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VI. JEAN ANDRÉ JOSEPH GHISLAIN, BARON VAN REYNEGOM, seigneur d'Heetvelde, major de la ville de Bruxelles, né le 25 août 1719, mort le 28 octobre 1788, épousa, à Laeken, le 19 mars 1743, Marie Caroline Isabelle Gasparine Joséphine Charliers, dame d'Impel, née le 19 novembre 1716, morte le 3 mai 1774, fille d'Antoine François Charliers, seigneur de Dodomont et de Buisseret, fiscal de Brabant, et de Thérèse Barbe Ghislaine Gillis Hujoel, dame d'Impel et de Borggravenbroeck, dont deux enfants, savoir :

A. Lambert Joseph Ghislain, qui suit, VII.

B. Guillaume Jean Joseph Ghislain, qui suit, VII, après son frère Lambert Joseph Ghislain.

VII. LAMBERT JOSEPH GHISLAIN VAN REYNEGOM, seigneur d'Impel, né le 21 février 1744, mort le 1er aoùt 1784, et inhumé à Molembeek Saint Jean, échevin de la chambre de commerce de Bruxelles, épousa, le 20 avril 1779, Isabelle Thérèse Jeanne Gansacker, née le 15 janvier 1761, femme, en secondes noces, de Jean Joseph Ghislain Maximilien van Reynegom, ci dessus, fille de Jacques Joseph Gerebrand Gansacker, seigneur d'Iseghem, et de Marie Thérèse Jeanne Josèphe van Reynegom, dont une fille :

Marie Thérèse Joséphine Ghislaine, née le 2 février 1780, morte en 1785.

VII. GUILLAUME JEAN JOSEPH GHISLAIN, BARON VAN REYNEGOM D'HEETVELDE, par diplôme de Sa Majesté le roi Guillaume I des Pays Bas, en date du 2 septembre 1816, membre de la régence de la ville de Bruxelles, membre du corps équestre du Brabant méridional, né le 27 décembre 1745, mort le 15 mars 1821, épousa, à Anvers, le 14 janvier 1772, Marie Jacqueline Joséphine de Heuvel, née le 16 septembre 1751, morte à Bruxelles, le 5 novembre 1814, fille de Jean

Simon de Heuvel, écuyer, seigneur d'Overmeere, et de Marie Thérèse de Witte, dont quatre enfants, savoir:

A. Jean Ghislain Joseph, BARON VAN REYNEGOM, né le 1er novembre 1772, mort le 20 décembre 1772.

B. Marie Reine Ghislaine Joséphine, née le 13 janvier 1774, morte le 8 juillet 1838, épousa : 1o en novembre 1805, Jacques Henri Joseph Causebant, seigneur de Waspick, mort à Bruxelles, le 26 novembre 1814; 2° le 5 juin 1816, Alexandre Théodore Joseph Charlé, veuf de Jeanne Marie Antoinette Wellens, né à Anvers, le 10 mai 1775, mort à son château sous Eppeghem, le 26 juillet 1849.

C. Joséphine Charlotte Ghislaine, née le 12 mai 1775, morte le 17 janvier 1838, épousa Balthazar Charles Joseph Ghislain de Villegas Clercamp, chambellan de Sa Majesté le roi Guillaume Ier des Pays Bas, membre de l'ordre équestre du Brabant meridional, né à Bruxelles, le 20 septembre 1783, mort à Bruxelles, le 27 janvier 1823.

D. Rosalie Louise Julie Ghislainc, née le 23 mars 1777, morte le 18 février 1848, épousa Auguste Melchior Henri, comte de Villers, veuf de Marie Élisabeth Joséphine de Cloeps, né à Malines, le 6 janvier 1765, mort à Bruxelles, le 21 décembre 1850, fils de Henri Joseph, comte de Villers, et d'Éléonore Colette van Goethem.

RIQUET DE CARAMAN.

ÉCARTELÉ : au premier et au quatrième d'azur à la bande d'or, accompagnée en chef d'une demi fleur de lys de même, défaillante à dextre et florencée d'argent; et en pointe, de trois roses d'argent posées en orle, qui est RIQUETY; au deuxième et au troisième, de gueules, à l'épée d'argent, garnie d'or, qui est de CHIMAY, ville.

L'Écu, timbré de la couronne de prince belge et supporté par deux griffons d'or, est placé sur un manteau de gueules, fourré d'hermine, sommé de la couronne du Saint Empire.

DEVISE: Juvat pietas.

Cette maison princière, originaire d'Italie, est la seconde branche de l'illustre maison de Riquety de Mirabeau, anciennement Arrigheti, bannie de Florence en 1268, où, suivant une plainte portée devant le podestat, en 1209, elle faisait partie de la faction des Gibelins.

