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E. Philippine de Celles épousa Nicolas de Bilestein, baron de Trowille.

F. Louise, carmélite.

G. Caroline Angeline, ursuline à Namur.

H. Jeanne Thérèse de Celles, morte sans alliance.

I. Albert, qui suit, XVIII.

XVIII. ALBERT, COMTE DE BEAUFORT, baron de Celles, seigneur de Foy et de Hun, major d'un terce de cavalerie au service de Sa Majesté Catholique, fut, lors de sa réception à l'état noble de Liége, le 30 janvier 1715, qualifié de comte de Beaufort.

Il épousa Catherine Thérèse de Wignacourt, chanoinesse de Nivelles, dont quatre enfants, savoir:

A. Théodore François, qui suit, XIX.

B. Robert, comte de Beaufort de Celles, page de Léopold ler, puis colonel du régiment de Vaubonne, dragons, gouverneur de Charleroy, mort en célibat au mois de février 1750.

C. Antoine François de Celles, chanoine régulier de Neufmoustier, près de Huy.

D. Walburge, chanoinesse d'Épinal.

XIX. THEODORE FRANÇOIS, COMTE DE BEAUFORT, BARON DE CELLES, gentilhomme et député de l'état noble du pays de Liége et comté de Looz, par réception du 30 janvier 1715, colonel d'un régiment d'infanterie en 1726 pour le service du prince évêque de Liége, mort en février 1750, épousa, par contrat du 18 octobre 1698, Marie Hubertine, baronne de Waha, dont cinq enfants, savoir:

A. Engelbert Hilarion Maximilien, qui suit, XX.

B. François Théodore de Celles.

C Emilie, épousa son cousin germain, Hubert de Waha, seigneur de Tamines.

D. Hubertine Engelbertine, religieuse au Val-Notre-Dame, près de Huy.

E. Théodore Éléonore, religieuse au Saint-Sépulcre, à Bouvignes. XX. ENGELBERT HILARION MAXIMILIEN, COMTE DE BEAUFORT, BARON DE CELLES, seigneur de Foy, de Genaron, des DeuxTresoigne, d'Enhet, haut-voué de Furfoz. député de l'état noble du pays de Liége et comté de Looz, épousa, le 9 septembre 1731, Isabelle Thérèse Joséphine, baronne de Jacquier de Rosée, dont deux enfants, savoir:

A. Marie Robertine Bernardine Jeanne Népomucène Josèphe, comtesse de Beaufort, baronne de Celles, dame héritière de la vouerie de Furfoz, de Celles, de Foy, de Gendron, morte au château de Celles le 19 juillet 1788, âgée de trente et un ans, épousa, par contrat de mariage du 24 août 1761, Jacques Ignace, comte de Liedekerke, né le 26 décembre 1725, mort à Celles, le 22 février 1807. grand mayeur de Maestricht, chevalier de Malto, capitaine au régiment de Picardie, veuf, avec un enfant, d'Anne Marie Isabelle Guillelmine, baronne de Méan.

B. Emilie Adeline, comtesse de Beaufort de Celles, épousa, le 28 octobre 1766, au château de Celles, Antoine Laurent de Jacquier, baron de Rosée.

Branche des sires de Villers-sur-Lesse.

XV. LOUIS DE BEAUFORT DE CELLES, seigneur de Villers-surLesse, Severy, Jeherenne, Vève-la-Haute, Vancenne, Bilsen, Rienne, banneret de Revogne, mort en 1605, étant fils cadet. de Louis, sire de Celles et de Marguerite de Cotereau. Il fut gentilhomme de l'état noble du pays de Liége et comté de Looz. Il épousa, par contrat du 10 octobre 1570, Barbe de Merode, décédée le 13 juin 1587, fille de Richard de Merode, seigneur de Gossencourt, et d'Anne de Berlo, dont six enfants, savoir :

A. Everard, qui suit, XVI.

B. Marguerite, chanoinesse d'Andenne, morte le 11 août 1654 et inhumée à Tavier, épousa, le 25 novembre 1608, Henri de Berlaymont,

dit de Floyon, seigneur de la Chapelle, grand bailli de Moha, gentilhomme de la chambre de l'évêque et prince de Liége.

