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Corneille van der Cappelle, issue d'une ancienne et noble famille de la province de Flandres; de sixième ayeux, Pierre della Eaille, écuyer et vicomte Calvaert de Sassigny, famille qui serait reconnue ancienne et noble aux Pays Bas; de septième ayeux, Jean Baptiste della Faille, un des quarante nobles et conseillers de la ville de Castro qui, premièrement aimé par le peuple, aurait fini par en être massacré injustement, et dame N...; de huitième ayeux, Jean Baptiste della Faille, écuyer, Ier du nom, personnage d'une profonde érudition, chéri par le pape Paul III, qui l'aurait nommé conseiller de l'église et l'aurait mis en 1557, au nombre des quarante nobles, premiers de la cité de Castro, et dame N.; de neuvième ayeux, Jean della Faille, écuyer, chef de la cavalerie du pape Alexandre VI, lors de la guerre que ce pontife aurait soutenue contre Virginio Ursini en 1492, et Lancebalde, fille naturelle de Guido Balde de la Rovère, duc d'Urbin, lequel Jean della Faille aurait été fils de Léon, dit Liopardo Dellafaglia, capitaine célèbre, originaire de Naples, des magnificences duquel il se verrait encore des vestiges jusqu'à ce jour; que la bisayeulle paternelle Alexandrine Françoise Basta aurait été fille de Nicolas Ferdinand, comte de Basta, du Saint Empire, d'Hust, de Marmarusi et de Mouscron, libre baron de Troppau, seigneur de Zultz et de Nazareth, et de Marie Michelle de Jauche de Mastaing, famille illustre et chapitrale des Pays Bas; petite fille de Ferdinand, comte de Basta et du Saint Empire romain, d'Hust et Marmarusi, libre baron de Troppau, en Silésie, chevalier, seigneur de Zultz, Nazareth, etc., et de Françoise van der Gracht, famille également chapitrale et distinguée; arrière petite fille de George de Basta, comte d'Hust et du comté de Marmarusi, baron de Troppau, qui aurait été capitaine de cavalerie, mestre de camp et du conseil de guerre au service de Philippe II, lieutenant général de ses armées, ensuite à la

demande de l'empereur Rodolphe, général des troupes de ce monarque en 1602, auquel ce grand général aurait rendu plusieurs services signalés et importants, nommément entre autres par la mémorable conquête de la Transilvanie, qu'il aurait soumise à son obéissance, dont ce prince l'aurait nommé capitaine général et gouverneur, ainsi que de la HauteHongrie, pour le récompenser, l'aurait crée comte du Saint Empire par lettres du 4 septembre 1605, pour lui et ses enfants, héritiers et descendants légitimes des deux sexes, et qui serait mort à Prague le 20 novembre 1607, après avoir épousé Anne de Liedekercke, de famille chapitrale des Pays-Bas, dont le quartier serait reçu en tous les chapitres nobles, héritière d'Hust et de Zultz, morte à Courtrai le 29 mars 1619; que la dite bisayeule serait issue de trisayeux, de Demetrio Basta, libre baron de Troppau, seigneur de Marmarusi, capitaine de cavalerie au service de l'empereur Charles Quint, honoré de l'estime de plusieurs princes souverains de l'Europe, et mort glorieusement en la ville de Basigniana, au duché de Milan en 1571, et Madeleine Rossini, issue d'une noble famille de Verseli (Verceil) en Piémont; de quatrième ayeux, Jean Basta, seigneur de Marmarusi et de Moradin, envoyé des nobles et citoyens de Morée vers Jean Antoine Doria, général des galères de l'empereur Charles V, mort au service de ce monarque, abandonnant sa famille et ses biens en Morée, et Cécile Manes, noble dame grecque; de quintayeux, Jean Basta, seigneur de Marmarusi et de Moradin, et de Madeleine Miesranice; de sixième ayeux, Demestrius Basta, seigneur de Marmarusi et de Moradin, podestat de la ville de Morée, et de Basile Castrioni; de septième ayeux, Badislas Basta, dit Héraclides, seigneur de Marmarusi, Moradin, tué par les Turcs en 1453, et Sidonia de Moradin; de huitième ayeux, Marc Basta, curopolate de la ville de Morée, seigneur de Salonice, et Mathilde, fille de Jean Paléologue,

