Du divorce: considéré au XIXe siècle, relativement à l'état domestique et à l'état public de société

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A. Le Clere, 1805 - 307 pagina's
 

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Populaire passages

Pagina 113 - Jamais il n'a donné cet ordre insensé , rien de pareil n'est écrit dans le cœur humain ; et ce que Dieu veut qu'un homme fasse , il ne le lui fait pas dire par un autre homme , il le lui dit lui-même , il l'écrit au fond de son cœur.
Pagina 160 - D'ailleurs, en tout état de cause, un peuple est toujours le maître de changer ses lois, même les meilleures; car s'il lui plaît de se faire mal à lui-même, qui est-ce qui a le droit de l'en empêcher...
Pagina 79 - Quant à moi, effrayé des difficultés qui se multiplient, et convaincu de l'impossibilité presque démontrée que les langues aient pu naître et s'établir par des moyens purement humains, je laisse à qui voudra l'entreprendre la discussion de ce difficile problème, lequel a été le plus nécessaire de la société déjà liée à l'institution des langues, ou des langues déjà inventées à l'établissement de la société.
Pagina 169 - ... l'autre le devoir; société où l'homme se place avec autorité, la femme avec dignité ; d'où l'homme sort avec toute son autorité , mais d'où la femme ne peut sortir avec toute sa dignité : car de tout ce qu'elle a porté dans la société, elle ne peut, en cas de dissolution , reprendre que son argent. Et n'est-il pas souverainement injuste que la femme, entrée dans la famille avec la jeunesse et la fécondité , puisse en sortir avec la stérilité et la vieillesse, et que n'appartenant...
Pagina 82 - homme fasse, dit-il, il ne le lui fait pas dire par un autre homme, il le «lui dit à lui-même, il l'écrit au fond de son cœur».
Pagina 188 - ... humeur et la sagesse de sa conduite. Mais, lorsqu'il s'est décidé dans son choix contre toutes les lois de la raison, et uniquement par des motifs de caprice ou d'intérêt, lorsqu'il a fondé le bonheur de sa vie sur ce qui ne fait que le plaisir de quelques instants, lorsqu'il a empoisonné lui-même les douceurs d'une union raisonnable, par une conduite faible ou injuste; malheureux par sa faute, at-il le droit de demander à la société compte de ses erreurs ou de ses torts? Faut-il dissoudre...
Pagina 56 - Nous nous sommes convaincus que le mariage, qui existait avant l'établissement du christianisme, qui a précédé toute loi positive, et qui dérive de la constitution même de notre être, n'est ni un acte civil, ni un acte religieux, mais un acte naturel qui a fixé l'attention des législateurs, et que la religion a sanctifié.
Pagina 187 - Que sont auprès de ces raisons naturelles en faveur de l'indissolubilité du lien conjugal, tous les motifs humains qu'on peut alléguer pour justifier la faculté de le dissoudre...
Pagina 235 - Jusque là nulle paix, nul repos ; car « si le législateur , se trompant « dans son objet, établit un principe différent « de celui qui naît de la nature des choses, « l'État ne cessera d'être agité, jusqu'à ce qu'il « soit détruit ou changé, et que l'invincible « nature ait repris son empire...
Pagina 174 - ... ou les redresser. Si la dissolution du lien conjugal est permise, même pour cause d'adultère, toutes les femmes qui voudront divorcer se rendront coupables d'adultère. Les femmes seront une marchandise en circulation, et l'accusation d'adultère sera la monnaie courante et le moyen convenu de tous les échanges : car c'est à ce point de corruption que l'homme est parvenu en Angleterre. Et dans les débats qui ont eu lieu il n'ya pas longtemps, au parlement, sur la nécessité de restreindre...

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