Histoire des ducs de Bourgogne de la maison de Valois, 1364-1477, Volume 8

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Page 230 - France , avec une pension , la solde de deux cents lances , et la nomination aux offices et bénéfices dans ses seigneuries. Au comte d'Armagnac , les trois châtellenies du Rouergue qu'il avait perdues sous le feu roi, une portion des aides dans ses domaines, une pension et la solde de cent lances. Au comte de...
Page 401 - Bourgogne qui était le tenant de la joûte; il avait pris le personnage et le nom de chevalier de l'Arbre-d'Or. Dès le matin un poursuivant d'armes à la livrée de l'Arbre-d'Or avait remis au Duc une lettre de la part de la princesse de l'île Inconnue, où elle promettait sa bonne grâce au chevalier qui pourrait délivrer le géant enchaîné qu'elle avait mis sous la garde de son nain. En effet, dans la lice en face de la tribune des dames, était un grand sapin dont la tige était toute dorée...
Page 299 - oui », s'écria tout d'une voix la foule qui remplissait la place. Alors cet homme se retourna vers le Duc : « Mon« seigneur, vous avez entendu ce que veulent tous ces gens; « j'ai parlé pour eux , et ils m'ont avoué, ainsi que vous «l'avez entendu. Excusez-moi; maintenant c'est à vous « d'y pourvoir. » Le Duc et le sire de la Gruthuse se regardaient d'un air confus. Enfin le chevalier s'adressa doucement à cet homme qui venait de braver son prince plus outrageusement que si c'eût été...
Page 314 - ... pas osé dire une parole , maintenant demandaient justice bien haut. Le Duc ne fut ni cruel ni emporté dans ses vengeances; il voulut que tous les procédés de justice fussent observés. Parmi les accusés, les uns furent condamnés au bannissement, les autres à de fortes amendes, quelques-uns à la mort. Après plusieurs exécutions , l'échafaud fut dressé sur le marché devant les fenêtres du Duc. Un des condamnés y monta, on lui banda les yeux, il se mit à genoux les mains jointes...
Page 128 - Hesdin sans avertir le roi , et dès le lendemain vous êtes parti. Alors la renommée a publié que , comme monsieur de Charolais , vous aviez eu peur que le roi ne vous fît prendre, ce dont il n'a jamais eu la pensée. Et certes il est bien émerveillé que vous ayez eu un tel soupçon , vous qu'il aime et honore plus que tous les vivans , vous à qui il l'a si libéralement montré et voudrait le prouver encore. Il avait assurément de grandes affaires dans les autres quartiers de son royaume...
Page 14 - Quand je suis entré dans mon royaume , » j'ai vu, au contraire, des maisons en ruines, » des champs sans labourage, des hommes » et des femmes en guenilles, des visages » maigres et pâles. C'est une grande pitié , » et j'en ai l'âme remplie de chagrin. Tout » mon désir est d'y porter remède, et , avec » l'aide de Dieu , nous e
Page 25 - Pendant que le roi visitait ainsi son royaume , le duc de Bourgogne tomba grièvement malade à Bruxelles, au mois de février 1462. On désespéra de sa vie; les médecins regardaient sa mort comme certaine. Son fils, qui était au Quesnoy, accourut en grande hâte; il ordonna des processions et des prières publiques dans toutes les villes des États de Bourgogne, et le peuple les faisait de grand cœur, tant on craignait de perdre un si digne seigneur...
Page 60 - L'abbé de Citeaux lui déclara que cependant c'était au nom des États qu'il avait parlé, et qu'il avait eu charge de s'exprimer ainsi. Pour lors le comte ôta son bonnet, les salua gracieusement, les remercia de la peine qu'ils avaient prise et de l'amour qu'ils lui montraient. « Je veux, mes loyaux amis, dit-il, vous « montrer confiance, ne vous rien cacher de ma « pensée, et vous dire les maux et maléfices que « m'ont faits le sire de'_Croy et ses alliés.
Page 109 - ... Le Duc vit les lettres et ne trouva pas en lui-même qu'elles fussent si fort à blâmer. Il voyait bien que le roi travaillait à détruire le duc de Bretagne , et il lui semblait juste que ce prince cherchât à se défendre. Aussi lorsque , peu de jours après, l'amiral de Montauban vint demander de la part du roi si , dans le cas où il serait contraint à faire la guerre en Bretagne, il pourrait compter sur l'aide et le service du duc de Bourgogne...
Page 222 - Le roi et le comte se mirent ensuite à converser tous deux ensemble, se promenant au bord de la rivière devant leurs serviteurs et une foule de gens d'armes, qui s'étonnaient de leur voir cet air de confiance et de bonne amitié. Là furent traitées entre eux les conditions de la paix. Le comte voulait les villes de la Somme avec Péronne, Roye et Montdidier. Dans tout ce qui le concernait, le roi se montrait facile; pour les autres princes, il ne cédait pas si facilement, et surtout ne voulait...

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