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ELEWYCK.

D'AZUR, au sautoir cramponné d'argent. CIMIER: un sauvage issant. HEAUME d'argent grillé,liseré orné, couronné d'or et accompagné de ses lambrequins d'azur et d'argent.

DEVISE: Fide et Arte.

Cette famille, qui descend des lignages patriciens de Louvain, et dont l'arbre généalogique se trouve confirmé dès le xvi siècle par l'état civil de Louvain et par plusieurs documents reposant aux archives de cette ville, a vu régulariser et reconnaître officiellement sa position de noblesse dans le royaume de Belgique, par arrêté royal du 28 avril 1857.

I. HENRI VAN ELEWYCK, né à Louvain le 1er juillet 1711, échevin de Louvain en 1756, 1757, 1758, épousa, en 1739 ou 1740, Jeanne van Bughenhout, dont la famille descendante des lignages de Louvain (Voir Divæus, Rerum Lovaniensium). fut officiellement reconnue noble en 1730, par le gouvernement autrichien, dans la personne de Jean François, licencié en droit et secrétaire de Louvain et de son frère Arnold Joseph, docteur és droits, professeur à l'Université, président du collége Saint-Donat et Recteur Magnifique. Arnold Joseph fut aussi chanoine du noble et vénérable chapitre de Nivelles. (Voir Liste des titres de noblesse, page 117; Bruxelles, Ermens, 1784). Il eut plusieurs enfants, entre autres deux qui suivent, savoir :

LA BELGIQUE HÉRALDIQUE, IV.

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A. Arnold, qui suit, II.

B. Martin VAN ELEWYCK, licencié en droit civil et canon, né le 15 décembre 1749, épousa Marie Jeanne de Thier, d'une famille noble, originaire de Seneffe (1), dont deux enfants :

a. Eugène VAN ELEWYCK, ancien substitut du procureur du Roi, mort sans enfants.

b. Cécile, épousa Philippe Hénot, ancien juge d'instruction, et aujourd'hui échevin de la ville de Louvain.

II. ARNOLD VAN ELEWYCK, qualifié chevalier, seigneur de Stockel, né à Louvain, le 11 juillet 1741. Il fut le troisième de la première ligne au concours de la Pédagogie du Lys à Louvain, devint docteur en droit civil et en droit canon de l'ancienne Université de Louvain et enfin professeur à la Faculté de droit de ce célèbre établissement. Par lettres patentes du 18 novembre 1793, il fut nommé conseiller et maître de requêtes de l'Empereur en son conseil souverain de Brabant. Les qualités de noblesse héréditaire afférentes à cette haute dignité sont spécifiées dans l'ouvrage du jurisconsulte Loovens, Pratyke, stiel ende manieren van procedeeren in syne Majestydts souverynen raede van Brabant.

Mort au château de Stockel, le 31 mai 1822, il avait épousé, à Louvain, le 29 août 1773, Marie Catherine Dauw, fille de Jacques et de Marie Catherine van der Smissen, d'une famille déjà noblement alliée dès les premières années du xvie siècle (2); dont un fils unique, Henri Joseph, qui suit, III.

III. HENRI JOSEPH VAN ELEWYCK, né à Louvain, le 18 juillet 1774, mort à Ixelles, le 4 septembre 1830, licencié en droit de l'ancienne Université de Louvain, avocat à la cour d'appel de Bruxelles, bourgmestre d'Ixelles, épousa à Ixelles, le 31 juillet 1822, Marie Joséphine Huygens (3), née à Louvain, le

(1) Voir tome I, pages 644 et 646; tome II, pages 381 et 410.

(2) Voir tome II, page 204; tome III, p. 452.

(3) Voir tome I, page 633.

2 mars 1787, fille de Louis et de Barbe Peeters, dont deux enfants, savoir :

A. Xavier Victor qui suit, IV.

B. Jeanne Henriette, née à Ixelles, en 1827, épousa Louis Théophile Anoul, consul du duc de Brunswick et Lunébourg, à Bruxelles, fils de Théophile et d'Eléonore DRUGMAN.

