Œuvres, recueillies et annotées par A. VermorelF. Cournol, 1866 - 316 pagina's |
Overige edities - Alles bekijken
Veelvoorkomende woorden en zinsdelen
accusés Adrien Duport applaudit Arcis-sur-Aube aristocrates armée Assemblée assignats aurait avez avons Barère Belgique Billaud-Varennes bons citoyens Bougeart Brissot calomniés Camille Desmoulins chose publique comité de salut comité de sûreté commissaires commission commission des douze complices conspirateurs Constitution Convention nationale Cordeliers coupables crime d'Orléans Danton demande déclare décret d'accusation défense Delacroix dénoncé départements députation Desmoulins despotisme devant doit doute Dumouriez ennemis envoyé Fabre Fabre d'Églantine faction Georges-Jacques Danton gouvernement guerre Hérault hommes j'ai Jacobins juger justice l'armée l'ennemi Lacroix Lafayette Lasource législative liberté lois Marat membres ment mesures ministre mort motion murmures nation pables parler parole patrie patriotes Pétion pétition politique pouvoir exécutif présente président prêtres principes projet propos proposition rapport représentants du peuple républicain République révolution Robespierre Roland s'il Saint-Just salut public sauver Séance section sentiment sera seul soient sûreté générale tête tion toyens traîtres tribunal révolutionnaire tribune tyrans vention veut voix voulait voulu
Populaire passages
Pagina 58 - Convention , si par ces insurrections toujours renaissantes il arrivait qu'on portât atteinte à la représentation nationale, je vous le déclare, au nom de la France entière, Paris serait anéanti. Bientôt on chercherait sur les rives de la Seine si Paris a existé.
Pagina 151 - Eh! que m'importe ma réputation ! que la France soit libre et que mon nom soit flétri ! Que m'importe d'être appelé buveur de sang ! Eh bien ! buvons le sang des ennemis de l'humanité, s'il le faut ; combattons, conquérons la liberté.
Pagina 118 - Le tocsin qu'on va sonner n'est point un signal d'alarme, c'est la charge sur les ennemis de la patrie. Pour les vaincre, Messieurs, il nous faut de l'audace, encore de l'audace^ toujours de l'audace, et la France est sauvée.
Pagina 154 - L'histoire atteste cette vérité; et, puisqu'on a osé, dans cette Assemblée, rappeler ces journées sanglantes sur lesquelles tout bon citoyen a gémi, je dirai, moi, que si un tribunal eût alors existé, le peuple auquel on a si souvent, si cruellement reproché ces journées, ne les aurait pas ensanglantées ; je dirai, et j'aurai l'assentiment de tous ceux qui ont été les témoins de ces mouvements, que nulle puissance humaine n'était dans le cas d'arrêter le débordement de la vengeance...
Pagina 292 - Cette position pénible fut sentie de tous les juges, qui l'invitèrent à suspendre ses moyens de justification, pour les reprendre avec plus de calme et de tranquillité. Danton se rendit à l'invitation et se tut.
Pagina 62 - Pour moi, la nature m'a fait impétueux, mais exempt de haine. Je l'interpelle de dire s'il n'a pas reconnu que les prétendus amis de l'ordre étaient la cause...
Pagina 151 - Vous qui me fatiguez de vos contestations particulières, au lieu de vous occuper du salut de la République, je vous répudie tous, comme traîtres à la patrie. Je vous mets tous sur la même ligne.
Pagina 39 - Je demande pourquoi quand c'est par une simple majorité qu'on a prononcé sur le sort de la nation entière; quand on n'a pas même pensé à élever cette question lorsqu'il s'est agi d'abolir la royauté, on veut prononcer sur le sort d'un individu, d'un conspirateur, avec des formes plus sévères et plus solennelles.
Pagina 260 - C'est ici que la patience échappe au juste courroux de la vérité. Quoi ! quand toute l'Europe, excepté nous qui sommes aveugles, est convaincue que Lacroix et Danton ont stipulé pour la royauté ; quoi ! quand les...
Pagina 298 - Lacroix et toi demandâtes la tête d'Hcnriot qui avait servi la liberté, et vous lui fîtes un crime du mouvement qu'il avait fait pour échapper à un acte d'oppression de votre part. Ici, Danton, tu déployas ton hypocrisie : n'ayant pu consommer ton projet, tu dissimulas ta fureur; tu regardas...