Recueil zoologique Suisse, Volume 4

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H. Geog, 1888
 

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Fréquemment cités

Page 194 - F. fusca ouvrières d'une même fourmilière, et auxquelles j'avais coupé les antennes, dans un bocal avec leurs larves, leurs cocons et de la terre. Elles n'essayèrent pas même de se creuser la moindre case, ni de donner le moindre soin à leurs larves qui périrent bientôt. Elles demeurèrent ainsi pendant deux semaines, la plupart du temps immobiles, présentant un aspect des plus lamentables. J'avais mis avec elles une F. pressilabris ouvrière, privée aussi de ses antennes.
Page 225 - Walkenaer ( 1 j signale comme étant sensibles à la musique ? pour ma part je n'en connais pas , ou plutôt je ne connais que celles que j'ai faites , et je déclare qu'elles ne m'ont rien appris du tout. J'ai fait bourdonner des diptères , grincer des corselets de longicornes , etc.. à quelque distance d'individus de même espèce et de sexe différent, je n'ai rien constaté de particulier. J'ai fait vibrer des cordes de guitare et de violon , tous mes efforts (î) Bi»iaire naturelle rf«*...
Page 49 - Les Insectes pourvus d'yeux composés ne se rendent aucun compte des différences de formes existant entre deux orifices éclairés et se laissent tromper soit par les excès d'intensité lumineuse, soit par les excès apparents de surface. En résumé, ils ne distinguent pas la forme des objets ou la distinguent fort mal.
Page 409 - Dans un travail qui vient de paraître ', M. Arthur Bolles-Lee, parlant des recherches de M. Sabatier sur la spermatogénèse, s'exprime en ces termes : « En 1882, parut un mémoire de Sabatier contenant des observations et une théorie qui ne tendent à rien moins qu'à renverser de fond en comble tout l'ensemble des faits acquis par les recherches laborieuses dont les phénomènes de la spermatogénèse ont été l'objet, pendant ces dernières années, en Allemagne, en Angleterre et en France,...
Page 18 - ... la cherche dans une fausse direction dès qu'elle s'éloigne un peu plus. Et lorsque la mouche se tient tranquille, cette petite araignée qui ne possède que des ocelles peut passer encore bien plus près d'elle sans la voir. Si les mouches n'étaient pas si stupides et si imprudentes, elles ne seraient jamais prises.
Page 21 - Vfe arbres, les murs, etc. Leur cécité artificiellement produite peut seule expliquer ces singulières allures : jetés en l'air, ils sont instinctivement poussés à voler, mais ne voyant rien ils volent jusqu'à ce qu'ils viennent à se heurter à un objet, ce qui n'arrive pas quand ils volent en haut. Ce printemps (1878), j'ai répété avec un résultat analogue ces expériences sur des hannetons. Seulement il est beaucoup plus facile de suivre en l'air ces gros insectes au vol lent. J'enlevai...
Page 18 - ... de leurs antennes. Lorsqu'on observe attentivement une petite araignée sauteuse faisant la chasse aux mouches sur une fenêtre, on est étonné de voir combien sa vue est mauvaise ; elle n'aperçoit la proie qui se promène tranquillement devant elle qu'à deux ou trois pouces de distance, la cherche dans une fausse direction dés qu'elle s'éloigne un peu plus.
Page 193 - J'observai cependant dans quelques occasions certains gestes de méfiance fort marqués: ainsi un recul subit avec menaces des mandibules, mais cela n'avait pas de suite. « Une autre fois je mis des ouvrières de F.
Page 13 - On peut voir ainsi à quel point elles savent mesurer la distance et la longueur de leur ennemi. C'est un fait certain : les libellules (à moins que le froid ou le soir n'arrive) s'arrangent toujours à voler juste à la distance où l'entomologiste ne peut les atteindre et voient fort bien si l'on est...
Page 182 - ... expériences sur la vue des insectes aériens et autres, voici comment je me les explique : Les insectes aériens, et les êtres aériens en général, planant au-dessus des objets terrestres, doivent avoir et ont une connaissance des lieux fort différente de celle des êtres non ailés, bien plus sommaire et bien plus étendue. Les êtres terrestres voient leur horizon continuellement obstrué, ce qui rend leur direction par la vue bien plus difficile. Qu'on réfléchisse au coup d'œil géographique...

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