Voltaire: six conférences, Volume 9

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C. Reinwald, 1876 - 392 pagina's
 

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Pagina 110 - Souvent un peu de vérité Se mêle au plus grossier mensonge, Cette nuit, dans l'erreur d'un songe, Au rang des rois j'étais monté. Je vous aimais, princesse, et j'osais vous le dire! Les dieux à mon réveil ne m'ont pas tout ôté ; Je n'ai perdu que mon empire.
Pagina 29 - Philis, qu'est devenu ce temps Où dans un fiacre promenée, Sans laquais, sans ajustements, De tes grâces seules ornée, Contente d'un mauvais soupe Que tu changeais en ambroisie, Tu te livrais dans ta folie A l'amant heureux et trompé Qui t'avait consacré sa vie...
Pagina 71 - La nation anglaise est la seule de la terre qui soit parvenue à régler le pouvoir des rois en leur résistant, et qui d'efforts en efforts ait enfin établi ce gouvernement sage où le prince, tout-puissant pour faire du bien, a les mains liées pour faire le mal; où les seigneurs sont grands sans insolence et sans vassaux, et où le peuple partage le gouvernement sans confusion.
Pagina 372 - Il faut me borner à vous dire en prose combien j'aime votre ode et votre proposition. Il convient assez qu'un vieux soldat du grand Corneille , tâche d'être utile à la petite-fille de . son général. Quand on bâtit des châteaux et des églises, et qu'on a des...
Pagina 29 - Que tu changeais en ambroisie, Tu te livrais, dans ta folie, A l'amant heureux et trompé Qui t'avait consacré sa vie ? Le ciel ne te donnait alors, Pour tout rang et pour tous trésors, Que les agréments de ton âge, Un cœur tendre, un esprit volage, Un sein d'albâtre et de beaux yeux. Avec tant d'attraits précieux, Hélas ! qui n'eût été friponne ? Tu le fus, objet gracieux ; Et (que l'Amour me le pardonne !) 104 Tu sais que je t'en aimais mieux.
Pagina 197 - Ils ont adoré tous un maître, un juge, un père. Ce système sublime à l'homme est nécessaire. C'est le sacré lien de la société, Le premier fondement de la sainte équité , Le frein du scélérat, l'espérance du juste. Si les cieux, dépouillés de son empreinte auguste, Pouvaient cesser jamais de le manifester, Si Dieu n'existait pas, il faudrait l'inventer.
Pagina 121 - Ma fonction est de ne rien faire. Je jouis de mon loisir. Je donne une heure par jour au roi de Prusse pour arrondir un peu ses ouvrages de prose et de vers; je suis son grammairien, et point son chambellan.
Pagina 350 - Tous les hommes sont égaux par la nature, ils ont tous également droit de vivre et de marcher sur la terre, également d'y jouir de leur liberté naturelle et d'avoir part aux biens de la terre, en travaillant utilement les uns et les autres, pour avoir les choses nécessaires et utiles à la vie...
Pagina 345 - J'ai vu et reconnu les erreurs, les abus, les vanités, les folies, les méchancetés des hommes. Je les hais et déteste : je n'ai osé le dire pendant ma vie; mais je le dirai au moins en mourant, et c'est afin qu'on le sache que j'écris ce présent mémoire, afin qu'il puisse servir de témoignage à la vérité à tous...
Pagina 170 - il est donc nécessaire qu'il y ait des crimes et des malheurs ? et les malheurs tombent sur les gens de bien!" "Les méchants," répondit Jesrad, "sont toujours malheureux: ils servent à éprouver un petit nombre de justes répandus- sur la terre, et il n'ya point de mal dont il ne naisse un bien.

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