De la guerre et des armées permanentes

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A. Lacroix, Verboeckhoven & C., 1864 - 407 pagina's
 

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Populaire passages

Pagina 108 - Mais, soldats, il ne faut pas vous le dissimuler, vous n'avez rien fait, puisqu'il vous reste encore à faire. Ni Turin ni Milan ne sont à vous; les cendres des vainqueurs des Tarquins sont encore foulées par les assassins de Basseville.
Pagina 107 - Dénués de tout, vous avez suppléé à tout. Vous avez gagné des batailles sans canons, passé des rivières sans ponts, fait des marches forcées sans souliers, bivouaqué sans eau-de-vie et souvent sans pain.
Pagina 65 - L'enragé qu'il était, né roi d'une province* Qu'il pouvait gouverner en bon et sage prince, S'en alla follement, et pensant être dieu, Courir comme un bandit qui n'a ni feu ni lieu...
Pagina 354 - Toute l'occupation des rois , ou de ceux qu'ils chargent de leurs fonctions , se rapporte à deux seuls objets : étendre leur domination au dehors, et la rendre plus absolue au dedans; toute autre vue, ou se rapporte à l'une de ces deux , ou ne leur sert que de prétexte ; telles sont celles du bien public , du bonheur des sujets , de la gloire de la nation; mots à jamais proscrits du...
Pagina 55 - Vous devez donc être persuadé que les rois sont seigneurs absolus et ont naturellement la disposition pleine et libre de tous les biens qui sont possédés, aussi bien par les gens d'église que par les séculiers, pour en user, en tout temps, comme de sages économes, c'esl-à-dire suivant le besoin général de leur État.
Pagina 82 - ... c'était un village abare que les Bulgares avaient brûlé, selon les lois du droit public. Ici des vieillards criblés de coups regardaient mourir leurs femmes égorgées, qui tenaient leurs enfants à leurs mamelles sanglantes ; là des filles éventrées après avoir assouvi les besoins naturels de quelques héros rendaient les derniers soupirs; d'autres, à demi brûlées, criaient qu'on achevât de leur donner la mort.
Pagina 129 - Decrès, ministre de la marine, en causant familièrement avec lui (et celui-ci me l'a répété après) , ces paroles : « Je suis venu trop tard; les hommes sont » trop éclairés : il n'ya plus rien à faire de grand ! » — Comment, sire! votre destinée me semble avoir » assez d'éclat : quoi de plus grand que d'occuper le » premier trône du monde, quand on est parti du rang » de simple officier d'artillerie?
Pagina 112 - ... favorables , l'Allemagne n'en sera pas moins ravagée. Quant à moi, Monsieur le Général en chef, si l'ouverture que j'ai l'honneur de vous faire peut sauver la vie à un seul homme , je m'estimerai plus fier de la couronne civique que je me trouverais avoir méritée, que de la triste gloire qui peut revenir des succès militaires.
Pagina 107 - ... et souvent sans pain. Les phalanges républicaines, les soldats de la liberté, étaient seuls capables de souffrir ce que vous avez souffert; grâces vous en soient rendues, soldats! La patrie reconnaissante vous devra sa prospérité; et si, vainqueurs de Toulon, vous présageâtes l'immortelle campagne de 1793, vos victoires actuelles en présagent une plus belle encore.
Pagina 155 - Oui, on aurait pu le prévoir en se rappelant que la toute-puissance porte en soi une folie incurable, la tentation de tout faire quand on peut tout faire, même le mal après le bien. Ainsi dans, cette grande vie où il ya tant à apprendre pour les militaires, les administrateurs, les politiques, que les citoyens viennent à leur tour apprendre une chose, c'est qu'il ne faut jamais livrer la patrie à un homme, n'importe l'homme, n'importent les circonstances...

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