrait . ( Quant il eut achevé le portrait de Béatrice , le fils du Titien renonça aux arts . ) MARGOT + Dans une grande et gothique maison , rue 196 PAGES CHOISIES D'ALFRED DE MUSSET.
... colêre , il se mit à travailler au portrait . ( Quant il eut achevé le portrait de Béatrice , le fils du Titien renonça aux arts . ) MARGOT + Dans une grande et gothique maison , rue 196 PAGES CHOISIES D'ALFRED DE MUSSET.
Pagina 197
... messe , à la promenade , au coin du feu . Mlle Ursule tenait les clefs de la cave , des armoires , et même du secrétaire . C'était une grande fille sèche , à tournure masculine , parlant du bout des lèvres , fort impérieuse Margot.
... messe , à la promenade , au coin du feu . Mlle Ursule tenait les clefs de la cave , des armoires , et même du secrétaire . C'était une grande fille sèche , à tournure masculine , parlant du bout des lèvres , fort impérieuse Margot.
Pagina 199
... - je devenir à présent ? lui dit - elle . Je ne puis vivre seule ; où trouverai - je une nouvelle amie ? Celle que je viens de perdre m'a été si chère et je m'y étais si habituée , que , malgré la triste façon MARGOT 199.
... - je devenir à présent ? lui dit - elle . Je ne puis vivre seule ; où trouverai - je une nouvelle amie ? Celle que je viens de perdre m'a été si chère et je m'y étais si habituée , que , malgré la triste façon MARGOT 199.
Pagina 201
... heureuse que je prends la plume pour toute la famille , étant la seule qui sache écrire chez nous . Papa , maman et mes frères vous la souhaitent de même . Nous avons appris que vous étiez malade , et nous prions Dieu qu'il MARGOT 201.
... heureuse que je prends la plume pour toute la famille , étant la seule qui sache écrire chez nous . Papa , maman et mes frères vous la souhaitent de même . Nous avons appris que vous étiez malade , et nous prions Dieu qu'il MARGOT 201.
Pagina 203
... Margot . Sa tête ne venait pas au coude de ses frères , et , quand son père l'em- brassait , il ne manquait jamais de l'enlever de terre MARGOT 203.
... Margot . Sa tête ne venait pas au coude de ses frères , et , quand son père l'em- brassait , il ne manquait jamais de l'enlever de terre MARGOT 203.
Veelvoorkomende woorden en zinsdelen
aimé Altesse âme beau belle BINDO bonhomme bouffon bras BUCK c'était Camille CANDIANI CATHERINE chants cher chevalier chose ciel cieux cœur Cotonet coup crois Croisilles crûmes D'ALFRED DE MUSSET Dieu dire douleur ELSBETH enfants Est-ce êtes FACIO FANTASIO femme fille fleurs Florence gens Godeau GOUVERNANTE HARTMAN hasard Hélas homme IRUS j'ai jamais jeune joie jour l'oncle Giraud laisser larmes lèvres Lorenzaccio LORENZO main maison malheur Margot MARINONI Maubray mère merle merle blanc Mme des Arcis Mme Doradour monde monsieur mort mourir n'en n'était nuit oncle PAGES CHOISIES D'ALFRED parler passé pauvre pensée père perruque PHILIPPE PHILIPPE STROZZI Piédeleu Pierre Strozzi Pierrot Pippo Piranési pleurs poète prince de Mantoue princesse qu'un regards reste rêve rien romantisme sais semblait sent sera seul SIRE MAURICE soir soleil sort SPARK Strozzi TEBALDEO terre tête Titien triste tristesse trouver vais VALORI venait Venise veux vieux voilà voulez-vous yeux
Populaire passages
Pagina 31 - Les plus désespérés sont les chants les plus beaux, Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots.
Pagina 31 - Lorsque le pélican, lassé d'un long voyage, Dans les brouillards du soir retourne à ses roseaux, Ses petits affamés courent sur le rivage En le voyant au loin s'abattre sur les eaux. Déjà, croyant saisir et partager leur proie, Ils courent à leur père avec des cris de joie En secouant leurs becs sur leurs goitres hideux.
Pagina 6 - C'était, dans la nuit brune, Sur le clocher jauni, La lune, Comme un point sur un i. Lune, quel esprit sombre Promène au bout d'un fil, Dans l'ombre, Ta face et ton profil ? Es-tu l'œil du ciel borgne?
Pagina 32 - Ils laissent s'égayer ceux qui vivent un temps; Mais les festins humains qu'ils servent à leurs fêtes Ressemblent la plupart à ceux des pélicans. Quand ils parlent ainsi d'espérances trompées, De tristesse et d'oubli, d'amour et de malheur, Ce n'est pas un concert à dilater le cœur. Leurs déclamations sont comme des épées; Elles tracent dans l'air un cercle éblouissant, Mais il y pend toujours quelque goutte de sang.
Pagina 33 - Muse ! spectre insatiable, Ne m'en demande pas si long. L'homme n'écrit rien sur le sable. A l'heure où passe l'aquilon, J'ai vu le temps où ma jeunesse Sur mes lèvres était sans cesse Prête à chanter comme un oiseau ; Mais j'ai souffert un dur martyre, Et le moins que j'en pourrais dire, Si je l'essayais sur ma lyre, La briserait comme un roseau.
Pagina 75 - Dante, pourquoi dis-tu qu'il n'est pire misère Qu'un souvenir heureux dans les jours de douleur ? Quel chagrin t'a dicté cette parole amère, Cette offense au malheur ? En est-il donc moins vrai que la lumière existe, Et faut-il l'oublier du moment qu'il fait nuit?
Pagina 182 - Toute la maladie du siècle présent vient de deux causes; le peuple qui a passé par 93 et par 1814 porte au cœur deux blessures. Tout ce qui était n'est plus; tout ce qui sera n'est pas encore. Ne cherchez pas ailleurs le secret de nos maux.
Pagina 29 - Viens, tu souffres, ami. Quelque ennui solitaire Te ronge; quelque chose a gémi dans ton cœur; Quelque amour t'est venu, comme on en voit sur terre, Une ombre de plaisir, un semblant de bonheur.
Pagina 30 - Chanterons-nous l'espoir, la tristesse ou la joie? * Tremperons-nous de sang les bataillons d'acier? Suspendrons-nous l'amant sur l'échelle de soie? Jetterons-nous au vent l'écume du coursier? Dirons-nous quelle main, dans les lampes sans nombre De la maison céleste, allume nuit et jour L'huile sainte de vie et d'éternel amour? Crierons-nous à Tarquin : «II est temps, voici l'ombre!
Pagina 175 - Pendant les guerres de l'Empire, tandis que les maris et les frères étaient en Allemagne, les mères inquiètes avaient mis au monde une génération ardente, pâle, nerveuse. Conçus entre deux batailles, élevés dans les collèges au roulement des tambours, des milliers d'enfants se regardaient entre eux d'un œil sombre, en essayant leurs muscles chétifs.