VIe du nom, empereur de Constantinople, dont le frère germain Alexis Basta aurait été archevêque de Trébisonde et patriarche du royaume de Grèce l'an 1380; de neuvième ayeux, Théodore Basta, seigneur de Salonice, qui aurait remporté une victoire contre Soliman, Ier du nom, troisième empereur des Turcs, près de la ville de Mégalopolis et repris sur lui celle de Céphalonie qu'il aurait remis à l'obéissance d'Emmanuel Paléologue, empereur de Constantinople, son maître, mort en 1362, et Anne de Banni, noble italienne; de dixième ayeux, Emmanuel Basta, seigneur de Salonice, proto secrétaire de Grèce, fameux guerrier qui aurait commandé les armées de l'empereur Michel Paléologue, pour lequel il aurait conquis la ville de Salidan, et dame Eudoxie Trappepont; de onzième ayeux, Théodore Basta, seigneur de Salonice, tirant son origine des anciens princes du Péloponèse et d'Albanie dans l'empire de Grèce, qui aurait rendu des grands services à l'empereur Andronic Paléologue, dit le vieil empereur des Grecs et de Constantinople, l'an 1320; que la trisayeule paternelle du remóntrant, Marie Alexandrine Obert, aurait été fille d'Alexandre Obert, seigneur de Burbure, et de Manzinghem, et de Marie de Landas, petite fille de Jean Obert, seigneur de Villers, et de Marguerite de Landas, qu'il aurait épousée en 1632, arrière petite fille de Walerand Obert, conseiller du conseil d'Artois, seigneur de Godempré, Grevilers, mort en 1603, et de Marie le Prevôt, que la dite trisayeule serait issue de trisayeux Guillame Obert, seigneur de la Gourie et Charles de la Vacquerie; de quartayeux, Jean Obert, chevalier, seigneur d'Espreaux, Norie Paige et Marie Hubert; de cinquième ayeux, Jean Obert, seigneur de Commineau et de Laigueville et Hélène de Griboval; de sixième ayeux, Nicolas Obert, dit le Brun, seigneur de Harmy et de Laigueville et Claire de Saint Remy; de septième ayeux, Gauthier Obert, seigneur des dits lieux, qui aurait épousé en

1305, Colaye de Fains; de huitième ayeux, Louis Obert, seigneur de Harni, lequel aurait épousé, en 1275, Jossine de Wandricourt; de neuvième ayeux Thierry Obert, enseigne de la compagnie d'hommes d'armes du comté de Vendosme, qui aurait épousé en 1248, Bonne de Halescourt; de dixième ayeux, Martel Obert, dit Bras d'acier, chevalier, seigneur de Gaillardin, capitaine des gardes de Philippe Auguste, roi de France, en l'an 1221, et Mahaut de Parthenay, fille de Gaultier, chevalier, dont le père, N. Obert, aurait été tué au voyage d'Outremer, à la prise d'Acre, en 1191; que la quatrième ayeule paternelle du remontrant, Marie de Baudequin, aurait été fille de Claude de Baudequin, seigneur de la Haye et de Marie de la Rivière, dame d'Alincourt, petite fille de Philippe de Baudequin, greffier de l'hôtel de Charles Quint, mort à Madrid en l'an 1571, et de Marie de Zamberghe, arrière petite fille de Denis Baudequin, chancelier de la panaderie de l'archiduc Maximilien d'Autriche, empereur, mort en 1525, et de Jeanne de Machecco, que la dite Marie de Baudequin serait issue de trisayeule Paul Baudequin et Jeanne de Cuiry, dont serait descendue en ligne directe et masculine, Magdeleine Théodore de Baudequin, reçue chanoinesse du chapitre noble de Saint Pierre à Moustier sur Sambre, le 6 novembre 1764, encore vivante, après avoir fait preuve d'ancienne noblesse, chevaleureuse de quatre quartiers paternels, quatre maternels et quatre ascendants paternels, selon l'ancien règlement.

Le remontrant expose de plus qu'indépendamment de sa noble et ancienne extraction et de ses alliances distinguées, il pourrait encore alléguer qu'après que le comté de Ponthieu aurait été ravi à Charles le Hardi, duc de Bourgogne parCharles VIII, roi de France, et après la mort de ce prince par Louis XI, sous prétexte de réunion à la couronne d'un fief cédé formellement par le traité de Conflans, ses ancêtres

auraient abandonné généreusement leurs possessions dans ces contrées, en se fixant en Flandres pour se rapprocher de plus près et s'attacher plus intimement à leurs souverains, sous la domination desquels ils auraient été accoutumés à vivre, que ses ayeux auraient rendu encore des services importants à leurs princes, dans toutes les expéditions militaires et dans les affaires secrètes de l'État, imitant en cela l'exemple de Robert d'Ennetières qui aurait été fait prisonnier à la bataille du Pont à Bovines qui se donna le 27 juillet 1214, entre Lille et Tournai, par l'empereur Otton et Ferdinand, comte de Flandre, contre Philippe Auguste, roy de France et qui rançonné depuis, aurait assisté avec Rogier d'Ennetières et autres chevaliers à la déshéritance des ville et châtellenie de Cassel, faite en faveur de Jeanne, comtesse de Haynau et de Flandre, le mercredi avant la fête des Saints Simon et Jude 1218, dont les descendants fixement domiciliés depuis sous la domination des maisons de Bourgogne et d'Autriche, maintenant toujours la valeur et le courage, l'attachement et le zèle, la grandeur de l'origine et la noblesse du sang de leurs pères, auraient pris à tâche de s'allier constamment à leurs semblables et à tout ce qu'il y a de distinautres les familles

gué aux Pays Bas: Telles seraient entre de Velaines, de Salins, d'Obigies, de Roupy, de Barry, de Fiennes, d'Aubermont, de Clermez, de Vilain de Gand dont les princes de Masmines), de Woestine, de Chastillon, de Moerkercke, de 'Harancourt, de Carondelet, de la Hamayde, de Saulx, de Haynin, de Croix, d'Enghien, qui toutes alliées à sa famille, seraient reçues et admises comme la sienne dans tous les chapitres et colléges nobles des provinces Belgiques, de même que dans toutes les fêtes et cérémonies solennelles et publiques, tant des inaugurations, entrées joyeuses, mariages des princes souverains des Pays Bas et autres solennités de cette espèce jusqu'à ce jour, ainsi qu'il LA BELGIQUE HERALDIQUE, IV.

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