147 128 2 41 2 ་ 2 20 45 55 47 58 61 41 66 52 65 48 41 72 17 41 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 19 9 15 15 24 15 15 9 16 10 10 11 11 16 10 14 15 9 12 9 PREMIER TRIMESTRE 1872. Au 1er janvier 1872 la population de fait, pouvait être évaluée approximativement à 185,000 habitants. Pendant le trimestre, il a été déclaré au bureau de l'état-civil 1,666 naissances, qui sé répartissent comme suit : JANVIER (masculins légitimes 192; illégitimes 76: total 268) 560 ... féminins 217 75 292 Dans ce nombre sont comprises 33 naissances gémellaires (15 m., 18 fém.) dont 26 légitimes, et 7 illégitimes. Il a été célébré 399 mariages et prononcé 6 divorces. La mortalité a atteint le chiffre de 1,220 décès (590 m. et 630 f.), non compris 121 mort-nés : soit une diminution de 232 décès comparativement à la moyenne décennale du trimestre. L'excédant du chiffre des naissances sur celui des décès (mortnés exclus) est de 446. (8 janvier, 9 et 26 mars). Maximum des décès quotidiens : 24 décès (21 janvier). 7 Le nombre des individus décédés à domicile est de 904, parmi lesquels on compte 297 indigents. Les hôpitaux, hospices et prisons ont fourni ensemble un contingent de 437 décès. Dans ce chiffre sont comprises 177 personnes qui avaient leur domicile ou leur résidence dans les faubourgs ou dans une autre commune. Défalcation faite de ces étrangers ainsi que des mort-nés, il reste pour la population réelle de Bruxelles un total de 1,043 décès qui correspond à un taux annuel moyen de 22,5 décès sur 1000 habitants. OBSERVATION destinée à l'histoire du grand-sympathique et du pneumogastrique, par M. le docteur DU MOULIN, professeur à l'Université de Gand. INTRODUCTION. J'ai l'honneur de présenter à l'Académie une observation que depuis environ trois ans je conserve en portefeuille. Rédigée peu de temps après la mort de la personne qui en fait l'objet, sur des notes tenues très-exactement pendant le cours de la maladie, je l'avais soumise à une discussion approfondie qui laissa dans mon esprit plus d'un point obscur. J'espérais que le temps aidant, et grâce à de nouvelles recherches, mes doutes ne tarderaient pas à se dissipper. J'y étais d'autant plus autorisé que pendant un an et demi je fus chargé intérimairement d'un grand service médical. J'ai été déçu dans mon espoir; quoique le champ ouvert à mon observation fut bien vaste, aucun cas jetant du jour sur le problème dont je poursuis la solution ne s'est offert à moi. Aujourd'hui par la cessation de l'intérim qui m'était heureusement échu, je me trouve, on le conçoit, dans des conditions plus désavantageuses encore. Je dois donc renoncer à combler par moi-même les lacunes scientifiques que présente mon travail. En le produisant tout imparfait qu'il est, je ne puis que former des vœux pour qu'un confrère, plus favorisé, veuille jeter quelque lumière sur les questions en litige. L'observation est un de ces cas intéressants enregistrés et interprêtés jusqu'ici rarement par la science. Pour moi, je |