Œuvres complettes de J. J. Rousseau, citoyen de Genève: Théâtre et poésiesChez Bélin, Caille, Grégoire, Volland, 1793 |
Veelvoorkomende woorden en zinsdelen
accens accords airs aisé avantages basse bécarre bémol besoin c'est-à-dire caractères changemens chant chiffres chose clavecin clavier clef d'ut commence compositeur consonnances cordes corps sonore croches damentale de-là demi-ton déterminer diatonique dièse différentes difficulté dire dissonance doit don don don écoliers effet entr'eux exemple exprimer fesant fondamental force gamme gamme naturelle Gluck Grecs harmonie hommes inconvéniens instrumens intervalles j'ai jamais l'accent l'art l'autre l'har l'harmonie l'intervalle l'octave l'oreille l'ut langue ligne long-temps manière mélodie ment mesure méthode mode majeur mode mineur modes harmoniques modulation mouvemens musical musicien musique ordinaire n'en naturel nécessaire nom d'ut notes octave oreilles paraît parler parole passions peuple position pratique premier principe progrès qu'un quinte raison Rameau rapport récitatif règles représente reste rhythme rien second sens sentimens sentir serait seule signes simple sique sixte sixte majeure sur-tout systême système tempéré tétracordes tierce majeure tion tonique tons touche trouve vibrations vocale Voilà voix
Populaire passages
Pagina 236 - Quand on veut étudier les hommes, il faut regarder près de soi ; mais, pour étudier l'homme, il faut apprendre à porter sa vue au loin ; il faut d'abord observer les différences, pour découvrir les. propriétés.
Pagina 305 - Or, je dis que toute langue avec laquelle on ne peut pas se faire entendre au peuple assemblé est une langue servile ; il est impossible qu'un peuple demeure libre et qu'il parle cette langue-là.
Pagina 211 - Comme les premiers motifs qui firent parler l'homme furent des passions, ses premières expressions furent des tropes. Le langage figuré fut le premier à naître, le sens propre fut trouvé le dernier. On n'appela les choses de leur vrai nom que quand on les vit sous leur véritable forme. D'abord on ne parla qu'en poésie; on ne s'avisa de raisonner que longtemps après.
Pagina 224 - ... la vivacité, de celle qui n'est que parlée. On écrit les voix et non pas les sons : or , dans une langue accentuée, ce sont les sons, les accens, les inflexions de toute espèce qui font la plus grande énergie du langage , et rendent une phrase , d'ailleurs commune , propre seulement au lieu où elle est. Les moyens qu'on prend pour suppléer à celui-là étendent, allongent la langue écrite , et passant des livres dans le discours , énervent la parole même (i). En disant tout comme...
Pagina 304 - Les sociétés ont pris leur dernière forme : on n'y change plus rien qu'avec du canon et des écus , et comme on n'a plus rien à dire au peuple, sinon : donnez de l'argent, on le dit avec des placards au coin des rues, ou des soldats dans les maisons.
Pagina 260 - ... là fut enfin le vrai berceau des peuples ; et du pur cristal des fontaines sortirent les premiers feux de l'amour.
Pagina 216 - Ces trois manières d'écrire répondent assez exactement aux trois divers états sous lesquels on peut considérer les hommes rassemblés en nation. La peinture des objets convient aux peuples sauvages ; les signes des mots et des propositions, aux peuples barbares; et l'alphabet, aux peuples policés.
Pagina 199 - L'usage et le besoin font apprendre à chacun la langue de son pays; mais qu'est-ce qui fait que cette langue est celle de son- pays et non pas d'un autre? il faut bien remonter, pour le dire, à quelque raison qui tienne au local , et qui soit antérieure aux mœurs mêmes : la parole étant la première institution sociale ne doit sa forme qu'à des causes naturelles.
Pagina 260 - Sous de vieux chênes, vainqueurs des ans, une ardente jeunesse oubliait par degrés sa férocité : on s'apprivoisait peu à peu les uns avec les autres; en s'efforçant de se faire entendre, on apprit à s'expliquer. Là se firent les premières fêtes : les pieds bondissaient de joie, le geste empressé ne suffisait plus, la voix l'accompagnait...
Pagina 304 - Il ya des langues favorables à la liberté, ce sont les langues sonores, prosodiques, harmonieuses, dont on distingue le discours de fort loin : les nôtres sont faites pour le bourdonnement des divans.