IV. XAVIER VICTOR VAN ELEWYCK, docteur en sciences politiques et administratives, compositeur de musique sacrée, membre de l'Académie de Sainte-Cécile de Rome, de la société pour la restauration de la musique sacrée de Paris, président de la société de Sainte-Cécile de Louvain, secrétaire du congrès de musique religieuse de Belgique, chevalier de l'ordre pontifical de Saint-Grégoire le Grand, de la Branche Ernestine de Saxe-Cobourg, etc. etc., né à Ixelles, le 24 avril 1825.

Des notices biographiques spéciales sur ce compositeur ont paru dans les ouvrages suivants, auxquels nous nous reférons: 1o Histoire des sociétés chorales de Belgique par Aug. Thys; 2o Histoire de la musique, par M. Andries, directeur honoraire du Conservatoire de Gand; 3° Biographie des artistes belges, par ED. Grégoir; 4° Biographie universelle des musiciens, par M. Fétis, maître de chapelle du roi des Belges et directeur du Conservatoire royal de musique de Bruxelles. (Paris, Firmin Didot, volume VIII, 2me édition).

Il épousa le 10 avril 1849, Anne Philippe de Busscher, fille unique de Philippe, échevin de Louvain et de Thérèse Smeesters. La famille de Busschere est affiliée aux lignages patriciens de Louvain. (Voir Divaeus, Rerum Lovaniensium). Elle porte de sable aux trois cors de chasse d'argent.

De ce mariage sont nés huit enfants. Deux moururent en bas âge, six survivent, savoir :

A. Marie, nee à Louvain, le 2 avril 1850.

B. Eléonore, née à Louvain, le 10 juin 1852.

C. Anna, née à Louvain, le 11 septembre 1853.

D. Hélène, née à Louvain, le 9 juillet 1856.

E. Arnold Marie Isidore François Xavier Fidèle Ghislain ELEWYCK, né à Heverlé près de Louvain, le 24 avril 1861.

F. Clara, née à Louvain, le 9 juin 1863.

VAN

ENNETIÈRES.

D'ARGENT, à trois écussons d'azur, chargés chacun d'une étoile d'or. SUPPORTS: deux léopards portant bannières aux armes d Ennetières. L'Écu, pour les marquis, entouré d'un manteau de gueules, doublé d'hermine, cousu, frangé et bordé d'or, blasonné sur les courtines des armes d'Ennetières et sommé de la couronne ducale.

(Les comtes d'Ennetières portent la couronne à cinq fleurons.)

La branche d'Ennetières d'Hust porte: ÉCARTELÉ, au premier et au quatrième de gueules, au cavalier armé de toutes pièces d'argent; au deuxième et au troisième d'argent, à la barre denchée d'argent; SUR LE TOUT, d'or, à l'aigle à deux têtes, qui est de BASTA, l'aigle portant sur la poitrine un écusson d'argent à trois écussons d'azur chargés chacun d'une étoile d'or, qui est d'ENNETIÈRES.

D'Ennetières, anciennement on écrivait d'Ennetières, d'Entières ou Dennetières, indifféremment, descend en ligne directe, légitime et masculine de l'illustre maison d'Abbeville, une des branches de la maison de Ponthieu, qui tire son nom de la ville d'Abbeville, capitale du comté de Ponthieu. D'Ennetières est donc originaire de la Picardie, mais vint s'établir en Flandre dès le quinzième siècle.

«

Après que le comté de Ponthieu fut ravi à Charles le Té«méraire, duc de Bourgogne, par Charles VII, roi de France, « et après la mort de ce prince, par Louis XI, sous prétexte de « réunion à la couronne d'un fief cédé formellement par le traité de Conflans, Jacques d'Ennetières, chevalier, sei«gneur de Wattines, del Val et du Doncq, dont le frère cadet, «Roland d'Ennetières, qui aurait été allié à la fille de Louis, « seigneur de Warcoing, et périt glorieusement les armes à

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