Les chants du crépusculeE. Renduel, 1835 - 260 pagina's |
Overige edities - Alles bekijken
Veelvoorkomende woorden en zinsdelen
ailes airain âme Arcole aube Austerlitz avez Babylone beau beauté beffroi brise bruit brume Cadix calme CANARIS cendre chante CHANTS DU CRÉPUSCULE charmant chose ciel cieux cloche cœur contemple couronne CRÉPUSCULE d'airain demain Démosthènes Dieu douleurs doux écumant enfants êtes étoiles femme feuille fin du jour flambeau flamme fleurs flots foule front fumée gloire gouffre hasard hélas homme infâme instant Isis jette joie joyeux Kremlin l'âme l'amour l'aurore l'heure l'homme l'œil l'ombre l'onde là-bas LOUIS B main mêlée monde Montmirail morts Mozart murmure Napoléon nuit et jour oiseau ombre parfum passe pauvre pavé penché pensée peuple peut-être pieds place Vendôme plaindrons plein pleure poëte Pologne profonde qu'un rayon regard reluit rêve rien rois rose rumeurs saint Sainte-Hélène Seigneur sent serein seul siècle soir soleil sombre souffle sourire souvent Sparte sublime tempête terre tête toit tombe tombeau tremble triste trône vague vent Vésuve voile voix Wagram yeux
Populaire passages
Pagina 53 - Non, l'avenir n'est à personne ! Sire, l'avenir est à Dieu ! A chaque fois que l'heure sonne, Tout ici-bas nous dit adieu. L'avenir ! l'avenir ! mystère ! Toutes les choses de la terre : Gloire, fortune militaire, Couronne éclatante des rois, Victoire aux ailes embrasées, Ambitions réalisées, Ne sont jamais sur nous posées Que comme l'oiseau sur nos toits...
Pagina 41 - CEUX QUI PIEUSEMENT sont morts pour la patrie Ont droit qu'à leur cercueil la foule vienne et prie. Entre les plus beaux noms leur nom est le plus beau. Toute gloire près d'eux passe et tombe éphémère ; ,Et, comme ferait une mère, La voix d'un peuple entier les berce en leur tombeau.
Pagina 159 - PUISQUE j'ai mis ma lèvre à ta coupe encor pleine ; Puisque j'ai dans tes mains posé mon front pâli ; Puisque j'ai respiré parfois la douce haleine De ton âme, parfum dans l'ombre enseveli ; Puisqu'il me fut donné de t'entendre me dire Les mots où se répand le cœur mystérieux ; Puisque j'ai vu pleurer, puisque j'ai vu sourire Ta bouche sur ma bouche et tes yeux sur mes yeux ; Puisque...
Pagina 57 - Vous avez commencé par le maître invincible, Par l'homme triomphant, Puis vous avez enfin complété l'ossuaire ; Dix ans vous ont suffi pour filer le suaire Du père et de l'enfant ! Gloire, jeunesse, orgueil, biens que la tombe emporte'.
Pagina 191 - Puisque mai tout en fleurs dans les prés nous réclame, Viens ! ne te lasse pas de mêler à ton âme La campagne, les bois, les ombrages charmants, Les larges clairs de lune au bord des flots dormants, Le sentier qui finit où le chemin commence, Et l'air et le printemps et l'horizon immense, L'horizon que ce monde attache humble et joyeux Comme une lèvre au bas de la robe des cieux ! Viens ! et que le regard des pudiques étoiles Qui tombe sur la terre à travers tant de voiles, Que l'arbre...
Pagina 41 - Gloire à notre France éternelle ! Gloire à ceux qui sont morts pour elle Aux martyrs ! aux vaillants ! aux forts ! A ceux qu'enflamme leur exemple, Qui veulent place dans le temple, Et qui mourront comme ils sont morts ! • Ainsi, quand de tels morts sont couchés dans la tombe.
Pagina 209 - Elle était triste et calme à la chute du jour, L'église où nous entrâmes ; L'autel sans serviteur, comme un cœur sans amour, Avait éteint ses flammes.
Pagina 101 - La faute en est à nous; à toi, riche! à ton or ! Cette fange d'ailleurs contient l'eau pure encor. Pour que la goutte d'eau sorte de la poussière, Et redevienne perle en sa splendeur première, II suffit, c'est ainsi que tout remonte au jour. D'un rayon de soleil ou d'un rayon d'amour ! Septcioiire 4836.
Pagina 19 - IV Trois jours, trois nuits dans la fournaise Tout ce peuple en feu bouillonna, Crevant l'écharpe béarnaise Du fer de lance d'Iéna. En vain dix légions nouvelles Vinrent s'abattre à grand bruit d'ailes Dans le formidable foyer; Chevaux, fantassins et cohortes Fondaient comme des brandies mortes Qui se tordent dans le brasier.
Pagina 54 - L'Europe à Charlemagne, à Mahomet l'Asie; Mais tu ne prendras pas demain à l'Éternel! III O revers! ô leçon! — Quand l'enfant de cet homme Eut reçu pour hochet la couronne de Rome...