œuvres complètes de J. J. Rousseau, avec des notes historiques ...

Voorkant
F. Didot frères, fils et cie, 1868
 

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Populaire passages

Pagina 18 - Qu'on me prouve aujourd'hui qu'en matière de foi je suis obligé de me soumettre aux décisions de quelqu'un , dès demain je me fais catholique , et tout homme conséquent et vrai fera comme moi.
Pagina 315 - Mais sur d'autres leçons on forma ma jeunesse. On me dit de remplir mes devoirs sans bassesse, De respecter les grands , les magistrats , les rois , De chérir les humains et d'obéir aux lois :. Mais on m'apprit aussi qu'ayant par ma naissance Le droit de partager la suprême puissance , Tout petit que j'étois , foible , obscur citoyen , Je faisois cependant membre du souverain ; Qu'il falloit soutenir un si...
Pagina 52 - Loi ne peut par sa nature avoir un objet particulier et individuel: mais l'application de la Loi tombe sur des objets particuliers et individuels. - Le pouvoir Législatif qui est le Souverain a donc besoin d'un autre pouvoir qui exécute, c'est-à-dire, qui réduise la Loi en actes particuliers. Ce second pouvoir doit être établi de manière qu'il exécute toujours la Loi, et qu'il n'exécute jamais que la Loi. Ici vient l'institution du Gouvernement. Qu'est-ce que le Gouvernement? C'est un corps...
Pagina 113 - Tout en est mauvais et pernicieux, tout tire à conséquence pour les spectateurs; /et le plaisir même du comique étant fondé sur un vice du cœur humain, c'est une suite de ce principe que plus la comédie est agréable et parfaite, plus son effet est funeste aux mœurs...
Pagina 114 - ... insultants reproches et, quand ce père irrité lui donne sa malédiction, de répondre d'un air goguenard qu'il n'a que faire de ses dons ? Si la plaisanterie est excellente, en est-elle moins punissable; et la pièce où l'on fait aimer le fils insolent qui l'a faite en est-elle moins une école de mauvaises mœurs ? Je ne m'arrêterai point à parler des valets.
Pagina 112 - Ne seroit-il pas à désirer que nos sublimes auteurs daignassent descendre un peu de leur continuelle élévation, et nous attendrir quelquefois pour la simple humanité souffrante , de peur que , n'ayant de la pitié que pour des héros malheureux , nous n'en ayons jamais pour personne?
Pagina 132 - ... que le mensonge se change en vérité, que le vol devient légitime , la perfidie honnête , l'infidélité louable , sitôt qu'on soutient tout cela le fer à la main ; qu'un affront est toujours bien réparé par un coup d'épée, et qu'on n'a jamais tort avec un homme, pourvu qu'on le tue.
Pagina 114 - Il fait rire, il est vrai, et n'en devient que plus coupable, en forçant, par un charme invincible, les sages mêmes de se prêter à des railleries qui devraient attirer leur indignation.
Pagina 114 - J'entends dire qu'il attaque les vices ; mais je voudrais bien que l'on comparât ceux qu'il attaque avec ceux qu'il favorise. Quel est le plus blâmable d'un bourgeois sans esprit et vain qui fait sottement le gentilhomme, ou du gentilhomme fripon qui le dupe? Dans la pièce dont je parle, ce dernier n'est-il pas l'honnête homme? N'at-il pas pour lui l'intérêt? et le public n'applaudit-il pas à tous les tours qu'il fait à l'autre?
Pagina 323 - L'eût bientôt fait évanouir ; Et sans songer à la décrire, Ils se contentaient d'en jouir. Des traditions étrangères En parlent sans obscurité; Mais dans ces sources mensongères Ne cherchons point la vérité. Cherchons-la dans le cœur des hommes, Dans ces regrets trop superflus Qui disent dans ce que nous sommes Tout ce que nous ne sommes plus. Qu'un savant des fastes des âges Fasse la règle de sa foi ; i86 LE SIÈCLE PASTORAL.

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