Les trois Faublas de ce tems-la. -: Manuscrit trouvé dans les panneaux d'une ancienne voiture de la Cour, Volume 2

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Page 145 - Saint -Denis, et nous entrâmes dans la forêt de Livry. Comme la dame crioit fort, et que je crus que c'étoit la présence de sa belle-mère qui l'obligeoit d'en user ainsi , je fis mettre pied à terre dans le bois à cette belle-mère, et je ne laissai qu'une demoiselle avec la veuve dans le carrosse et un laquais sur le derrière ; mais la dame ne fit pas moins de bruit après cela, et je connus alors que j'étois trompé. Je voulus la renvoyer, mais mon frère m'en dissuada, me disant qu'elle...
Page 148 - Hélas ! mademoiselle, je vous en conjure par tout ce que vous avez de plus cher, par votre mère, par vous-même, dites-moi si l'homme qui vous fait venir à cette heure, dans un lieu si écarté, est jeune ou vieux...
Page 212 - ... sans la moindre émotion. Car croyez-vous, de bonne foi, que la vertu d'une étole, d'un peu d'eau, d'un signe de croix, ou de quelques grains de sel, soit capable de forcer le Diable à vous enrichir à plaisir ? Mon cher Comte, reprit le Prieur, venez avec nous seulement, soyez ferme et résolu, et vous ne douterez plus de votre bonheur et du nôtre. Quel est le magicien et le prêtre, dis-je, qui doivent faire la cérémonie ? Le prêtre, c'est moi, dit le Prieur, et le magicien vous surprendra...
Page 211 - ... et que je partagerais avec eux les sommes immenses qui composaient ce trésor. Je voulus tourner la chose en ridicule. Il ya longtemps, dis-je, que j'ai entendu dire qu'il ya un trésor dans la caverne d' Arcueil ; mais je ne puis comprendre comment ni pourquoi le Diable s'en met en possession ; et encore moins, comment, après s'en être rendu le maître, il est assez sot pour le livrer au commandement d'un prêtre ou d'un magicien. Abus que tout cela, et j'y ajoute si peu de foi, que, loin...
Page 148 - Launay, voyant que la dame ne fmissoit pas ses lamentations, je lui dis que si je n'eusse pas cru qu'elle eût consenti à ce que je venois de faire, je ne l'aurois jamais fait ; que je la suppliois de croire qu'elle étoit en état de -faire tout ce qu'il lui plairoit et que pour rien du monde je ne la voudrais contraindre : elle me dit que si je la mettois en liberté, elle en userait bien. Je lui répliquai que je croyois que...
Page 210 - ... me voulait dire, et à quoi aboutiraient ses questions. Il me dit qu'ils devaient lever un trésor qui était dans une caverne, à Arcueil : que tout était préparé pour faire réussir la chose, et que dès le soir même je n'en douterais pas, si j'avais l'assurance d'en être le témoin ; et que je partagerais avec eux les sommes immenses qui composaient ce trésor. Je voulus tourner la chose en ridicule. Il ya longtemps, dis-je, que j'ai entendu dire qu'il ya un trésor dans la caverne d...
Page 5 - Si quelqu'un manquait au tems fixé , il était mis au bas de la liste ; enfin , sans aucun égard ni à la condition , ni au sexe, chacun était peint suivant son rang.
Page 119 - ... de la Grèce N'étaient pas sages tous les jours ; On a vu souvent leur sagesse Échouer auprès des amours. Sourire à l'aimable folie, etc. Pour composer son édifice L'abeille se nourrit de fleurs; Suivons son exemple propice : bis.
Page 133 - ... il me promit de me donner à porter à la cour la nouvelle de la capitulation d'Ypres , afin que je pusse retourner à Paris sans donner aucun soupçon de quelque dessein. Il m'offrit même Bellegarde , l'une de ses places de Bourgogne , pour m'y retirer après l'enlèvement; mais je le remerciai, ne croyant pas avoir besoin de mener la dame plus loin que Launay, qui étoit une des maisons du grand-prieur de France , entre Sens et Bray-sur-Seine. Le 25 , je fis réponse au confesseur que je serois...

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