C. Alexandrine.

D. Catherine, dame de Vève-la-Haute, chanoinesse et prévôte de Nivelles.

E. Anne, chanoinesse de Nivelles, épousa Jean de Bourgogne, seigneur de Breguellers, pair du comté de Namur, sans hoirs.

F. Marie, chanoinesse d'Andenne, épousa Jean Renaud de Berlo, chevalier, seigneur de Fontenoy, gouverneur de Dinant.

XVI. EVERARD DE BEAUFORT DE CELLES, chevalier de Villerssur-Lesse, vicomte de Jeherenne, seigneur de Severy, Vèvela-Haute, Vignée, Rienne et du ban de Sclassin en partie, banneret de Revogne, gentilhomme de la chambre du prince évêque de Liége, mort le 26 janvier 1627, épousa, le 19 février 1611, Marie de Berlaymont, dite de Floyon, fille de Jean, chef de l'état noble et lieutenant des fiefs du pays de Liége, grand bailli de Moha, colonel d'un régiment de Bas-Allemands, et de Philippine de Licques, chanoinesse de Nivelles. Marie de Berlaymont épousa en secondes noces Philippe de Jauche, comte de Mastaing, veuf de Marie de Merode. Éverard de Beaufort eut de son mariage trois enfants, savoir: A. Alexandre de Celles, chevalier, seigneur de Villers-sur-Lesse, gentilhomme de l'état noble du pays de Liége et comté de Looz, le 24 février 1631, mort sans alliance. Il gît aux Frères-Mineurs, à Huy.

B. Anne, chanoinesse de Nivelles, dame de Villers-sur-Lesse, morte en juillet 1650, épousa Itel Frédéric, comte de Merode, seigneur d'Ossoigne, colonel au service impérial, gentilhomme de la chambre de l'évêque et prince de Liége, mort en 1656.

C. Marguerite Catherine, chanoinesse de Nivelles, dame héritière de Severy, Vancennes, Vève, épousa en Loraine, en 1646, Jean de Chérisey, seigneur de Nauroy, baron de Serières et d'Urbach,

BEAULIEU.

D'AZUR, à une fleur de lys d'argent. COURONNE de baron, surmontée d'un heaume d'argent, grillé, liseré et couronné d'or, aux hachements des émeaux de l'écu. CIMIER : la fleur de lys de l'écu.

DEVISE Fultum virtute.

Deux branches distinctes de la maison de Beaulieu ont obtenu le titre de baron par faveur souveraine et en récompense de services rendus.

Dans la première branche, celle qui avait pour chef le célèbre général autrichien, baron de Beaulieu, le titre de baron, accordé par lettres patentes du 14 mars 1783, s'est éteint dans la personne du titulaire, ses deux fils étant morts. sans alliance avant le décès de leur père.

La seconde branche, appartenant exclusivement à la Belgique, est représentée par M. le baron Napoléon Alcindor de Beaulieu, lieutenant colonel du génie, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire à Francfort, etc.

La maison de Beaulieu est de noblesse brabançonne, et les armes qu'elle porte sont, d'après un certificat du premier roi d'armes du Brabant, en date du 12 août 1735, les anciennes armoiries de la famille.

Branche d'Autriche.

Jean Pierre BEAULIEU, né à Lathuy, Brabant, le 26 octobre 1725, mort dans les environs de Lintz le 22 décembre 1819, fils de Jean Baptiste et d'Isabelle de Begghe, entra au service comme enseigne au régiment du prince Charles en 1743, sous-lieutenant et adjudant du général comte de Daun, en septembre 1752, capitaine en 1756, premier adjudant du comte de Daun, et major de l'état-major général en 1757, il se distingua à la bataille de Kollen, à la prise de Schweidnitz, aux combats de Breslau et de Leuthen, à la levée du blocus d'Olmutz. Il fut ensuite lieutenant colonel du grand état-major, colonel propriétaire d'un régiment hongrois, et ensuite, par échange, d'un régiment wallon, général major, feld-maréchal, lieutenant quartier-maître, général sous Clerfayt; feldzeugmeistre (général d'artillerie), commandant en chef l'armée d'Italie, grand'croix de l'ordre Marie Thérèse, etc.

Déjà chevalier du même ordre le 23 janvier 1760, il avait été créé baron par lettres patentes du 14 mars 1763, et ce diplôme étant une biographie de l'illustre soldat belge, il ne sera pas sans intérêt d'en rapporter ici un extrait :

De la part de notre cher et féal Jean Pierre de Beaulieu, natif de Latbuy, en notre province et duché de Brabant, chevalier de notre ordre militaire, li utenant colonel du grand état-major de nos armées, nous a été très-humblement représenté qu'il serait né gentilhomme de la même province où ses ancêtres, qui se seraient écrits différemment Beaulys au lieu de Beaulieu, auraient possédé plusieurs terres et seigneuries; que le remontrant aurait attiré à notre royal service ses quatre frères, dont deux seraient morts les armes à la main pendant la guerre qui vient de finir; qu'ayant lui-même commencé à servir en 1743, il aurait dès lors toujours marqué un zèle constant, qui lui aurait ensuite mérité l'honneur d'être employé avec distinction dans la plupart des batailles et actions de la dernière guerre, entre autres à celles de Collin du 18 juin 1757; que pour preuve, et en considération des bons services qu'il y avait rendus, il fut dépêché vers nous pour nous faire un détail circonstancié de

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