Histoire de la révolution française, Volume 6C. Marpon et E. Flammarion, 1879 |
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Pagina 225 - Je prie ma femme de me pardonner tous les maux qu'elle souffre pour moi, et les chagrins que je pourrais lui avoir donnés dans le cours de notre union , comme elle peut être sûre que je ne garde rien contre elle, si elle croyait avoir quelque chose à se reprocher.
Pagina 314 - Eh ! que m'importe ma réputation ! que la France soit libre, et que mon nom soit flétri! que m'importe d'être appelé buveur de sang! Eh bien, buvons le sang des ennemis de l'humanité, s'il le faut; combattons, conquérons la liberté!
Pagina 312 - Je mets de côté toutes les passions. Elles me sont toutes parfaitement étrangères, excepté celle du bien public. Dans des circonstances plus difficiles , quand l'ennemi était aux portes de Paris, j'ai dit à ceux qui gouvernaient alors : Vos discussions sont misérables , je ne connais que l'ennemi , battons l'ennemi.
Pagina 187 - Ah ! fuyez-les plutôt; redoutez leur réponse : je vais vous l'apprendre. Vous leur demanderiez du pain, ils vous diraient : « Allez dans les carrières disputer à la terre quelques lambeaux sanglants des victimes que nous avons égorgées; ou, voulez-vous du sang ? Prenez, en voici. Du sang et des cadavres, nous n'avons pas d'autre nourriture à vous offrir... » Vous frémissez, Citoyens ! 0 ma patrie ! je demande acte à mon tour des efforts que je fais pour te sauver de cette crise déplorable.
Pagina 213 - Le président (Vergniaud), avec l'accent de la douleur : « Je déclare, au nom de la Convention, que la peine qu'elle prononce contre Louis Capet est la mort.
Pagina 360 - Je me suis retranché dans la citadelle de la raison ; j'en sortirai avec le canon de la vérité, et je pulvériserai les scélérats qui ont voulu m'accuser.
Pagina 117 - Allez voir .Desmoulins, embrassez-le pour moi, et dites-lui qu'il ne me reverra jamais. Que j'estime son patriotisme , mais que je le méprise , lui, parce que j'ai pénétré son âme , et qu'il craint que je ne le trahisse. Dites-lui qu'il n'abandonne pas la bonne cause, et recommandez-le-lui, car il n'a point encore l'audace d'une vertu magnanime. Adieu ; je suis au-dessus du malheur. Je supporterai tout ; mais je dirai la vérité. Vous êtes tous des lâches, qui ne m'avez point apprécié.
Pagina 184 - ... roi, nous récuserons, au nom de la patrie, ceux qui n'ont rien dit pour elle ou qui la trompent. La patrie est au milieu de vous , choisissez entre elle et le roi , entre l'exercice de la justice du peuple et l'exercice de votre faiblesse personnelle.
Pagina 112 - Saint-Just monta lentement à la tribune, et, prononçant sans passion un discours atroce, dit qu'il ne fallait pas juger longuement le Roi, mais simplement le tuer. Il faut le tuer, il n'ya plus de lois pour le juger ; lui-même les a détruites. Il faut le tuer, comme ennemi; on ne juge qu'un citoyen; pour juger le tyran, il faudrait d'abord le faire citoyen. Il faut le tuer, comme coupable, pris en flagrant délit, la main dans le sang. La royauté est d'ailleurs un crime éternel; un roi est...
Pagina 187 - J'aime trop la gloire de mon pays pour proposer à la Convention de se laisser influencer, dans une occasion aussi solennelle, par la considération de ce que feront ou ne feront pas les puissances étrangères. Cependant, à force d'entendre dire que nous...