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Avant J. C. 296.

Années.

OLYMPIADE 121.

Vainqueur, PYTHAGORAS, le même.

1. Arch. Nicias.

295. 2. Arch. Nicostratus Démétrius attaque les Lacédémoniens.

294. 3. Arch. Olympiodorus.

293. 4. Arch. Philippus ou Diphilus.

292.

OLYMPIADE 122.

Vainqueur, ANTIGONUS, de Macédoine.

1. Les Archontes de cette olympiade sont inconnus. 291. 2. Démétrius fait le siége de Thèbes.

290.

3. Guerre de Démétrius contre les Étoliens et contre Pyrrhus, roi d'Épire.

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288.

OLYMPIADE 123.

Vainqueur, ANTIGONUS, le même.

1. Mort du philosophe Théophraste.

287. 2. Arch. Philippus.

286.

3. Ptolémée choisit pour successeur Ptolémée Philadelphe.

285.

4.

OLYMPIADE 124.

Vainqueur, PHILOMELUS, de Pharsale.

284. 1. Établissement de la république des Achéens. 283. 2.

282.

3. Commencement du royaume de Pergame en Asie.

281. 4.

280.

OLYMPIADE 125.

Vainqueur, LADAS, d'Aège.

1. Arch. Gorgias. Les Tarentins implorent le secours de Pyrrhus, roi d'Épire, contre les Romains.

279. 2. Arch. Anaxicratès.

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Avant
J. C.

276.

275.

OLYMPIADE 126.

Vainqueur, IDOEUS, ou NICATOR, de Cyrène.

Années.

1. Pyrrhus déclare la guerre aux Carthaginois. 2. Hiéron se fait tyran de Syracuse.

3. Pyrrhus fait passer des troupes en Italie.

274.
273. 4.

OLYMPIADE 127.

Vainqueur, PÉRIGENÈS, d'Alexandrie.

1. Pyrrhus attaque Corinthe, et il est tué d'une tuile.

272.

271.

270.

269.

4.

2. Arch. Pytharatus.

3. Hiéron est déclaré roi de Syracuse.

268. 1.

267. 2.

OLYMPIADE 128.

Vainqueur, SÉLEUCUS, de Macédoine.

266. 3. Alexandre, fils de Pyrrhus, déclare la guerre

265. 4.

264.

aux Macédoniens.

OLYMPIADE 129.

Vainqueur, PHILINUS, de Cos.

1. Arch. Diognète, sous qui les marbres de Paros ont été faits. Mort de Zénon de Cittium, chef des philosophes stoïques.

263. 2.

262. 3.

261. 4. Bérose publie son histoire des Chaldéens.

HISTOIRE

DES LÉGISLATEURS

ET DES CONSTITUTIONS

DE LA GRÈCE ANTIQUE.

CHAPITRE XIV.

SYRACUSE.

Dans une île célèbre, chantée de bonne heure par les poëtes et située entre la Grèce et l'Italie, des Doriens étaient arrivés depuis plusieurs siècles en conquérants. Ils y avaient apporté l'aristocratique dureté de leurs institutions et de leurs lois; mais le génie de leur race ne put parvenir à changer et à s'asservir la pétulante et orageuse nature des indigènes de la Sicile, que les ardeurs et la

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beauté du climat semblent toujours provoquer à la volupté comme à l'anarchic. Tel est, n'en doutons

pas, le nœud des destinées et des révolutions de Syracuse, que se disputèrent toujours et ne purent jamais garder longtemps l'oligarchie, la démocratic et la tyrannie. Aux Syracusains attaqués par Athènes, un général lacédémonien donna la victoire; mais le génie dorien ne put les gouverner avec une autorité durable.

Syracuse eut pour fondateur Archias, que le délire d'une passion toute grecque contraignit de s'exiler de Corinthe ', et qui en Sicile dut à la même cause une fin violente. Le destin semblait vouloir que dès l'origine tout dans l'histoire de Syracuse fût tragique et désordonné. A l'endroit où, suivant les expressions de l'oracle de Delphes, l'Alphée sortait de terre pour mêler ses eaux à la belle Aréthuse, Archias établit une colonie que vinrent accroître encore d'autres Doriens. Unc situation heureuse, qui lui permit d'avoir un double port, fit en peu de temps de Syracuse une populeuse cité. Un siècle s'était à peine écoulé,

Plutarch. Amatorix narrationes, t. IX, p. 93-5. Ed.

Reiske.

qu'elle avait elle-même fondé trois villes' Acres, Casmène et Camarine.

En Sicile, non moins que dans le Péloponèse, l'organisation de la société nouvelle eut pour point de départ un partage des terres qui concentra la propriété entre les mains d'une forte oligarchie. Ceux que la conquête créait ainsi propriétaires, reçurent et gardèrent le nom de partageurs de terres, γεωμόροι, γάμοροι, et les richesses qu'ils durent bientôt tant à l'heureuse fertilité du sol qu'au commerce, achevèrent de les rendre maîtres du gouvernement.

Leur domination s'appesantit et provoqua une révolution. Les esclaves qui cultivaient les terres se soulevèrent contre eux. A ces serfs, qui portaient le nom particulier de Cylliriens, se joignit le peuple les grands propriétaires furent expulsés, et Syracuse, un siècle après sa fondation, devint un État populaire.

Sans lois, sans équilibre, sans frein, cette démocratie ne put se passer d'un maître. Elle appela

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