I. GHÉRARD ARRIGHETI, proscrit et banni de Florence, comme gibelin, en 1268, ainsi qu'il conste d'actes juridiques et officiels des années 1252, 1267, 1268, eut un fils Azzucio, qui suit, II.

II. AZZUCIO ARRIGHETI, proscrit de Florence en même temps que son père et pour la même cause, eut un fils, Pierre, qui suit, III.

III. PIERRE ARRIGHETI, nommé dans les titres, par abréviation française, Ricqueti, Riquetti et Riquety, banni de Florence, en même temps que son père et son aïeul, pour la même cause, qualifié dans plusieurs actes de « chevalier et

de nobilis Dominus Petrus Riquety », réfugié dans la ville de Seyne, en Provence, premier consul de la ville de Seyne le 26 janvier 1346, nommé par le roi Robert, comte de Provence, capitaine et châtelain de la ville de Seyne, mort à Seyne et inhumé, sous un superbe mausolée, dans l'hôpital de la ville de Seyne, qu'il avait fondé avant le 1er janvier 1353.

Ce tombeau fut détruit, ainsi que l'hôpital, en 1563, par le capitaine Mauvans, chef des Religionnaires, en haine de ce que Jean de Riquety, ci dessous, les avait chassés de Marseille. Il eut un fils, Antoine, qui suit, IV.

IV. ANTOINE RIQUETY, docteur ès lois, successivement juge des cours royales de Digne, de Marseille et de Tarascon, trois parties de la Provence où l'on trouve des jugements qu'il a rendus, testa deux fois : la première, le 21 octobre 1398, la seconde, le 5 mars 1411 ou 1412. Il épousa : 1o Catherine de Cadenet, qui testa aussi le 21 octobre 1398, et 2o Marguerite de Berre, à laquelle il donna, par son second testament, l'usufruit de la bastide qu'il possédait au lieu de Saint Vincent, dans le territoire de la ville de Seyne.

Il eut du premier lit quatre enfants, savoir :

A. Yvon RIQUETY, dont la postérité, suivant l'abbé Robert de Briançon (État de la Provence dans sa noblesse), finit en la personne de Béatrix Riquety, qui épousa Sparron de Bras, seigneur de Saint Julien d'Asse.

B. Jacques, qui suit, V.

C. Catherine, morte en 1398, lors du testament de ses père et mère. D. Antoinette, citée dans le testament de son père.

V. JACQUES RIQUETY, coseigneur de Riez, en Provence, épousa Anne de Forlivio, fille de François de Forlivio, seigneur de Dourbes, dont deux enfants, savoir :

A. Antoine, qui suit, VI.

B. Bertrand, qui suit, VI, après son frère Antoine.

VI. ANTOINE RIQUETY, COseigneur de Riez, mort, ainsi que sa femme, avant le 14 septembre 1512, et inhumé avec elle dans l'église des Frères Mineurs, à Digne, épousa, par contrat du 17 janvier 1451, Catherine de Lauthoin, fille de Pierre de Lauthoin, chevalier, coseigneur de Thoard et de N... Dossoline, dont sept enfants, savoir :

A. Honoré, fondateur de la branche des marquis de Mirabeau. B. Pierre RIQUETY, vivant encore en 1551, dit, avec son frère Jean, «< issu de noble race », dans l'enquête de 1584.

C. Jean, qui suit, VII.

D. Regnier, fondateur de la branche des comtes de Caraman.

E. Françoise, épousa, en 1508, Claude de Briançon.

F. Jeanne, qui vivait sans alliance en 1482, lors du testament de sa mère.

G. Urbaine, qui vivait aussi sans alliance en 1482, lors du testament de sa mère.

VII. JEAN RIQUETY, coseigneur des Siéyes, épousa, par contrat du 23 juin 1498, Louise de Roux, fille de Pierre de Roux, et d'Andrinette, dont un fils unique, savoir :

Jean RIQUETY, dont l'arrière petit fils, Jean Riquety, également, fut maintenu dans sa noblesse en 1668.

VI. BERTRAND RIQUETY, mort avant le 19 janvier 1508, épousa Madeleine de Lauthoin, sœur de Catherine, ci dessus, qui testa le 22 octobre 1510, et dont il eut cinq enfants, savoir :

A. Jacques RIQUETY, mort avant 1509.

B. Honoré, qui suit, VII.

C. Girard RIQUETY, coseigneur d'Aiglun, déclaré issu de noble race » dans l'enquête de 1584, partagea avec son frère Honoré, en 1522. D. Catherine, morte sans alliance avant le 19 janvier 1508.

E. Damiane, qui épousa Antoine de Laurent, est qualifiée «< noble et veuve » dans le testament de sa mère de 1510 et dans un acte de 1508.

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